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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour une fan d'Albator telle que moi, ne jamais avoir lu le mange original était un oubli que je voulais réparer…

C'est chose faite avec cette intégrale de 1080 pages, reprenant les cinq mangas originaux du Captain Herlock, plus connu chez nous sous le nom d'Albator, le corsaire de l'espace.

Premières impressions ? C'est foutrement lourd, cette intégrale ! La deuxième est que les dessins ne sont pas égaux dans leur qualité…

Certains personnages semblent écrasés, comme s'ils avaient la tête trop grosse et les jambes trop courtes, notamment avec Tadashi Daiba.

Les visages manquent parfois de détails, de précisions, mais pour ce qui est des instruments de contrôle à bord de l'Arcadia (Atlantis dans l'anime), là, on est gâté en détails et en précision des dessins.

Le problème de la version manga, c'est qu'elle n'a pas de fin ! Ben oui, arrivé à la dernière page, on se retrouve avec notre corsaire qui poursuit son voyage à la recherche des Sylvidres, mais après, c'est tout, y'a plus rien, le manga n'a jamais eu de fin, lui ! Merde alors !

Comment cela se fesse-t-il ? Wiki a répondu à mes questions et je vous donne la réponse, parce que vous êtes sages…

"Les cinq volumes font office de première partie. L'histoire n'a pas encore eu de conclusion en manga jusqu'à présent. Par contre, l'adaptation en anime, Albator, le corsaire de l'espace, a une fin. L'adaptation en série d'animation Albator, le corsaire de l'espace a été réalisée alors que le manga était toujours en cours de parution, prenant de vitesse Leiji Matsumoto dans l'écriture du manga. C'est ainsi que la série fut achevée alors que le manga n'en était qu'à la moitié de l'histoire. Alors très occupé sur différents projets, Leiji Matsumoto ne termina jamais le manga, qui reste suspendu en plein milieu de l'intrigue".

À la fin de l'ouvrage, les concepteurs expliquent avoir eu du mal à choisir ce qu'il fallait mettre dedans, puisque le manga était différent de l'anime, notamment dans les noms et le scénario. Ils ont essayé de faire de leur mieux afin de ne pas trop perturber les fans de l'anime…

Je ne l'ai pas été, je me suis habituée aux véritables noms des personnages et s'il est plus facile pour les francophones d'être face à un Alfred qu'un Yattaran (celui qui fait toujours ses maquettes), je me suis vite intégrée à l'équipage et retrouver tous ces visages familiers.

C'est tout de même une société fameusement blasée de tout, que Leiji Matsumoto décrit dans son manga, puisque personne, ou si peu, ne s'inquiète de l'arrivée de la boule noire sur terre et que le premier ministre est plus intéressé par ne rien foutre, par jouer au golf ou penser à sa réélection, qu'à se battre contre les envahisseuses, qui, ne sont peut-être pas si envahisseuses que ça…

Au fil du manga, on apprendra qui elles sont vraiment, ces Sylvidres et quels sont leurs liens avec les peuples des différentes planètes et galaxies.

Si l'équipage de l'Arcadia est misogyne et pense que la place des femmes est en cuisine, ils n'en restent pas moins correct avec les trois femmes de l'équipage (la cuisinière, faut pas la faire chier non plus), même quand ils sont imbibés d'alcool (boire est dangereux pour la santé).

Oui, c'est un peu vieillot pour certaines choses, mais c'était précurseur pour d'autres, notamment le côté anticapitaliste d'Albator, sa soif de liberté, son côté écolo, anticonformiste, sa colère contre ceux qui ne bougeaient par leur cul, qui étaient des moutons et les valeurs de fraternité qu'il voulait pour tout le monde.

À son époque, qui était la nôtre au moment de la diffusion de ce manga, ce n'était pas des thèmes à la mode comme maintenant. de plus, il connaissait la valeur des femmes de son équipage, femmes qui cachent leur talent pour ne pas froisser l'égo de certains hommes… Pas avec leur capitaine balafré et ultra sexy !

