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3.43/5 (sur 143 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1976
Biographie :

Ancien membre de l'École des hautes études hispaniques et ibériques de la Casa de Velázquez, Jean-Baptiste Maudet a été maître de conférences en géographie à l'université de Pau et des Pays de l'Adour et membre du laboratoire «Société, Environnement, Territoire».
Jean-Baptiste Maudet est géographe. Il enseigne à l’université de Pau.

En 2019, il publie "Matador Yankee", son premier roman.

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À l'occasion du festival de Nancy "Le livre sur la place" 2022, Jean-Baptiste Maudet vous présente son ouvrage "Tropicale tristesse" aux éditions le Passage. Rentrée littéraire automne 2022. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2641403/jean-baptiste-maudet-tropicale-tristesse Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat

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Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
On peut toujours renoncer, à tout moment, au lieu de continuer par orgueil à faire quelque chose que l’on n’a pas envie de faire.
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L’Amazonie a fixé des gens venus de toutes parts, des indigènes occupant la forêt depuis des milliers d’années, des Européens, des caboclos issus des métissages coloniaux, des esclaves noirs déportés d’Afrique dont certains descendants vivent aujourd’hui en communauté, des ouvriers seringueiros qui travaillaient pour les barons du caoutchouc, des ribeirinhos dont le nom signifie qu’ils se sont installés près des rivières, des chercheurs d’or qui liquéfient ces mêmes rives et dont le mercure souille les eaux, des aventuriers malheureux enterrés là où ils sont morts, des trafiquants de peaux de panthères ou de drogues, des militaires souvent trop jeunes, des paysans besogneux, des éleveurs de bétail, des contingents de piroguiers, des citadins récalcitrants, des fonctionnaires désabusés, des inspecteurs véreux, d’excellents criminels, de moyennes équipes de foot, des gens… tous devenus, quelle que soit leur raison d’être, des Amazoniens.
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Même mon frère sous ses airs d’homme équilibré cache une folie extrême d’autant plus inquiétante qu’elle n’affleure jamais. Les tarés déclarés sont tarés et les tarés non déclarés le sont peut-être encore plus si l’on se donne la peine d’attendre un peu. Il n’y a qu’à écouter les faits divers. Leur seul point commun est que le voisinage n’en revient pas d’apprendre que monsieur Tout-le-monde ait pu faire une chose pareille. Il était pourtant si gentil avec les gens du quartier. Il aidait même à porter les courses des vieilles dames dans l’escalier.
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Il y a environ sept heures de vol pour se rendre à Yakoutsk. On s’endort le soir et on se réveille le matin, rien d’anormal à cela. Entre-temps, près d’une journée a disparu. Quelque chose lui échappe encore dans cette façon de compter les heures, une incongruité susceptible de révéler la supercherie à laquelle croit toute la planète. Même un cerveau rationnel, comme le sien prend un grand risque à s’affranchir des longitudes. Rajoutez les immensités blanches, et le monde entier vous échappe des mains.
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L’Amazonie transpire, pompe, suinte, ruisselle, déverse, inonde, épuise. Elle alimente les rêves des humains, les mêle dans une même eau, les coule dans l’ombre végétale et se referme sur eux comme une métaphore qui se met à fleurir et devient carnivore.
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Ma mère me manque, finalement. Je ne laisserais personne d’autre que moi dire du mal d’elle. Quant à Françoise, je suis un peu négative à son sujet, mais la rancœur entre belles-sœurs est anthropologiquement structurante, je suppose.
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Avec mon corps vierge de tout dessin et de toute cicatrice, je serai peut-être considérée dans quelques années comme un spécimen admirable. Sous prétexte d’esthétique et de singularité, l’extension du capitalisme aura marqué de son encre tout son bétail sauf ma peau. Je serai la dernière femme nue de la tribu. Il n’y aura rien d’autre à voir, rien d’autre à dire. Je n’aurai rien à cacher, rien à montrer, en tout cas pas ces tatouages maoris ou chinois improvisés sur une plage du Languedoc.
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Depuis longtemps les plantations de marijuana ne suffisaient plus à atténuer la misère et on avait beau sacrifier des taureaux, le maïs et le bétail de Cerocachi n'avaient plus rien de concurrentiel. L'agriculture familiale de la Sierra Madre ne pesait plus face aux arrangements économiques mondiaux auxquels personne là-haut ne comprenait rien, le maire karateka pas plus que les autres.
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Si l’URSS pouvait difficilement faire la démonstration de sa maîtrise du nucléaire au moment de la catastrophe, le pays s’est ensuite employé à mettre en valeur la gestion sociale et politique exemplaire des aléas qui s’ensuivirent. Le discours officiel se voulait rassurant et les moindres avancées scientifiques effectuées sur les décombres de l’accident étaient applaudies par le pouvoir.
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Dans ce contexte, le patron de Tatiana a été nommé pour hiérarchiser les priorités Il excelle dans l’art d’étouffer les problèmes, calmer la privation des uns en attisant la frustration des autres. La comparaison des misères permet de prendre du recul. Les rivières sont polluées, c’est moins grave que les sols irradiés. La dépréciation du rouble rend hors de prix les semis de printemps, c’est moins grave qu’un pullulement de criquets dévorant les regains. Ce qui compte, c’est le gaz, le pétrole et la continuité politique, même si l’immense Russie se vide de ses paysans – ça ne date pas d’hier – et que ça finira par se voir.
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