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EAN : 9782847424331
156 pages
PASSAGE (02/01/2020)
3.64/5   33 notes
Résumé :
On prétend que des rennes contaminés par la radioactivité se dispersent dans le Grand Nord. Tatiana, une scientifique moscovite, est envoyée sur place, en Sibérie. Un pilote fantasque, retraité de l'armée soviétique, l'accompagne ainsi qu'une interprète, la jeune Neva, qui parle la langue des éleveurs nomades présents dans la région.
Ce trio incertain monte à bord d'un vieil Antonov en direction du Nord et de l'hiver qui vient. En route, rien ne se passe com... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir lu Matador Yankee, Prix Orange 2019, premier roman de Jean-Baptiste Maudet, je n'avais qu'une hâte : découvrir le deuxième Des humains sur fond blanc !
Je dois dire que je n'ai pas été déçue, car celui-ci est bien à la hauteur du premier, si ce n'est un cran au-dessus.
L'action se situe en ex-URSS. Les derniers relevés qui viennent de Yakoutie indiquent une teneur en césium 137 très supérieure au seuil autorisé et des rennes contaminés par la radioactivité, qui viendraient de l'ancien sovkhoze 400, se dispersent dans le Grand Nord. Tatiana Vlekova, scientifique moscovite, reléguée à cause de sa résistance aux hommes et son impertinence est alors envoyée en urgence, en Sibérie, Sibérie qu'elle déteste non pas pour le froid, l'immensité, les forêts, les steppes ou les lacs, mais pour ce que l'on en a fait.
Elle s'envole donc pour Yakoutsk, d'où un certain Hannibal, un pilote un peu foutraque, retraité de l'armée soviétique doit la conduire à bord d'un vieil avion Antonov jusqu'à Nerkhoïansk, devenue une cité minière. Ils prendront alors à bord Neva, une jeune fille, brillante patineuse, qui fait partie de la minorité Younets, qui viendrait d'une famille de la toundra et qui leur servira donc d'interprète.
Avec l'hiver qui vient et des conditions de vol très difficiles, Hannibal sera contraint à un atterrissage forcé, endommageant fortement l'appareil. Leur vie ne tiendra plus, alors qu'à la flamme d'une bougie …
C'est un roman d'aventure, certes, une belle aventure sibérienne, baroque que nous conte Jean-Baptiste Maudet, mais également une quête existentielle. le roman est bref mais a une réelle et intense force d'évocation. Si l'écrivain a délaissé le Mexique pour nous plonger en Sibérie, il a maintenu cette même puissance à nous y entraîner avec lui. Les scènes décrites sont tellement parlantes et évocatrices qu'il nous semble être aux côtés de nos trois personnages. On est presque dans un périple survivaliste.
L'atmosphère dans laquelle sont plongés nos héros est magnifiquement rendue et il est compréhensible que les voix du passé, les voix disparues reviennent les hanter.
Les trois personnages principaux sont superbement campés, aussi bien du côté physique que moral et toujours avec beaucoup d'humour mais aussi beaucoup de tendresse et de poésie. Difficile dans ce pays encore bien sous domination masculine, pour ces femmes d'exister !
L'auteur ne se contente pas de nous embarquer dans un voyage dépaysant en pleine taïga sibérienne, il nous amène, en outre, à réfléchir à des thèmes moins poétiques et moins cocasses, tels que les retombées nucléaires, les minorités ethniques et leur assimilation, avec peu à peu la disparition du nomadisme, la corruption quasi omniprésente, le machisme, le braconnage, l'alcoolisme, l'exploitation incontrôlée des mines, la quasi extermination des rennes sans oublier le réchauffement climatique.
Ne prenez pas peur car l'aventure et le dépaysement garanti ne vous laisseront pas une minute de répit, Des humains sur fond blanc est un livre qui se lit d'une traite, avec beaucoup de plaisir.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Perdus au coeur de la Sibérie

Pour son second roman Jean-Baptiste Maudet passe du chaud au froid. Après les passes du «Matador Yankee» il nous entraîne en Sibérie, sur les traces d'un trio improbable «dont la vie ne tient plus qu'à la flamme d'une bougie».

