Angleterre, deuxième moitié du XIXe siècle : Evelyn, jeune femme de la petite noblesse campagnarde, arrive à Londres pour la Saison, car elle doit absolument trouver un mari riche pour assurer un avenir à ses jeunes soeurs. Dotée de peu d'atout au sein du beau monde mais cavalière émérite, elle décide de mettre en avant son seul avantage, l'équitation. Elle se rend chez Malik, couturier métis indien, pour qu'il confectionne une tenue d'équitation comme il l'a fait pour les demi-mondaines de la capitale.
Couturier de grand talent, mais sans fortune et méprisé à cause de sa couleur de peau, Malik s'exécute et Evelyn devient sa muse. Plus que ça, il est attiré par elle mais le cache car il sait qu'elle cherche un mari riche et en a besoin pour sa famille. Evelyn, quant à elle, se sent aussi attirée par Malik.
Cette histoire avait tout pour être intéressante : le contexte social, les thèmes du racisme et des préjugés, la passion de l'équitation pour l'un et de la couture pour l'autre, les efforts d'un homme pauvre mais talentueux pour s'en sortir dans cette société figée… Pourtant, je ne suis jamais entrée complètement dans l'histoire.
Déjà, je n'ai pas vraiment cru à l'attirance entre les deux protagonistes. C'est décrit de manière trop forcée pour être crédible. Ensuite, le contexte social est revu à la lumière de concepts d'aujourd'hui, et surtout d'un vocabulaire moderne que des personnes de l'époque n'auraient jamais prononcé : domination, colonialisme, et j'en passe. C'est dommage, car c'est une thématique importante dans cette histoire, mais l'autrice n'a pas su s'adapter complètement au XIXe siècle pour faire dire les mêmes choses à ses personnages avec un langage crédible. Ça m'a fait un peu sortir de l'histoire.
Cependant, quand j'avais beaucoup apprécié un autre de ses romans,
Jim le Gentleman, je vais quand même tenter la suite de la série en espérant mieux.
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