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EAN : 9782749934778
380 pages
Michel Lafon (21/03/2019)
  Existe en édition audio
4.16/5   2884 notes
Résumé :
Reine mène une vie heureuse qu'elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant.
Une vie parfaite si elle n'était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats...
Faut-il se délivrer du passé pour écrire l'avenir ?


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Critiques, Analyses et Avis (399) Voir plus Ajouter une critique
4,16

sur 2884 notes
C'est le deuxième roman que je lis de l'auteure, et je reconnais que j'ai passé un bon moment de détente, esprit vacances à St Malo ! Voilà, ça m'a fait du bien de découvrir une histoire qui provoque quelques émotions, fait oublier le quotidien, même si certains passages sont un peu édulcorés, et d'autres un peu prévisibles. Mon fils au même âge ne se comportait pas vraiment ainsi, même s'il existe beaucoup d'amour entre nous. Mais mon fils n'est pas un personnage de roman !
Pour le reste, je retiendrai qu'une mère trouve toujours des ressources insoupçonnées pour ses enfants, gars ou filles, et pas seulement dans les romans.

Un joli moment de lecture, pas forcément de littérature, mais qui donne envie de se blottir sous la couette en entendant la pluie battre les volets, ce que j'ai fait !
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Reine travaille dans une agence de communication à Rouen. Elle élève seule son fils, aujourd'hui âgé de dix-sept ans. Lorsque son associé l'envoie chez un client à Saint-Malo, elle est loin de se douter que le passé va soudain lui sauter à la gorge et qu'elle va se retrouver face au père de son fils. Son précaire équilibre vole en éclats, surtout lorsqu'elle finit par décider de confronter le père et le fils, et dès lors que se pose avec une nouvelle acuité la question de ses choix amoureux.


Dieu que ces personnages m'ont agacée ! Je n'ai à vrai dire pas réussi à me laisser emporter par cette histoire dont j'ai trouvé les contorsions assez improbables et même ennuyeuses. Mais, surtout, j'ai eu constamment envie de secouer ses protagonistes, exaspérants d'indécision et d'auto-apitoiement, qui se mettent tour à tour à piquer leur crise, avant que tout rentre parfaitement dans l'ordre en un extraordinaire happy-end. Petit sourire juste en passant : avez-vous remarqué la prédilection des castings de romans sentimentaux pour les yeux gris et verts ?


En conclusion, une seule évidence : au vu de son succès, ce roman qui m'a fait osciller entre irritation et ennui a été écrit pour d'autres que moi.
Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Si je lis de moins en moins de romance, j'aime bien retrouver de temps en temps la jolie plume d'Agnès Martin-Lugand. Grâce à "Une évidence", je viens de m'octroyer une agréable pause livresque, dans laquelle j'ai de surcroît retrouver un peu de ma Normandie natale.

L'histoire se déroule entre Rouen et Saint-Malo, nous y suivons Reine, toute jeune quarantenaire, mère célibataire d'un ado de dix-sept ans (Noé), qui dirige une agence de communication avec son meilleur ami (Paul) à Rouen. Lorsqu'elle se déplace à Saint-Malo dans le cadre de son travail, elle fait d'abord connaissance avec Pacôme, à qui elle expose son projet pour sa boîte. Alors qu'ils se rapprochent l'un l'autre, Pacôme lui présente son associé, Nicolas, qui s'avère être le père de Noé... Reine, empêtrée dans ses mensonges depuis presque dix-huit ans, se retrouve face à une situation ingérable...

La narration à la première personne nous permet d'être au plus près de Reine. Nous la voyons d'abord s'enliser dans ses mensonges. Sa situation d'il y a dix-huit ans nous permet de comprendre ses décisions du moment, celles qui l'ont protégées elle et son fils. Nous la voyons y faire face finalement avec bravoure, prendre ses responsabilités et assumer pleinement.

Agnès Martin-Lugand campe superbement son personnage, aussi bien dans ses retranchements intérieurs que dans le contexte environnemental. La ville de Saint-Malo, notamment, est joliment mise en valeur.

Je reproche un peu à l'autrice d'avoir voulu faire un peu trop dans le larmoyant. Cela aurait pu fonctionner et me toucher davantage si les problèmes ne s'étaient pas résolus aussi rapidement, si les pardons n'avaient pas été accordés aussi facilement, et c'est ce qui a rendu, pour moi, ce côté tragique trop peu crédible. Les sentiments des uns envers les autres changent également sans grande transition, là encore je n'ai pas pu y croire.

