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3,49

sur 94 notes
Plus dure sera la chute ! ('tention CA SPOILE!)

Ça résume assez bien l'objectif de ce petit bouquin. Ça arrive parfois dans notre monde en fait. Vous avez une vie qui roule dans la société. Vous êtes plutôt à l'aise, vous avez un super boulot, plein de relations, des hobbies, des loisirs. Mais il y a du sable en grain qui guette...

Le gros intérêt du livre réside, à mon avis, dans la description de l'état « normal » de cette société presque « cyborgisée ». On n'est pas loin d'avoir atteint la fameuse Singularité Technologique si chère à Vernor Vinge, tellement le pouvoir du pékin lambda de la rue sur son environnement réalistico-virtuel est important. Les gens sont tellement nano-imprégnés que la masse de métal qu'ils contiennent doit égaler la masse organique. Toutes les contraintes imposées à leur pauvre corps ont été mises sous verre dans les musées, y compris la vieillesse et la mort. le voyage physique est ultra rapide, autrement on peut s'holo-incarner n'importe où avec son environnement. Et comme un cerveau de neurones n'est pas suffisant, on l'aide avec des cortèges entiers de conseillers virtuels qui grandissent avec les gens, et en plus les services sont fournis par des sortes de sous-humains fabriqués en usine (qui m'ont rappelé les Azis de Carolyn J. Cherry).
On est en contact avec des gens proches de ceux décrits par Vinge dans La Captive du Temps Perdu ou des Aristoïs de Walter John Williams.

Mais tout n'est pas parfait dans ce monde. Déjà il y a des menaces extérieures, des sortes de nanotrucs qui ont perdu les pédales et qui peuvent vous zigouiller à la mode Tarantino (un peu de sang quoi). Remède pire que le mal : une surveillance de tous les instants de tout le monde par les garants de l'intégrité de la société (les gouvernants chinois vont adorer). Autre écueil : puisque tout le monde vit plus vieux que les séquoias, il ne fait pas bon faire des gamins. La naissance et l'enfance sont devenues aussi rares que la neige au Sahara, parfaitement codifiés, réglementés, technologiquement maîtrisés, brrrr ! Des montagnes de grains de sable potentielles.
Et c'est là que je vais dire ce que tout le monde a déjà dit : NON ! l'enfance n'est pas le sujet central de ce roman, contrairement à ce que peuvent laisser croire le titre français et le quatrième de couverture. le titre original est plus approprié « We were out of our minds with joy ». Car quand le grain de sable est passé, vous voyez les choses autrement.

Tout ça nous est présenté à travers l'histoire d'amour entre Éléonora et Sam. C'est leur histoire que j'ai trouvé assez banale, sans être inintéressante. Mais à travers eux, je ne m'intéressais qu'à leur univers.
La fin, aussi, manque de percutant.
Mais le passage « grain de sable » est sordidement formidable à lire. le meilleur morceau de l'ouvrage.

Niveau qualité, L'enfance Attribuée ne détonne pas dans la collection UHL du Bélial'. Il vaut bien la peine d'être lu.
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Une belle découverte, je l'ai lu d'une traite.

Une histoire intéressante et fort bien ficelée. On se demande où l'auteur va nous amener jusqu'à ce que tout bascule…

L'intrigue gagne en intensité vers la fin

Dans l'ensemble un bon moment de lecture.




