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Citations sur Le Léopard des neiges (216)

Le passé disparu, l'avenir insipide et tout espoir émoussé, je commence à prendre conscience de ce maintenant dont parlent les grands maîtres.
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Déjà le désenchantement, l'absence d'espoir qui m'habitent prennent un charme subtil, comme si le secret de ces montagnes entr'aperçu n'était qu'à moitié compris.
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Ce matin je découvre un gros bloc arrondi coupé en deux comme une pomme, et sur cette surface, comme un autel, un globe de pierre s'est arrêté, placé de manière si surprenante par les éléments et les cataclysmes que sa perfection me cloue sur place et me remplit d'effroi devant la puissance sauvage, meurtrière et splendide du monde.
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Dans l'abandon sexuel comme dans le danger, nous sommes confondus, si brièvement que ce soit, avec un présent vital où nous collons à la vie réelle, où nous sommes la vie, où le sentiment d'exister nous pénètre; dans une extase partagée avec un autre être, la solitude s'évanouit, l'éternité la remplace.
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Les montagnes n'ont pas de "signification", elles signifient; elles sont.
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Bientôt les étoiles remplissent le ciel, au sud, et dès que la lune se lève, les chiens bâtards hurlent comme des fous furieux.
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A 4300 mètres la pente s'adoucit, puis nous avançons agréablement à travers les champs de neige. Au milieu de l'après-midi le soleil plonge derrière une crête, mais une heure plus tard, il explose inopinément dans l'échancrure d'un ravin, très loin en contrebas, au coeur de la montagne. Et puis il disparaît de nouveau.
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Matin lumineux dans la montagne. Brume et fumée de bois, rais de soleil et ravins obscurs : un pic de l'Annapurna repose sur un édredon de nuages.
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A proximité de mon poste d'observation je découvre un renfoncement dans l'arête où la neige a fondu et où je puis méditer à l'abri du vent. Mes idées se clarifient bientôt dans l'air froid de la montagne et je me sens mieux. Le vent, l'herbe agitée, le soleil : les graminées mourantes, les cris des oiseaux s'envolent vers le sud dans le ciel des montagnes ne sont pas plus fugitifs que le roc lui-même ; ni plus ni moins : tout est pareil. La montagne se retire dans son silence, mon corps se dissout dans les rayons du soleil, des larmes jaillissent, qui n'ont aucun rapport avec "Moi". Pourquoi coulent-elles? Je l'ignore.
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Tu ne jouis jamais du monde tant que la Mer ne coule pas dans tes veines,que tu n'es pas vêtu des cieux,couronné des étoiles,et tant que tu ne te perçois pas comme l'unique héritier de l'univers entier et plus encore , car chacun des hommes qui y vit en est l'unique héritier comme toi.
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