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4,29

sur 4936 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un vieux roman à l'écriture élégante, fluide et "so british". Contrairement à de nombreux lecteurs, je n'ai en rien trouvé que l'atmosphère soit inquiétante voire oppressante. le récit est très visuel avec tant de descriptions (le manoir et ses pièces, les jardins et la roseraie, la vallée heureuse et les bois sombres, les criques et la mer) que l'on s'y croirait à s'y balader et à humer le parfum des fleurs à profusion sur le domaine. Manderley est un magnifique domaine !
Quant à l'histoire, elle se déroule assez lentement. Pauvre nouvelle Mme de Winter. D'ailleurs, comment s'appelle-t-elle ? Jamais son prénom n'est mentionné, c'est dire à quel point son personnage est peu signifiant durant une bonne partie du livre… Elle est sans cesse confronté au souvenir de Rebecca et ne se sent pas à sa place : elle est trop jeune, n'est pas du même monde, elle n'a pas sa classe et sa beauté, et ne sait en rien diriger une telle demeure. D'autant que les employés et les proches admiraient tant l'épouse disparue. L'attitude de Mme Danvers, la gouvernante, n'arrange en rien son mal-être…
J'ai surtout apprécié le dernier tiers du livre où le rythme s'accélère après la révélation de Maxim à sa nouvelle épouse et à la découverte du corps de Rebecca. Là, il y a un peu de suspense et une petite intrigue qui se dévoile. La nouvelle Mme de Winter prend de l'assurance et devient plus présente. Quant à M. de Winter, il s'en sort bien de cette affaire. Par contre, je n'ai pas aimé la toute dernière scène du livre, ce qu'il se passe… quel dommage.
Ce livre ne fera pas partie de mes préférés, pourtant sa lecture ne m'a pas déplu.
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Une apprentie femme de compagnie, qui est la narratrice, lors d'un séjour dans un hôtel à Monte Carlo avec une dame américaine, se prend d'amour pour Maximilien de Winter, un homme veuf fortuné plus âgé qu'elle, propriétaire d'un domaine très coté, Manderley. Passé le voyage de noce en Italie, le conte de fées s'estompe singulièrement et la vérité de la vie de son mari dans cette demeure se fait jour. Rebecca, personnage éponyme du roman, est la première femme de de Winter; elle est morte dans des circonstances tragiques et troubles, sa présence hante la demeure et son souvenir conditionne la marche et les habitudes de la maisonnée.
On a vraiment du mal à éprouver de l'empathie pour la narratrice, jeune femme effacée, à la personnalité insignifiante, qui en vient à être intimidée par la domesticité de la maison . le style du roman est désagréablement convenu, les tournures de phrase sont d'une platitude bourgeoise stupéfiante. le semblant de tension de la fin du roman et sa fin relativement inattendue atténues – légèrement - au lecteur la désagréable sensation d'avoir perdu son temps.
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Lors d'un séjour à Monte-Carlo, Maxim de Winter épouse une jeune femme qui était dame de compagnie. Ils emménagent dans la maison familiale de Maxim de Winter, à Manderley, en Angleterre. Mais le souvenir de la première femme de Maxim de Winter, Rebecca, plane sur ce lieu, sur les habitants de Manderley et ses alentours.

Je me faisais un plaisir de débuter cette lecture surtout que j'avais aimé L'amour dans l'âme (ou La chaîne d'amour). Malheureusement c'est un flop. J'ai mis dix jours pour le lire n'ayant pas d'intérêt pour ce récit. Celui-ci s'est réveillé aux environs de la page 450. Alors pourquoi ce flop puisque l'écriture est toujours aussi agréable. Tout simplement je n'ai pas accroché au personnage principal. La seconde femme de Maxim de Winter dont on ne connaîtra pas le prénom, m'a agacée car elle est immature, effacée, s'imagine le comportement, les réactions des uns et des autres. Lire ses sensations ne m'a pas intéressée. de plus, je n'ai pas trouvé que le souvenir de Rebecca impose une ambiance inquiétante et oppressante sur ce récit. Rien de tout cela. Et pour finir, je me suis bien douté de la réalité donc je suis très déçue de ne pas avoir apprécié ma lecture.
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Page 90, j'abandonne ce classique adoré de beaucoup. Je n'en peux plus, tout simplement.

