Les trois grosses dames d'Antibes et vingt-neuf autres nouvelles

Cette île admirable l’avait conquis. Ni Londres ni l’Angleterre ne comptaient plus. Il se contenterait de passer le reste de ses jours dans ce pays perdu, riche des plus grands biens que puisse offrir le monde : l’amour et le bonheur.

Quand j’étais tout petit, l’on me faisait apprendre des fables de La Fontaine, et l’on m’en commentait soigneusement la morale. Parmi elles figurait la Cigale et la Fourmi, dont la leçon pratique tend à persuader la jeunesse que ce monde imparfait récompense les efforts et punit la frivolité.

C’était une femme d’affaires avisée et il fallait se lever de bonne heure pour la rouler.

La fourmi passe un été laborieux à rassembler ses provisions d’hiver tandis que la cigale, assise sur un brin d’herbe, chante pour plaire au soleil. L’arrivée de l’hiver trouve la fourmi bien pourvue, alors que la cigale, qui n’a plus rien dans son garde-manger vient la voir pour mendier un peu de nourriture. C’est alors qu’elle s’attire cette réponse classique :
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Nuit et jour, à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
Vous chantiez ? J’en suis fort aise.
Eh bien ! Dansez maintenant.

 Il est dit : « Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées. » Je crois que c’est le contraire à Honolulu. Les pères ont apporté le christianisme aux Canaques et les fils leur ont subtilisé leurs terres.

 On devient sage en vieillissant.

Je veux qu’elle accepte le châtiment des hommes comme un sacrifice au Seigneur et je veux qu’elle l’accepte d’un cœur joyeux. Une occasion exceptionnelle lui est offerte. Dieu est très bon et très pitoyable.

Le seul moyen de faire comprendre aux gens que leur conduite est coupable c’est de les en punir.

Il était de ces gens qui paient toujours la somme qu’on leur demande. Plutôt que de chipoter, il aimait encore mieux payer le prix fort.