Le jury du Prix Orange du livre 2019, dont j'ai eu l'honneur de faire partie, a couronné Matador Yankee, le premier roman de Jean-Baptiste Maudet. Durant la belle soirée qui suivi la remise du prix, l'auteur m'a révélé qu'il mettait déjà la dernière main à son second livre. Voici donc ce roman de la confirmation (que je trouve pour ma part encore meilleur que le premier). Des humains sur fond blanc nous permet de retrouver le goût de l'auteur pour les contrées exotiques, mais cette fois la Basse Californie et le Mexique sont remplacés par le froid sibérien.
Nous sommes dans la cité minière de Nerkhoïansk, où la «neige n'est jamais blanche» et où vit Neva. La jeune fille essaie de gagner son indépendance en remplissant les rayons du supermarché, même si en échange de ce boulot, elle doit accepter de «se laisser tripoter dans la remise par son employeur».
À l'image de la météo dans cette région, ses relations sont plutôt froides, y compris avec ses parents. Ils ne disent rien des ancêtres glorieux qui ont jadis peuplé la région, préférant murer leur rancoeur dans le silence et s'abrutir dans un quotidien qui n'a rien d'exaltant.
À des milliers de kilomètres de là, dans un bureau moscovite, on s'interroge sur les rapports qui viennent d'arriver et semblent indiquer que des troupeaux de rennes errant dans le Grand Nord seraient porteurs de taux de radioactivité anormalement élevés. Et comme on ne semble pas à l'abri d'une nouvelle catastrophe, il vaut mieux vérifier. D'autant que ce rapport est l'occasion pour un fonctionnaire frustré de s'offrir une petite vengeance. Il va envoyer Tatiana, la rouquine qui se refuse à lui, en Sibérie. Pour ce voyage, elle va devoir se coltiner Hannibal, un retraité de l'armée à la carrure impressionnante, qui va lui servir de pilote.
Arrivés à Nerkhoïansk, on ne peut pas vraiment dire qu'ils aient réussis à briser la glace, pas plus que dans le local où ils font la connaissance de Neva autour d'une vodka. Et comme cette dernière parle la langue des tribus autochtones, Tatiana l'engage comme d'interprète. le vol vers le Grand Nord de ce trio improbable va s'achever brutalement. Hannibal parvient tout juste à se poser dans la plaine sibérienne, mais occasionne de gros dégâts à l'appareil. Dès lors, c'est le combat pour la survie qui va s'engager, avec quelques épisodes croustillants que je vous laisse découvrir.
Jean-Baptiste Maudet réussit cette fois encore à dépeindre une atmosphère avec une économie de mots, mais avec une réelle force d'évocation. Comme avec Matador Yankee, on se croit dans un film et on vit les scènes avec intensité. Il ne m'étonnerait pas qu'à un moment de votre lecture, vous ayez froid! Vous avez dit blizzard?

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Jean-Baptiste Maudet m'avait promis un voyage en Sibérie, tentant, non ?
Certes je connais des régions du monde plus chaleureuses et accueillantes, mais pourquoi pas ?
Et puis, Des humains sur fond blanc, j'adore ce titre.
Donc, je m'équipe chaudement et... en route pour l'aventure.
D'abord il m'a présenté Tatiana, une scientifique moscovite qu'on envoie en mission dans le Grand Nord.
Il paraît qu'on a repéré là des troupeaux de rennes contaminés par radioactivité à un taux jamais atteint.
On ne va pas dire qu'elle est enthousiaste à l'idée du voyage, d'autant qu'à la base elle est en vacances au soleil, mais elle n'est pas vraiment surprise d'être l'heureuse élue.
Il faut dire qu'elle a malencontreusement "tamponné" son supérieur un peu trop entreprenant et que celui-ci semble avoir la rancune tenace.
J'étais curieux.
Moi qui n'y connais rien en Sibérie, en rennes, pas plus qu'en radioactivité, Maudet allait m'en apprendre des choses.
Mais voilà, le bougre m'a leurré.
Déjà, quand j'ai vu l'état de l'avion dans lequel nous allions voyager, j'ai douté et ça ne s'est pas arrangé quand j'ai vu le pilote...
Croyant en ma bonne étoile j'embarquais...
La suite ?
Il faut lire ce roman pour la connaître.
Comme je l'ai dit, l'auteur ne vous emmène pas tout à fait là où vous pensiez qu'il vous conduisait au départ.
Les rencontres qu'il vous invite à faire sont bien différentes.
Je trouve qu'il y a deux parties dans ce livre, si la première est pleine de promesse, la seconde m'a laissé un peu sur ma faim, c'est peut-être le fait que l'histoire soit condensée qui m'a le plus embarrassé. Un peu plus de développement n'aurait pas nuit au récit, au contraire.
Je suis gourmand, j'avoue.
Ce roman reste un p'tit plaisir de 150 pages à découvrir.
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J'ai eu la chance de rencontrer Jean-Baptiste Maudet lors de la remise du Prix Orange du Livre 2019. En effet, je faisais partie du jury et son premier roman « Matador Yankee » venait de remporter la récompense. J'ai échangé quelques mots avec ce nouvel auteur, très sympa, qui m'a affirmé être déjà en train de mettre un point final à son second opus. Après la réussite, le plus dur est de confirmer. J'étais donc intrigué de savoir s'il avait transformé l'essai.

