Jean-Baptiste Maudet m'avait promis un voyage en Sibérie, tentant, non ?
Certes je connais des régions du monde plus chaleureuses et accueillantes, mais pourquoi pas ?
Et puis,
Des humains sur fond blanc, j'adore ce titre.
Donc, je m'équipe chaudement et... en route pour l'aventure.
D'abord il m'a présenté Tatiana, une scientifique moscovite qu'on envoie en mission dans le Grand Nord.
Il paraît qu'on a repéré là des troupeaux de rennes contaminés par radioactivité à un taux jamais atteint.
On ne va pas dire qu'elle est enthousiaste à l'idée du voyage, d'autant qu'à la base elle est en vacances au soleil, mais elle n'est pas vraiment surprise d'être l'heureuse élue.
Il faut dire qu'elle a malencontreusement "tamponné" son supérieur un peu trop entreprenant et que celui-ci semble avoir la rancune tenace.
J'étais curieux.
Moi qui n'y connais rien en Sibérie, en rennes, pas plus qu'en radioactivité, Maudet allait m'en apprendre des choses.
Mais voilà, le bougre m'a leurré.
Déjà, quand j'ai vu l'état de l'avion dans lequel nous allions voyager, j'ai douté et ça ne s'est pas arrangé quand j'ai vu le pilote...
Croyant en ma bonne étoile j'embarquais...
La suite ?
Il faut lire ce roman pour la connaître.
Comme je l'ai dit, l'auteur ne vous emmène pas tout à fait là où vous pensiez qu'il vous conduisait au départ.
Les rencontres qu'il vous invite à faire sont bien différentes.
Je trouve qu'il y a deux parties dans ce livre, si la première est pleine de promesse, la seconde m'a laissé un peu sur ma faim, c'est peut-être le fait que l'histoire soit condensée qui m'a le plus embarrassé. Un peu plus de développement n'aurait pas nuit au récit, au contraire.
Je suis gourmand, j'avoue.
Ce roman reste un p'tit plaisir de 150 pages à découvrir.