Oui, Albator a vieilli, il ne plairait sans doute pas aux jeunes générations, mais je m'en fous, moi, je l'aime depuis notre première rencontre (oui, ça date !) et le lire en manga m'a fait un bien fou. C'était comme manger une madeleine, celle de Proust, qui m'a fait replonger dans mon enfance et dans l'insouciance de cet âge.

À découvrir pour celles et ceux qui aiment le corsaire de l'espace !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Capitaine Albator, le pirate de l'espace... Ou le bouquin où t'as ♫ le voilà... Albator ! le capitaine Corsaire ! Il revient... Albator ! Pour les enfants de la terre. ♫ avec bruits de pistolets lasers, qui rugit au fond de ton crâne..
— Tain ça laisse des traces...
— Je ne te le fais pas dire... C'était quand même y a plus de trente ans...
— On a les madeleines qu'on peut tu sais... c'est pas grave.

Est ce que ça vaut le coup que je fasse un coup de pitch ?
— Pense à la nouvelle génération....
— Mouais..

Donc Pitch :
2977, les hommes ont conquis la galaxie et essaimé un peu partout... Sur terre, c'est la merdasse, la terre est gouvernée par un gars incompétent crétin, faiblard et veule... Seulement soudain, un groupe de guerrières de l'espace ( ah ces bonnes femmes je te jure !) Les Sylvidres surgissent, et veulent bien sûr envahir la planète bleue... Et tout le monde s'en fout !
Tout le monde ?
Non !
Albator va s'opposer à ces foutue guerrières ! Non mais ho ! Ça va bien !

Alors bon... Pour prévenir deux trois trucs :

C'était un cadeau sapin pour mon chéri ( qui date grave !) et je dois dire qu'il m'a fallut un sacré bout de temps pour me le tortorer jusqu'au bout...
Un des problème avec ces intégrales ( ça m'avait fait le même coup avec Lady Snowblood ).
Déjà parce que le bouquin est gros et lourd, et donc pas super pratique pour lire dans lit.. ça fait mal aux bras, au ventre et aussi faut avoir des yeux de faucon pour le lire (vachte c'est écrit petit !)

C'est pas une histoire terminée... en gros t'arrive au bout (de ce gros truc) et paf... pas de fin. Bon.

Ensuite faut dire ce qu'y est.... c'est daté... tant au niveau du dessin, que d'un peu tout... y a un petit côté désuet et nostalgie... Enfin je trouve.

Pour le vaisseau d'Albator, l'Arcadia, là Matsumoto s'éclate, et ça se sent, il nous envoie de sacrées planches, cases etoussah ! Aussi bien en extérieur qu'en intérieur. Matsumoto kiffe les vaisseaux spatiaux, épicétout !

La belette est belle, ok la pommette balafrée avec plissement d'oeil d'Albator on l'a bien.. Diantre le nombre de case oeil balafre... j'ai un peu halluciné !
Oui beaucoup de case gros plan... très gros plan, vas-y fait péter la pupille... Des anachronismes rigolos (que feraient les japonais sans leur boite de ramen instantanés ? Ou leur kotatsu ? Hein je vous le demande ^^)

Si je voulais pinailler y a quand même des gros problèmes de proportion au niveau des personnages, mazette ils ont parfois des grosses têtes, ou alors ils ont pris le melon ! ^^
Bon les persos secondaires humoristiques (équipage) ne peuvent être que « moches ».

Après bon, ça date d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, et sur beaucoup de choses y a eu une évolution (scénario, dessin, place des femmes, importance des rôles secondaires, et d'autres trucs...)

Mais il serait bon que la jeune génération se penche sur Albator pour les idées qu'il véhicule, pour ses valeurs ça serait bien... Parce que notre Albator bin, dans le genre écolo, anti capitaliste (et bien d'autre choses) il se pose bien là... Faut dire sur terre il est entouré de débiles ! Et de tout ce qu'il déteste, et qui va contre ses valeurs ... Ne serait-ce pas un ti brûlot l'Albator ?
Nan j'ai été élevé avec de bons messages ! ^^

♫ le voilà Albator ! ♫

C'est une pierre angulaire dans l'imaginaire de beaucoup... il est important, il a marqué...