Le changement le plus radical entre les deux livres concerne la géographie. Alors que le précédent se déroulait dans les contrées ensablées et fortement ensoleillées du Mexique, celui-ci place son action aux antipodes, en Sibérie, où la température chute nettement et le décor se recouvre de neige. L'ambiance n'est alors pas du tout la même, mais le talent de l'auteur pour le retranscrire fait encore merveille. Il maîtrise l'art de la description des paysages et de l'atmosphère. le lecteur est ainsi transporté sur les lieux, aux côtés des protagonistes, à subir les assauts de la rude météo.

L'aventure est une nouvelle fois au rendez-vous. Menée par un trio d'acteurs de haut vol, elle nous entraîne dans des péripéties rocambolesques. le récit ne s'endort jamais sur ses lauriers et n'est jamais avare de surprises. Il enchaîne les scènes d'action pure avec des scènes de réflexion existentielle pour nous livrer une épopée rythmée, déjantée mais surtout divertissante.

L'auteur a trouvé son style et on se régale à la lecture de ses expéditions aux quatre coins du monde. Si vous êtes à la recherche de lectures distrayantes, avec des personnages loufoques et un scénario imprévisible, je ne peux que vous orienter vers ses histoires. Avec cette confirmation, Jean-Baptiste Maudet valide son statut d'écrivain. Après la tequila, la vodka, je salive de savoir quel sera le programme la prochaine fois !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Jean-Baptiste Maudet est géographe. Il enseigne à l'université de Pau. L'an dernier avec Matador Yankee, il a remporté le Prix des lecteurs de la Fondation Orange. Des humains sur fond blanc est son second roman. Il est publié aux Éditions le passage.

On prétend que des rennes contaminés par la radioactivité se dispersent dans le Grand Nord. Tatiana, une scientifique moscovite, est envoyée sur place, en Sibérie. Un pilote fantasque, retraité de l'armée soviétique, l'accompagne ainsi qu'une interprète, la jeune Neva, qui parle la langue des éleveurs nomades présents dans la région. Ce trio incertain monte à bord d'un vieil Antonov en direction du Nord et de l'hiver qui vient. En route, rien ne se passe comme prévu. Qu'est-il d'ailleurs possible de prévoir dans cette immense Russie où la neige recouvre les traces des humains ? Lorsque la vie ne tient plus qu'à la flamme d'une bougie, les ombres portées transforment le monde : l'allure des troupeaux, les mots de Pouchkine, les tigres des rêves et les trésors gelés des profondeurs. La meilleure façon, drôle ou tragique, de passer le temps est certainement de s'enivrer en racontant des histoires, celles que l'on invente, celles que l'on confond, celles que l'on emporte dans la nuit. le blanc n'est-il que la couleur du froid et de l'oubli ou bien celle du désir de tout recommencer ?

Des humains sur fond blanc est un roman d'aventure loufoque, surréaliste et dépaysant. Mais ne vous y trompez pas, l'histoire est plus profonde qu'il n'y paraît. Il est question de jugement, d'a priori que l'on peut avoir sur les uns ou les autres et qui se révèlent totalement erronés lorsqu'il ne reste que l'essentiel, lorsque toute fioriture a disparu. Oui, ce roman questionne sur l'essence même de ce que nous sommes. Des humains, des blessures, des sentiments et non des machines. Pour en apprécier la lecture, il faut accepter le voyage. Accepter de partir à la rencontre d'un vieil homme fantasque, d'une jeune fille paumée qui cherche sa voix, d'une femme sophistiquée que l'on a tendance à prendre pour ce qu'elle n'est pas, de frères soviétiques bourrins dont un est particulièrement écervelé, de chinois qui n'hésitent pas à exploiter les Younets, une tribu de nomades venue tout droit du Grand Nord et enfin de mammouths enfouis sous la glace. le tout devra être arrosé de bonnes rasades de vodka.

De plus, l'auteur de Des humains sur fond blanc a un réel talent. Il est de ceux qui écrivent de manière visuelle. Les images défilent au fur et à mesure que les pages se tournent. C'est simple, plus j'avançais dans ma lecture, plus j'avais l'impression de regarder un film que de lire un roman. L'auteur enchaîne les mots comme d'autres les plans séquences. Pour ma part, j'ai accepté le voyage, je suis partie en Sibérie, le froid m'a saisie, le blanc m'a éblouie. Grâce à son imaginaire, sa plume visuelle, ses dialogues, son originalité et son humour Jean-Baptiste Maudet m'a embarquée dans son univers.

