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Citations sur Absurdités et paradoxes de Nasr Eddin Hodja (8)

- Eh bien, ma pauvre Khadidja, tu en fais une tête ! Une vraie tête d'enterrement.
- Tu ne crois pas si bien dire. Je suis allée tout à l'heure aux obsèques d'une cousine. Si tu crois que j'ai le coeur à rire !
- La mort de ta cousine n'a rien à voir là-dedans, tu faisais exactement la même tête le jour de nos noces.
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Quand Nasr Eddin sort de chez lui, il laisse toujours la porte ouverte. En revanche, lorsqu'il rentre il se barricade très soigneusement.
On a bien remarqué ce comportement étrange, et lorsqu'un voisin finit par lui en demander la raison, il explique sans se faire prier :
- Je suis exactement à l'opposé de vous autres. Le seul objet de valeur que je possède, c'est moi-même. Ainsi, quand je suis chez moi, je me prémunis contre les voleurs, mais que m'importe s'ils entrent quand je n'y suis pas !
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Avec un âne tu as un fils, avec un gendre tu as un âne.
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Ah, mes frères, il faut savoir mourir pour ses principes : moi, toute ma vie, je me suis mis du côté du plus fort.
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- Hodja, assez ! Tu nous casses les oreilles avec ton tambour. On ne s'entend même plus parler. A quoi joues-tu, à ton âge ? Tu n'es plus un enfant ! …
- Chers amis, si vous voulez goûter le silence, vous n'avez qu'à faire comme moi, leur répond-il après s'être retiré des oreilles deux étoupes de coton : avec ça, je n'entends absolument plus rien.
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L'imam, un homme déjà âgé, et Nasr Eddin philosophent ensemble sur la vie, comme ils aiment à le faire.
- Tu vois, Hodja, ce que dit la sagesse des nations n'est pas toujours vrai.
- Tu m'étonnes.
- Ecoute : elle présente comme une vérité universelle que les honneurs fuient ceux qui courent après et qu'ils rattrapent malgré eux ceux qui les fuient. Je peux te dire qu'en ce qui me concerne je les ai fuis toute ma vie, et que pourtant ils ne m'ont jamais rattrapé.
- Oui, mais toi tu n'as pas cessé de te retourner pour voir s'ils arrivaient. Ca les a retardés.
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Quelle injustice ! (…) Ismaël sacrifie un simple agneau, et on en fait tout un plat dans le Coran. Moi, je sacrifie un cheval tout entier, une bête magnifique, et personne ne veut en entendre parler !
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Un jour de marché où il y a grande affluence, Nasr Eddin monte sur une charrette et interpelle les gens d’une voix forte :
- Holà, vous tous, écoutez-moi ! Voulez-vous la vérité sans le doute ?
- - Oui, nous la voulons ! répond d’une seule voix la foule qui n’a pas tardé à se former autour de lui.
- C’est très bien. Et le progrès sans l’effort ?
- Oui, oui, nous le voulons aussi.
- Bravo ! Et la réalisation sans le sacrifice, vous la voulez aussi ?
- Hourra ! Vive Nasr Eddin ! Vive notre Hodja !
- C’était juste pour me rendre compte s’il y avait des amateurs, fait alors Nasr Eddin en redescendant de son perchoir. Si je trouve de telles marchandises, soyez certains que je ne manquerai pas de venir vous les vendre.
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