Les enquêtes de Roderick Alleyn : Mort en extase (Initiation à la mort)

Bof, bof, bof...un polar qui malheureusement ne casse pas trois pattes à un canard !
L'histoire est simple, un meurtre est commis lors d'une cérémonie religieuse dans une petite église de Londres et le nombre des participants est limité, donc fatalement le suspect est sûrement parmi eux.
Une enquête démarre et dès le début, c'est laborieux. le policier émet des hypothèses, son assistant dactylographe les répète, un journaliste, ami du policier, les reprend à son compte etc...Les faits nous sont donc rapportés par au moins trois personnes différentes à chaque fois et l'ennui m'a donc gagné très rapidement. C'est long, mais long…
La résolution du meurtre n'a rien d'exceptionnelle, je me doutais dès le début du nom du coupable et le style est assez quelconque.
J'avais lu des romans de cet auteur il y a des années et j'en avais gardé un bon souvenir, mais aujourd'hui, soit mes goûts ont changé, soit j'ai lu beaucoup d'autres policiers me permettant de trouver celui-ci assez commun et sans grand intérêt.

Je suis mitigé sur cette série après en avoir lu quatre tomes me semble-t-il. Dans cette enquête, l'intrigue peut paraître attrayante avec une sorte de secte plus ou moins ésotérique mais cette trame est au final sous-utilisée. le déroulement est parfois difficile à suivre avec des remarques des personnages qui peuvent paraître décousues. Ce qui nuit, le plus à al série je pense reste le manque de personnalité de l'enquêteur qui reste un personnage de papier sans attaches familiales ou amicales réelles et qui reste très froid.

Ngaio Marsh est une autrice néozélandaise de romans policiers, contemporaine et rivale d'Agatha Christie. Ces 2 autrices sont souvent considérées comme les pionnières du cosy mystery.

Mort en Extase est le 4ème tome de la série figurant Roderick Alleyn, inspecteur à Scotland Yard et Nigel Bathgate, journaliste et ami d'Alleyn.

L'intrigue commence dans une Eglise de Londres où se célèbre un culte particulier. Miss Cara Quayne meurt pendant une cérémonie, empoisonnée. Seuls le prêtre, les acolytes et les initiés ont pu verser le poison dans le calice.

J'ai beaucoup aimé les différents suspects : ils ont tous plus ou moins quelque chose à cacher, et l'inspecteur doit voir au-delà de leurs mensonges. Ngaio Marsh a su tisser une intrigue dense , où on peut soupçonner tour à tour tous les personnages. La plupart sont antipathiques, sans pour autant être caricaturaux.

Il y a une similitude de style entre Ngaio Marsh et Agatha Christie, et l'influence de Sir Arthur Conan Doyle est également perceptible, notamment dans le duo Alleyn/Bathgate qui rappelle Holmes/Watson.

J'ai adoré la pointe d'humour (voir citation en 3ème image).

J'avais beaucoup apprécié les tomes 1 et 2 . J'ai un peu moins aimé ce tome, peut-être à cause des passages un peu longs de description du culte. Mais cela ne m'empêchera pas de lire les suivants.

Je conseille aux amateurs de Sherlock Holmes et d'Hercule Poirot de découvrir également cette série.
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Je continue de découvrir de nouveaux polars anglais à l'ancienne recherchant le plaisir que j'éprouvais adolescent en lisant Agatha Christie. C'est le premier roman de cette auteur que je lis : ce fut divertissant . le duo formé par le journaliste témoin et l'enquêteur fonctionne bien. Pourquoi pas en lire un autre ?

J'avais été un peu déçue par le précédent tome mais je dois reconnaître que j'ai adoré celui ci. L'idée d'une église obscure dans une ruelle obscure est réellement excellente et j'ai beaucoup apprécié les descriptions du culte, notamment de l'extase connue par les fidèles. Les suspects sont légion et Alleyn aura beaucoup à faire pour découvrir le meurtrier. Les trépidations sont comme toujours bien rythmées et j'aime beaucoup les petites mesquineries auxquelles se livrent les différents personnages. Comme toujours, Alleyn peut compter sur l'aide de ses amis pour découvrir la vérité entre le faux culte, le trafic de drogues et les intérêts divers... Une fois de plus, je n'ai pas découvert l'identité du coupable

Ce que j'aime : le rythme de l'histoire, la manière dont le culte est décrit

Ce que j'aime moins : j'avoue que j'imaginais un autre coupable

Pour résumer

Une excellente enquête enrichie de descriptions très vivantes

Ma note

8/10
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Je vous emmène à la rencontre d'une auteure néo-zélandaise, contemporaine d'Agatha Christie et écrivant dans le même registre : le roman policier. Et si Ngaïo Marsh est originaire des antipodes, c'est à Londres qu'elle situe l'action de ses romans, dont celui que je viens de terminer, quatrième d'une série dont les tomes peuvent visiblement se lire de manière indépendante.

Nous y rencontrons l'inspecteur Roderick Alleyn, dont ce n'est donc pas la première affaire, et Nigel Bathgate, autre moitié de ce duo d'enquêteurs, journaliste présent le soir du meurtre. Car oui, il s'agit bien ici de découvrir pourquoi une jeune femme, qui participait avec d'autres à une célébration rituelle aux allures quelques peu sectaires, meurt en cours de cérémonie. 