À la lecture du résumé, j'ai trouvé que cela ressemblait à un mélange de Jane Eyre et du tour d'écrou d'Henry James (pour ce roman c'est sans doute explicable car Henry James était ami avec le grand-père de Daphné du Mautier), et ces deux oeuvres ont été pour moi de tels coups de coeur que j'étais persuadée que Rebecca me plairait. Hélas, ça ne l'a pas fait du tout avec moi.

L'héroïne est une oie blanche sans caractère totalement insupportable tant elle passe son temps à se déprécier. Je sais bien que ce roman date un peu, mais pour moi elle est soit complètement timbrée soit complètement idiote de se jeter tête la première dans cette relation avec un homme dont tout laisse penser que sa première femme ne s'est pas noyée accidentellement. Bon après, ça c'est mon cynisme face à ce genre de relation.

Les descriptions du domaine sont tellement détaillées que je m'attendais presque à trouver un compromis de vente en annexe pour acheter Manderley.

Pour finir, je tiens quand même à souligner que l'auteure a un style magnifique.
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Quel style ! Quel éloquence ! Daphné du Maurier est un grand auteur qui emporte son lecteur dans son univers avec brio. Les descriptions sont brillantes, les dialogues bien menés, les tournures de phrases recherchées, réfléchies et inteligentes, sans toutefois écraser le lecteur lambda par un vocabulaire trop compliqué ou des représentations étouffantes. C'est à la fois simple et recherché. Excellent !

Malheureusement, je serais moins enthousiaste concernant l'histoire. L'héroïne est une simple demoiselle de compagnie dans l'Angleterre du XIIIe - XIXe siècle où chacun appartient à une classe sociale et doit s'y tenir. Elle passe donc son temps à se plaindre, à douter de tout et de tout le monde, à pleurer et à se faire marcher sur les pieds. Je veux bien qu'il soit question des moeurs de l'époque, mais de là à se faire mater par une domestique, il y a des limites. Et puis elle n'est pas très fut-fut.
On ne peut pas dire qu le mystère autour de la mort de Rebecca soit très épais. le lecteur devine rapidement le fin mot de l'histoire.

Je pense que j'en attendais peut-être trop...
Lien : http://biblio-steph.over-blo..
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j'avais adoré le film du même nom Hitchcock et là, déception. le début est très intriguant mais l'héroïne m'a agacée, j'avais envie de la secouer afin de la faire réagir, changer. le scénario est intéressant, la façon qu'à l'auteur de traiter ses personnages, mais je n'ai eu aucune affection. Une lecture en demi-teinte, donc.
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Etrange ce roman !
De belles descriptions mais en trop grand nombre ça devient lassant.
Une histoire longue à se mettre en place avec un personnage principal au caractère très effacé.
Sur la deuxième moitié du livre, l'histoire devient beaucoup plus intéressante et il y a des nombreux rebondissements inattendus mais la fin du livre m'a laissé sur ma faim.
Je termine ce livre en me disant "tout ça pour ça".
Encore un roman pour lequel je ne comprends pas l'engouement qu'il a suscité !
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Je n'ai pas aimé cette histoire, elle arrive trop tard dans mes lectures; C'est pour moi une lecture de jeunesse. le style n'est pas très bon, le rythme est un peu trop lent. le seul intérêt est l'envie de découvrir cette maison de Manderley. Je n'ai pas été emporté par les personnages, on ne peut pas s'y attacher à cause du style plat. Un déception...
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Vraiment super déçue de cette lecture, je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais pas à ça. le personnage principale sans nom est plate, jusqu'au bout elle se laisse marché dessus. Elle passe son temps à s'imaginer des choses et se faire des scénarios dans sa tête "et là machin arriverait, il ferais ci et ça, et puis ensuite il ferait ci. Il regarderait par la fenêtre, il y verrait un tel et un tel" etc etc, alors j'ai bien compris que c'est pour lui donner un aspect naïf, rêveur, paranoïaque même, sauf que là c'était presque une page sur 2 à certains moments, de choses imaginées, et j'avais juste l'impression que l'autrice ne savait plus quoi écrire alors en rajoutait des caisses pour faire durée le longtemps.
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Un classique, un peu gnangnan. L'héroïne est niaise et l'histoire très elliptique. ce qui compte c'est l'athmosphère plus que l'histoire ou les personnages. Pour autant, c'est un livre qui se lit vite et qui est plaisant, sans plus.
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