Alors si je n'ai pas vraiment été touchée par cette palette de personnages pourtant attirants, j'ai tout de même eu beaucoup d'empathie pour eux. Si j'ai trouvé que les événements prenaient trop facilement et trop rapidement la bonne direction, j'ai tout de même passé un doux moment de lecture. La plume de l'autrice, simple et bienveillante, est toujours aussi agréable.

Ce n'est pas un livre qui me marquera à vie, et même s'il est fort probable que je l'oublie assez vite (trame, personnages), j'en garderai tout de même un joli souvenir : le souvenir d'un agréable et doux moment de lecture.
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Quel plaisir de retrouver la plume de cette auteure! Agnès Martin-Lugand a le don pour raconter des histoires de vies ordinaires et les rendre extraordinaires. Elle a cette capacité à transmettre une multitude d'émotions à travers ses mots: tristesse, joie, colère, espoir, peine... Les personnages sont terriblement attachants, on les aime, on se sent bien avec eux et on n'a vraiment pas envie de les quitter. de Rouen à Saint-Malo avec la mer, les embruns, son Histoire, on va suivre Reine dans ses questionnements, dans sa vie, sa relation avec son fils. Elle est en plein yoyo sentimental, hésite, a peur (peur d'être heureuse? Malheureuse?) Beaucoup d'hommes gravitent autour d'elle, chacun a son importance d'une manière différente dans sa vie.
J'ai adoré le lien qu'unit Reine à son fils, un lien indéfectible d'une mère pour son enfant mais c'est un enfant qui n'en est plus un et qu'elle va devoir laisser partir. Et quand le passé refait surface, les mensonges éclatent. La vérité est-elle toujours bonne à dire? Ou est-ce trop tard? Peut-on réécrire l'histoire? Même si j'ai trouvé certains passages prévisibles, j'ai beaucoup aimé ce joli roman. La révélation finale m'a quant à elle énormément émue car je ne l'ai pas vu venir. Agnès Martin Lugand signe encore une fois un joli roman. (...)

Ma page Facebook Au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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Reine a eu Noé à 23 ans. Il a maintenant 17 ans.
Son amoureux était parti en Inde pour une ONG, il devait rentrer bientôt et ils auraient continué leur histoire.
Pas de chance pour Reine, il lui téléphone pour lui annoncer qu'il est amoureux d'une autre. Elle est tellement dépitée qu'elle ne lui annonce pas qu'elle est enceinte.
On la retrouve à Saint-Malo lors d'un rendez-vous d'affaires où elle rencontre le père de son fils. Complications que tout cela !
Agnès Martin-Lugand construit un roman avec de l'amour, de l'amour-amitié . de nombreuses scènes se déroulent dans la belle cité de Saint-Malo où l'auteur nous rappelle le très beau roman historique du temps de Colbert " Ces messieurs de Saint-Malo".
Elle excelle toujours dans les scènes intimes qui sonnent très vraies.
L'auteure décortique très bien les caractères de ses personnages. Je place toujours cela sur le compte de son ancien métier de psychologue.
Elle a évolué dans les relations avec les parents des jeunes adultes. La maman est maintenant très bienveillante alors que dans ses premiers livres, les parents étaient ressentis comme encombrants et empêcheurs de tourner en rond. Je remarque cela car j'ai l'âge des parents finalement et je suis contente qu'elle les ait remis à l'honneur.
Voilà une auteure que j'apprécie beaucoup même si certaines situations sont cousues de fil blanc mais pas tant que ça, quelques petits mystères subsistent vers la fin.
J'ai lu tous ses romans sauf le dernier. On peut dire que suis fan.
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critiques presse (4)
LaProvence
17 novembre 2020
Le roman, sorti en poche cette année, touche à la complicité mère-fils dans une société qui se modernise.
Lire la critique sur le site : LaProvence
LeJournaldeQuebec
05 août 2019
Romancière au succès éclatant, dont la plume sensible décrit très bien les hauts et les bas des relations humaines, la Française Agnès Martin-Lugand propose une difficile quête intime – celle de se délivrer d’un lourd passé – dans son nouveau roman, Une évidence.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeSoir
29 avril 2019
Une « belle » histoire pour montrer que les secrets, c’est jamais bon.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Elle
26 avril 2019
L’auteure des Gens heureux lisent et boivent du café [...] écrit ici son affection pour la ville où ses parents l’emmenaient enfant, et à laquelle elle voue un tel respect que, longtemps, elle s’est interdit d’y asseoir l’intrigue de l’un de ses livres.
Lire la critique sur le site : Elle
Citations et extraits (132) Voir plus Ajouter une citation
✔️Mon ressenti : J’adore les romans de l’auteure. Elle a le don de m’emporter complètement dans les histoires qu’elle écrit dès les premières pages.
En ouvrant ce roman, j’ai donc beaucoup d’attentes… Et une fois encore Agnès Martin-Lugand ne m’a pas déçue.