Challenge mauvais genres 2020
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Ce texte est une longue nouvelle qui m'a plutôt laissée sur ma faim. J'ai eu l'impression que l'auteur avait changé son projet en cours de route, pas qu'il l'avait fait évolué au fil de l'histoire, mais carrément abandonné, sans se relire en plus. L'univers dans lequel se déroule l'histoire est intéressant et le lecteur le découvre très progressivement. Mais dans l'histoire elle-même les incohérences internes non motivées sont lassantes : Sam et Eleanor rompent, puis se marient au paragraphe suivant. Un bébé est proposé au couple, cela leur fait peur, ils en discutent et décident de refuser. Rebelote, au paragraphe suivant ils sont en train de donner leur ADN pour faire leur bébé.
L'univers de cette histoire est un monde dont les habitants vivent très vieux, du coup plus personne ne fait de bébés de façon ordinaire, et où les ordinateurs, les hologrammes, les nanotechnologies et les IA ont une place énorme. le bémol, c'est que les gens peuvent être aussi infectés par des virus ou des bactéries ou on ne sait quoi et régresser au stade d'humain ordinaire en gros. C'est ce qui arrive à Sam lors d'un contrôle de routine par des sangsues intelligentes. Et bien sûr c'est irréparable, l'ADN de Sam doit être reprogrammé et il n'est pas question qu'il le donne au futur bébé. Je sais bien qu'il faut de tout pour faire un monde mais j'ai du mal à accrocher à un univers dystopique dans lequel personne ne se révolte (bon, Sam déprime, surtout d'ailleurs parce qu'il a perdu Henry, son assistant personnel) et où tout le monde accepte sans broncher que les sangsues intelligentes qui n'avaient aucune raison de bugger, buggent et contaminent Sam. Pas d'enquête, pas d'indemnisation, basta, passez votre chemin, y a rien à voir. Si le but, possible, était de montrer à quel point Sam et Eleanor sont immergés dans ce monde qu'ils n'en voient pas les points faibles même quand ils en sont victimes, c'est raté ! Une lecture frustrante et peu convaincante.
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Je lis peu de SF. Néanmoins de temps en temps, depuis que j'ai découvert cette maison d'édition ("une heure lumière"), je lis un peu de SF. Ces livres sont courts (prévus pour 1 heure de lecture à condition d'être rapide) et me vont parfaitement. C'est-à-dire que je ne suis pas fan de SF donc plus longs, il est possible que je ne m'arrêterais pas à ces livres. En revanche je peux comprendre qu'on puisse trouver courts, voire trop courts ces romans. A peine le monde est-il créé que l'histoire s'achève.... Mais moi ça me plait bien, dans ce style de littérature, j'aime qu'on me laisse imaginer, deviner etc.
Pour revenir à ce roman qui m'a bien plu, on est dans un futur proche (2092). L'être humain a la faculté de se régénérer. Les hologrammes et les IA sont monnaie courante. L'être humain a colonisé les planètes voisines.
On suit un couple, elle très haut placée dans la hiérarchie de cette société, lui plus artiste, amoureux.
J'ai aimé la description par petites touches fugaces de la société dans laquelle ils vivent. Et du danger du tout technologique.... Mention particulière aux dernières pages qui nous replongent dans la réalité !
Ah oui, le titre.... Vous aurez compris, naissances très très encadrées. Avoir un enfant est réservé aux plus "méritants".... La description de l'"orphelinat" est incroyable !
Un bon moment de lecture SF entre deux livres plus réalistes, ça me va très bien !
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Dans un futur un peu lointain, Sam, artiste et Eleanor, politicienne, reçoivent l'autorisation d'avoir un bébé. Maintenant que les traitements permettent d'avoir une belle et longue vie, la procréation est interdite car la planète est déjà surpeuplée. Ce bébé est un véritable miracle pour eux. Malheureusement, il y a un petit couac...
Le début est un peu lent à décrire la relation entre Sam et Eleanor, pourtant on reste à l'extérieur, peu de sentiments (bon, on n'est pas dans une romance). David Marusek s'engage aussi à dépeindre cette époque avec les améliorations et technologies qui l'accompagnent. L'homme peut vivre très longtemps maintenant, ce qui amène quelques inconvénients (mineurs). Il y a aussi la possibilité d'assister virtuellement à une réunion ou de voir son enfant avant le coucher (belle évolution du FaceTime). On aperçoit discrètement ces hommes rejetés, ces puants qui ne font plus partie de l'élite.
La chute est terrible pour Sam et ce retour à la norme pour lui qui s'apparente à une terrible injustice. Quand on vole, tout est tellement beau qu'on n'a plus envie de marcher...
Un monde qui fait un peu froid dans le dos... Une lecture intrigante qui fait réfléchir sur notre avenir.
(Lu dans l'ancienne édition)
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on va faire un peu de SF avec un bref récit signé David Marusek et titré L'enfance attribuée.