Pendant un peu plus de 370 pages, nous suivons donc l'évolution de l'enquête, et nous penchons sur les différents protagonistes et, dès lors suspects, de cette mortelle soirée, avant d'arriver, dans les dernières pages, à la résolution du meurtre.

J'ai apprécié ce voyage dans la cité londonienne, en compagnie de ce duo atypique. Ce roman se lit aisément, son rythme calme et cette enquête faite de déductions et réflexions m'ont convenu. J'aime beaucoup les thrillers et les polars noirs, mais celui-ci m'a semblé rafraîchissant, pas tant à cause de l'enquêteur Alleyn, que j'ai finalement trouvé assez lisse, que pour la façon dont ont été campés les suspects, tous truculents dans leur description. En résumé, un moment de lecture agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

Déception...
J'avais trouvé les 3 premières enquêtes de l'inspecteur Alleyn divertissantes, mais sans plus. Mais quel ennui avec celle-ci !

Les personnages sont caricaturaux, et le cadre du meurtre, le temple d'une secte, réunit tous les poncifs du genre.
Quant à la résolution, elle est bien loin d'être intéressante. Réunir tous les suspects en les écoutant à leur insu, en espérant qu'ils vont se disputer et que la solution va apparaître d'elle-même ne me paraît pas très efficace pour le plaisir du lecteur. le fin limier ne paraît pas si perspicace...

Décidément, présenter Ngaio Marsh comme la grande rivale d'Agatha Christie, c'est un peu fort.
L'écriture est bien moins agréable à lire, l'enquêteur manque un peu de personnalité, et l'intrigue a mal vieilli, pétrie des préjugés de son époque qui sont au minimum dérangeants aujourd'hui.

Voici une petite enquête que j'ai bien aimé.

Personnellement, ce n'est pas un coup de coeur mais j'ai apprécié ce moment de lecture qui détend. Les personnages sont agréables à découvrir et j'ai aimé découvrir leurs personnalités. de plus, l'enquête est intéressante. Ce n'est pas la plus complexe qui existe mais elle reste prenante.

Je pense que j'aurais peut-être dû lire les tomes précédents avant pour mieux cerner les protagonistes principaux. Je vais réparer cela comme ils sont dans ma pal.

Pour l'écriture de l'autrice, j'ai beaucoup aimé car c'est fluide et idéal pour passer un excellent moment de lecture.

Bref, c'est un bon roman que je conseille.

Je remercie Babelio et les éditions l'Archipel pour cette lecture

On surnomme souvent Ngaio Marsh, "l'Agatha Christie néo-zélandaise". Elles sont en effet contemporaines, ont écrit toutes les deux des romans policiers dans lesquels on retrouve un héros récurrent.

Ses livres étaient depuis longtemps introuvables en français et Archipoche a eu la bonne idée de les rééditer dernièrement. J'étais donc ravie de recevoir, dans le cadre d'une Masse Critique Babelio, la nouvelle édition de Mort en extase. Il s'agit du quatrième tome des enquêtes de Roderick Alleyn, inspecteur à Scotland Yard.

Le récit commence un soir pluvieux à Londres, où quelques fidèles se pressent devant le temple de la Flamme sacrée. Cette église abrite une petite secte, assez confidentielle, fondée par le prêtre Jasper Garnette, qui demeure sur place. le journaliste Nigel Bathgate, qui habite dans la rue, s'y engouffre à son tour. Au cours de la cérémonie, une coupe passe de main en main parmi les initiés et lorsque l'Élue boit son contenu, elle tombe, non pas en extase, mais morte. Bathgate prévient aussitôt l'inspecteur Alleyn, qui va mener l'enquête.

L'histoire commençait bien et j'étais curieuse de suivre l'enquête, malheureusement je me suis pas mal ennuyée. Les personnages sont très caricaturaux et la suite du livre n'est pas très originale : nous assistons aux interrogatoires des témoins, beaucoup de discussions entre l'inspecteur et le journaliste et peu de rebondissements. L'enquêteur n'a pas de manies particulières, comme un Sherlock Holmes ou un Hercule Poirot et j'ai raté pas mal d'allusions aux enquêtes précédentes que je n'avais pas lues. Les chapitres sont assez répétitifs. C'était néanmoins une lecture agréable et distrayante, mais sans grande originalité.

Merci aux éditions Archipoche et à Babelio pour l'envoi.


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Ce roman a été écrit en 1936, quand le politiquement correct n'était pas à la mode encore. Soit, mais ce n'est pas une excuse pour la manière dont Mme. Marsh décrit les deux garçon homosexuel : monstres (!!!) ridicules et imbéciles. Je me demande comment elle aurait présenté un aborigène de la Nouvelle-Zélande ... Heureusement - pour nous - un aborigène ne fréquentait pas la 'haute". En plus, l'histoire racontée ne présente aucun intérêt, la narration est trop repetitive et on découvre l'assassin depuis le tout début. Un échec !