Un conseil, montez à bord de cet Antonov, partez à la découverte de ce désert glacé, venez rencontrer Des humains sur fond blanc.
Lien : https://the-fab-blog.blogspo..
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critiques presse (1)
Actualitte
12 février 2020
La mission de Tatiana est une excuse magnifiquement servie par Jean-Baptiste Maudet pour nous offrir un voyage à mi-chemin entre rêve et réalité, une sorte de légende qui, à l’issue de cette lecture, laisse avide de plus de pages, de plus de détails, de plus de péripéties pour ne pas s’arrêter seulement là, pour continuer avec Neva, Tatiana et Hannibal.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Enfant, elle perdait toujours un peu la tête quand elle avait sommeil. Elle entortillait ses cheveux en spirale autour de ses doigts en prononçant des phrases incohérentes. Ses parents savaient alors qu’elle avait dépassé son heure. C’était sa manière d’éloigner les démons qui la poursuivaient. Lorsqu’ils étaient trop près, son père lui avait appris à respirer lentement dans son lit et à desserrer autour d’elle les cercles maléfiques qui l’oppressaient. Ça l’aidait à sentir qu’elle n’était qu’un humain sur la terre parmi des milliards d’autres humains, un arbre comme les autres, invisible parmi les milliards d’arbres de la forêt, une feuille parmi les feuilles, aussi fragile soit-elle. Les démons s’échinaient dans les branches, perdaient sa trace et laissaient place aux rêves paisibles.
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Dans ce contexte, le patron de Tatiana a été nommé pour hiérarchiser les priorités Il excelle dans l’art d’étouffer les problèmes, calmer la privation des uns en attisant la frustration des autres. La comparaison des misères permet de prendre du recul. Les rivières sont polluées, c’est moins grave que les sols irradiés. La dépréciation du rouble rend hors de prix les semis de printemps, c’est moins grave qu’un pullulement de criquets dévorant les regains. Ce qui compte, c’est le gaz, le pétrole et la continuité politique, même si l’immense Russie se vide de ses paysans – ça ne date pas d’hier – et que ça finira par se voir.
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Il y a environ sept heures de vol pour se rendre à Yakoutsk. On s’endort le soir et on se réveille le matin, rien d’anormal à cela. Entre-temps, près d’une journée a disparu. Quelque chose lui échappe encore dans cette façon de compter les heures, une incongruité susceptible de révéler la supercherie à laquelle croit toute la planète. Même un cerveau rationnel, comme le sien prend un grand risque à s’affranchir des longitudes. Rajoutez les immensités blanches, et le monde entier vous échappe des mains.
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Si l’URSS pouvait difficilement faire la démonstration de sa maîtrise du nucléaire au moment de la catastrophe, le pays s’est ensuite employé à mettre en valeur la gestion sociale et politique exemplaire des aléas qui s’ensuivirent. Le discours officiel se voulait rassurant et les moindres avancées scientifiques effectuées sur les décombres de l’accident étaient applaudies par le pouvoir.
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Il n’est pas question que des rennes radioactifs se dispersent dans la nature. Depuis ce matin, au sein du service, ça n’arrête pas. Les fax déroulent des instructions qui débordent des corbeilles, les portables vibrent dans les complets-veston, les tambours de la steppe résonnent, le carillon des bambous tinte, les harpes japonaises couvrent le hennissement des chevaux et quand une rivière se met à gronder, tel cri d’oiseau des lacs relance telle trompette, chant du cygne, bruissement d’ailes de l’Alkonost, grenouille, grillon, criquet, vif tempo de la mazurka, vrombissement d’insectes, aboiement de chiens, hourra du cosaque, et certains téléphones imitent le son du téléphone.
Malgré l’incapacité de ces sauvages, les derniers relevés qui viennent de Yakoutie indiquent bien une teneur en césium 137 très supérieure au seuil autorisé. Alors quoi ? Agir vite, confirmer les chiffres et abattre les troupeaux sans tergiverser. Après les diverses crises sanitaires qui ont sévi dans la région, on ne peut pas se permettre qu’une catastrophe de cet ordre fasse les gros titres : « Les mamans rennes au lait radioactif donnent la tétée à leurs faons. » On les voit d’ici, ces pauvres bêtes, en une des quotidiens et quelques heures plus tard en photo dans le monde entier avec des yeux phosphorescents qui se moquent de la Russie.
Oui, c’est loin la Sibérie, ça n’est pas une nouveauté. Les ordres ne sont pas faits pour être discutés. C’est même la qualité intrinsèque d’un ordre. Cette petite garce n’avait qu’à se montrer plus conciliante!
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Vidéo de Jean-Baptiste Maudet
À l'occasion du festival de Nancy "Le livre sur la place" 2022, Jean-Baptiste Maudet vous présente son ouvrage "Tropicale tristesse" aux éditions le Passage. Rentrée littéraire automne 2022.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2641403/jean-baptiste-maudet-tropicale-tristesse
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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