Une évidence

Eh oui, ça existe peut-être aussi la régression en matière de lecture… Ce roman, c'est l'effet « pêche melba », on le voit, on en a envie, on l'ouvre et on le déguste avec une grand plaisir, bon c'est vrai qu'on le sait, il y a un peu trop de crème, un peu trop de sucre et c'est pas trop bon pour la ligne, mais voilà, on s'est fait plaisir, on a passé un bon moment, on a oublié son quotidien pas toujours sexy, on a été touché par des personnages toujours attachants, on a été embarqué dans cette histoire d'amour somme toute assez originale, on a vibré à l'énoncé des sentiments, on a vécu des états d'âme, on a été pas mal ému dans les dernières pages. Bref, la littérature qu'est-ce que c'est ? La vraie, la bonne ?
Dans ma bibliothèque il y a un grand pourcentage de livres de « littérature » que j'ai achetés et que j'ai abandonnés au bout de 3 chapitres, ils sont là, dans les rayons, à prendre la poussière, les mots qu'ils renferment n'ont pas résonné… Les romans d'Agnès Martin-Lugand y sont aussi, mais eux ont été lus, ils ont apporté du plaisir, ils ont questionné ma perception des rapports humains, ils ont livré leur message.
Certains livres accompagnent le lecteur avec plus de simplicité que d'autres, moins de prétention et moins de sombres mystères. C'est le cas pour ce nouveau roman de A M-L que je recommande à tous ceux qui ont aimé les précédents, son auteur sait faire !