Or donc, Sam, designer-artiste de talent, fait la rencontre d'Eleanor, femme politique sur l'autoroute du succès. Ils ont une liaison, se marient…

-Chais pas si c'est moi, mais ça ne ressemble pas du tout à de la SF, ce que tu racontes, là. On dirait n'importe quelle histoire d'amour de n'importe quel roman.

-Rhâââh, mais laisse-moi finir ! Ils se marient et obtiennent un permis de bébé, de façon tout à fait surprenante et inopinée.

-T'appelles ça « un permis de bébé » ?

-Mais oui ! En effet, la planète est surpeuplée, les gens sont devenus quasi immortels, la reproduction est donc sévèrement encadrée. Seuls ont des enfants ceux qui en reçoivent l'autorisation. Ca sent plus la SF pour toi, maintenant ?

-Rhôôôh, ça va, ça va. J'ai rarement vu un titre aussi mauvais, en tout cas.

-C'est-à-dire ?

-Bah il colle pas du tout à l'histoire ! Tu me parles de surpopulation, d'immortalité, et quand je lis le titre, je me dis « ça va parler de la souffrance et de la folie qu'engendre la parentalité » et en fait… pas du tout ! On ne parle même pas de l'enfance ! il a lu le bouquin, le monsieur ou la madame qui a trouvé le titre ? C'est quoi, ce travail ?

-Moui, c'est pas faux… le roman constitue en réalité une dystopie et n'aborde jamais ou presque l'enfance à proprement parler. Toute la première partie expose le fonctionnement de cette société du futur. Et la seconde comment cette société dysfonctionne.

-J'ai pas aimé.

-Pourquoi ?

-Parce que les textes secs, ça m'énerve. Toute la première partie ne contient aucun sentiment fort.

-Mais c'est normal ! Sam est tellement immergé dans le système qu'il ne voit pas en quoi il est cruel.

-Mais même dans la seconde partie, il n'y a pas d'émotion puissante ! Et puis, je garde une impression d'inachevé. Dans ce monde, il existe des menaces terrifiantes, les maladies horribles, les meurtres par les ennemis et rien n'est explicité là-dessus. Je le regrette amèrement, parce que cela aurait donné plus de corps, plus de réalité à cette société. Je me demande comment on en est arrivé là, comment ça fonctionne exactement, je n'obtiens pas de réponse et je suis désappointée.

-De mon côté, j'avais peur que certains mystères ne soient pas éclaircis, mais ils le sont, ouf ! J'étais soulagée.

-La conclusion ne me satisfait pas non plus. En fait, les meilleurs moments se trouvent quand Sam raconte comment les effets des nano-organismes et sa relation avec Henry, son intelligence artificielle rien qu'à lui. Ca, c'était intéressant, cette voix avec qui tu discutes dans ta tête.

-Oui, c'était une idée pas mal, ça. Bref, un texte intéressant sur plusieurs aspects…

-Et frustrant sur d'autres. »
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C'est BRILLANT !

Alors oui, pendant la première moitié, je me suis fait largement ch***, à me demander ce que je faisais là, à lire une histoire d'amour dans une société apparemment parfaite, qui me gonflait, pour tout dire.

Pendant toute la première moitié, j'ai lu l'histoire comme si c'était "naturel", et "normal", ce qu'ils vivent. A aucun moment il ne m'a effleuré l'esprit que si c'était une dystopie, c'était pour une bonne raison. Il est vrai que le titre français induit largement en erreur.