C'est à découvrir, redécouvrir (pour ceux qui n'auraient vu que l'animé, qui lui a une fin) et objectivement c'était pas désagréable du tout. Ça se laisse lire... Même si ça m'a pris une éternité, c'était pas tant le contenu, mais plutôt le contenant...
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C'est assez étrange à lire car, comme l'équipe de Kana l'explique fort bien dans la présentation, les lecteurs passent leur temps à se remémorer les séries animées (qui étaient d'excellente qualité) lorsqu'ils lisent les aventures du Capitaine Albator. Or on constate que, si l'ensemble était fidèle au manga, certains ajustement avaient été effectués déjà à l'origine, comme le statut des Terriens par exemple, ou l'attitude générale des corsaires, présentés ici comme d'incorrigibles pochtrons, passant leur temps à boire, dormir ou jouer - mais complètement efficaces au moment des combats.
Le manga prend son temps et nous présente une Terre peuplée de Terriens veules, ignorants et incapables de la moindre initiative : des proies faciles pour les terrifiantes Sylvidres et leur armada infinie. Celles-ci sont tout aussi fascinantes que dans la série et dissimulent le secret des origines et la véritable raison de leur désir de conquête. Les fonds sont très travaillés, on sent une vraie passion pour les visuels d'ingénierie (cadrans, manettes et tous les accessoires d'un vaisseau futuriste). du coup les personnages sont peu travaillés, à part Albator et ses poses iconiques. Les petites cases multiplient les gros plans sur des visages peu détaillés et les scènes de combat manquent de dynamisme et de lisibilité. Mais l'histoire est intéressante et les révélations font avancer l'intrigue jusqu'à la confrontation finale (qu'on ne verra jamais car l'intégrale s'arrête au chapitre 5), en levant petit à petit le voile sur de nombreux mystères (le concepteur du vaisseau, l'origine des Sylvidres, leur avancée technologique). C'est écrit tout en accélération, avec un 1er chapitre un peu poussif et les suivants qui sont plus rythmés, malgré quelques rappels parfois théâtraux et pompeux qui trahissent l'âge du texte.
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Capitaine Albator est un manga réalisé par le japonais Leiji Matsumoto entre 1977 et 1979, dont l'intégrale traduite en français est disponible depuis 2014 aux édition Kana.
Il s'agit de la version originale de cet univers culte, qui sera plus tard adaptée en série animée, en film, en BD…

Chronique complète à lire sur le blog !
Lien : http://les-carnets-dystopiqu..
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mais quel dommage que la saga ne soit pas finie. ces 5 et uniques volumes pose les bases d'Albator, mais on sent bien qu'il manque une suite, quid de Toshiro? quid du combat final avec les sylvidres? s'en est presque rageant.
j'aurai pensé que les planches de combat spaciaux aurait pu être plus intéressantes au même titre que les magnifique double page de l'Arcadia. du côté du dessin on alterne entre petites vignette sur lesquelles les personnages sont dessinés à la va vite et d'autre beaucoup mieux travaillée.
on retrouve un peu l'histoire d'Albator 78… Albator affronte les sylvidres grâce à un équipage qui passe sont temps à boire, a jouer sans quand le danger devient trop grand. Toshiro est mort, on évoque Emeralda, l'équipage se repose dans une base astéroïde...les scénaristes on du avoir du boulot pour écrire les épisodes a partir de ce manga.
mais retrouver le corsaire de l'espace est aussi une madeleine de Proust d'où ma note de 4
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l'un des plus gros manga que j'ai pu lire, j'ai aimé car Albator, captain HARLOCK est un des manga de ma jeunesse. il retrace une partie du manga. Longue lecture pas mal
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J'ai aimé les séries dessins animés, j'ai beaucoup aimé le manga version intégral. Bond en arrière ... jusqu'en 1977 ! Les graphisme restent d'actualité même si les références techniques dans les dialogues sont désuets. Je le recommande et c'est une bonne 1ère approche du manga SF.
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