Pour l’histoire, on découvre Reine, une maman célibataire. Elle élève Noé, jeune homme de 17 ans qui n’a jamais connu son père. Il peut néanmoins compter sur Paul, l’associé de sa mère, qui l’a connu dès sa naissance. Reine va se rendre à Saint Malo pour le travail et elle va vivre quelque chose qui l’a toujours terrifiée.

La plume d’Agnès est incroyablement addictive. Le personnage de Reine est fragile et fort en même temps. Comme c’est elle qui nous raconte son histoire, on la vit pleinement, et on a même par moment envie d’y entrer pour la soutenir. J’ai eu peur que la fin soit un peu trop évidente, mais même là-dessus Agnès a réussi à me surprendre. En bref une excellente lecture !
Si vous aimez vous attacher aux personnages, n’hésitez pas…
Enfin je vous mets en garde, on regrette de le refermer.
Bravo Agnès !
En plus, j’ai vraiment envie d’aller faire un tour à Saint-Malo maintenant ;-)
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Ça faisait mal d’aimer. Peu importe qui on aime. On perd toujours ceux qu’on aime. On finit par perdre ses parents, le plus tard possible tant qu’à faire. Mais j’avais tendance à croire que, même à plus de soixante-dix ans, perdre ses parents était violent et douloureux. Je n’oublierais jamais le chagrin de mon père devant le cercueil de ma grand-mère. On ne fait pas des enfants pour les garder près de soi, on doit les laisser partir pour qu’ils vivent leur vie. Alors, même si le plus beau des bonheurs, c’est qu’ils existent, on a mal de les aimer. Aimer d’amour. Aimer un homme. Aimer une femme. Un jour, on perd cet être aimé, désiré, avec une séparation, avec la mort. Et ça fait mal, ça fait toujours mal, ça arrache un bout de soi.
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Est-ce qu’un beau matin, on se réveille, on voit son enfant et on réalise qu’à partir de maintenant, c’est d’égal à égal, d’adulte à adulte ? On réalise qu’on a perdu son bébé, même si au fond de notre cœur, il le reste jusqu’à la fin de nos jours, simplement on n’a plus le droit de le lui dire, de lui en faire la démonstration, sous peine de le vexer, sous peine qu’il revendique plus fort son indépendance.
Commenter  J’apprécie          200
J'avais véritablement un homme en face de moi; mon fils était un homme. Je devais me le répéter quotidiennement. est-ce que cela se passait de cette façon pour chaque mère ? Est-ce qu'un beau matin, on se réveille, on voit son enfant et on réalise qu'à partir de maintenant, c'est d'égal à égal, d'adulte à adulte ? On réalise qu'on a perdu son bébé, même si au fond de notre cœur, il le reste jusqu'à la fin de nos jours, simplement on n'a plus le droit de le lui dire, de lui en faire la démonstration, sous peine de le vexer, sous peine qu'il revendique plus fort son indépendance.
page 294.
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Un blanc bien naturel finit par s'installer. Noé regardait la mer, Nicolas le regardait et, moi, je les regardais tour à tour. Ils s'étaient rencontrés, je sentais qu'avant de parler de lien ou d'affection, un respect mutuel était en train de se créer.
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Vidéo de Agnès Martin-Lugand
A l'occasion de la parution en livre audio de 'Les gens heureux lisent et boivent du café' (Lizzie), l'autrice Agnès Martin-Lugand nous présente en quelques mots ce livre audio, à travers la critique d'une lectrice Babelio.
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