Du coup, c'est drôlement bien écrit (et bien traduit). Parce que je ne me suis rendu compte de l'horreur de cette société qu'en lisant la suite...



BRILLANT, je vous dis !
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L'envers du décor.

Fin du XXIe siècle. Les traitements anti-vieillissement ont rendus les humains quasi-immortels. Dans ce futur aux allures dystopiques, deux êtres vont se rencontrer et s'aimer.

Je suis plutôt mitigée sur cette novella. Nous suivons Sam Harger, un artiste, dans un monde faussement paradisiaque. Les individus sont génétiquement modifiés pour vivre plus longtemps et ils sont numériquement améliorés pour simplifier leur quotidien.

Sa rencontre avec Eleanor Starke, avocate ambitieuse, est un coup de foudre partagé. Ce bonheur semble amené à s'accroître lorsque un permis pour avoir un enfant leur est accordé. C'est un privilège rarissime dans ce monde surpeuplé.

J'ai trouvé que cette novella était très longue. Elle se contente, sur sa majorité, de décrire le monde où évolue le personnage principal. Si le principe est intéressant au début, il s'avère lassant durant le reste de la novella. C'est seulement sur les cinquante dernières pages qu'elle devient intéressante.

Bref, cette novella aurait gagné à être plus courte et à se concentrer plus sur l'aspect dystopique de ce monde.
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David Marusek, à travers ce livre nous présente une société futuriste dans laquelle l'humain touche à l'immortalité et où la procréation est interdite. A travers la relation de Sam et Lea, on frôle les rouages d'une société surveillée au possible. Pour le couple, tout va pour le mieux. Ils s'aiment, s'affiche dans les news people et vont avoir la chance inouïe d'accueillir un enfant.
J'ai apprécie ma lecture, mais j'en sors un peu frustrée. Frustrée parce que l'auteur, à travers ce récit ultra court lu d'une traite, ne fait que survoler son concept de société. On sent bien que quand çà va, tout va, mais que le moindre problème fait tout dérailler sans retour en arrière possible. J'aurais aimé aller plus loin dans le concept, explorer plus profond cette société contrôlé par des intelligences artificielles soumises à des bugs. J'aurais aimé mieux connaitre Lea et Sam, leur passé, mais aussi leur avenir après le bug. Et qu'en est-il du reste de la population ?
J'ai plus deviné certaines choses, sans avoir de confirmation dans le livre quant à l'organisation de cette société.
Au final, si j'ai aimé ce livre, j'en suis ressortie avec la curiosité d'en savoir plus, malheureusement impossible à assouvir.
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Je fais une pause sur le gros pavé des Lions d'Al-Rassan de Guy Gavriel Kay pour lire cette petite nouveauté de la collection Heure-Lumière du Bélial : L'enfance attribuée de David Marusek. A cette occasion, j'ai profité de l'opération de l'éditeur pour obtenir le Hors-Série dont la lecture est également bientôt prévue. Je ne connaissais pas du tout l'auteur David Marusek : un seul de ses quatre romans, Un paradis d'enfer a été publié en 2008 aux Presses de la cité tandis qu'une autre de ses novellas, The wedding album ne devrait pas tarder à paraître dans la collection Heure-Lumière.

A la fin du XXIème siècle, l'artiste américain Sam Harger « rencontre » lors d'une soirée chez un ami, l'intrigante Eleanor Starke. Tous les deux tombent alors amoureux : lui vit aux Etats-Unis tandis qu'elle, menant une carrière politique, voyage à travers le monde. Mais, cela n'empêche pas les amoureux de se retrouver via hologramme interposé. Leur couple évolue de manière traditionnelle jusqu'au mariage et au bébé. Oui car Sam et Eléonore est un couple privilégié. Dans un monde où les adultes ne vieillissent plus grâce au développement poussée de la médecine, les « naissances » sont strictement contrôlées au point que seuls un millier d'enfants « voie le jour » aux Etats-Unis…

Une société qui repose entièrement sur les technologies…

Les technologies développées dans la novella semblent au premier regard apporter un véritable confort aux individus tout en leur donnant l'illusion d'un contrôle sur leur environnement :

- Ils s'affranchissent ainsi de la géographie : si les avions existent toujours pour se rendre d'un point à un autre de la planète, c'est bien le système holographique qui permet aux individus de se rencontrer sans être là physiquement. Lors de la fête de son ami, Sam Harger était le seul invité à être réellement présent puisque les autres individus étaient des hologrammes.
- Ils se libèrent du vieillissement du corps : la médecine est tellement développée que les individus qui la pratiquent deviennent immortels dans le sens où il est possible non seulement d'éliminer les maladies dû au vieillissement mais de choisir son âge d'apparence.
- Ils s'octroyent du temps libre en laissant leur IA gérer toute la logistique : celui de Sam Harger se prénomme Henry et il a fusionné physiquement avec lui, c'est à dire que l'IA connaît ses pensées mais anticipe également tous ses besoins. Henry s'occupe de toutes les formalités administratives, répond aux appels, etc… Si l'être humain s'affranchit ainsi de cette charge mentale, il demeure en revanche dépendant vis à vis de son IA et perd son autonomie.

… et qui finalement se veut dystopique

Les êtres humains sont tellement devenus dépendants de ces technologies qu'en vérité, ils ne se rendent pas compte qu'ils sont dans un société hyper-contrôlée. Sam Harger est conditionné et ne remet pas en question son fonctionnement, du moins pas immédiatement.

- le contrôle des naissances : dans une société où tous les êtres humains ont accès à l'immortalité, les naissances sont inévitablement contrôlées pour éviter une surpopulation. La procréation à l'ancienne est devenue has been : l'ADN est prélevé sur les deux parents et injecté sur une matrice pour laquelle, (eugénisme oblige!), on peut choisir ses caractéristiques futurs et son sexe! Alors, avec un titre comme « l'enfance attribuée », le lecteur était en droit de s'attendre à ce que la naissance de l'enfant de Sam et d'Eléanor soit au centre de l'intrigue. En réalité, il n'en est rien car il faut attendre plus de la moitié de la novella pour savoir ce qu'il en est.
- le contrôle des individus sous prétexte de l'existence d'une peste : si les êtres humains sont devenus pour la plupart immortels, ils sont toutefois menacés par l'existence de maladies comme une forme de peste. Ils doivent alors se soumettre à de fréquents contrôles de leur ADN pour vérifier qu'ils n'ont pas été affectés. Gare à ceux qui ont été contaminés, ceux que l'on surnomme les « altérés », puisqu'aucune compassion ne leur sera offerte : ils seront au mieux exilés, au pire tout simplement éliminés soit physiquement, soit socialement.

En conclusion, David Marusek embarque son lecteur sans ambages ni introduction au coeur de l'univers de sa novella. L'immersion est totale et l'on découvre au fur et à mesure de sa lecture cette société glaçante du XXIème siècle. le lecteur éprouve ainsi un sentiment ambivalent à l'égard de cette société dépeinte : admiratif dans un premier temps du développement technologique car après tout, les désirs inhérents à l'être humain comme l'immortalité sont comblés mais aussi glacé par le revers de la médaille et l'hyper-contrôle des individus. Ne serait-ce d'ailleurs pas là un avertissement pour notre propre société? En effet, nos téléphones portables qui nous apportent tant de confort moderne pour retrouver notre chemin grâce au GPS ou trouver le meilleur restaurant dans une ville inconnue ne pourraient-ils pas à l'avenir être des moyens détournés pour les États ou les multinationales de nous surveiller en écoutant nos conversations, lisant nos messages, suivant nos déplacements ou nos modes de consommation? Mais, peut-être est-ce déjà le cas…
Lien : https://labibliothequedaelin..
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