Abandonné – Que ceux et celles qui connaissent John R.Maxim, lèvent la main ? Bah moi, pas. C'est tout à fait par hasard que j'ai foutu la poigne sur l'un de ses très rares ouvrages parvenus sous nos latitudes. Son ouvrage, «
Les possédés de Riverside », fait partie la défunte collection J'ai Lu Épouvante, une série plutôt médiocre dans son ensemble (oui toi
Ramsey Campbell, c'est toi que je vise), mais qui a vu l'émergence d'auteurs tels que
Stephen King,
Dean Koontz (souvent publiés sous ses pseudos),
John Saul. J'ai souvent apprécié, non pas les contenus, mais les différentes illustrations originales et bien travaillés. Je suis tombé dans le piège d'un titre aguicheur et d'une couverture assez agréable.
Je lis souvent le quatrième de couverture qu'
après avoir refermé mon livre, histoire de bien vérifier si j'ai bien compris l'intrigue. Ici, on ne s'embête pas, on reprend un passage en début de récit qui résume tout. Si vous le lisez, pas la peine d'ouvrir le roman.
Si j'ai bien aimé le début, d'une écriture agréable, l'ai eu l'impression que l'auteur avait eu une idée, mais qu'il n'avait pas la compétence pour la développer. J'ai stoppé ma lecture autours de la 90e page. En gros, on un gars qui part au boulot (“Heigh-ho”) mais qui est bloqué sur le quai. Suite à un accident, il peut désormais voir les morts autour de lui. Chapitre suivant, on a une femme qui a des pouvoirs paranormaux, entre-autres la faculté de contacter les défunts.
Il ne se passe pas grand-chose. Ce qui aurait pu être intéressant, comme le développement et le jeu de nos peurs ataviques de la mort, c'est du remplissage. Des pages et des pages entières noircies où
John R. Maxim parle du passé de son personnage principal. Rien que le passage d'un repas partager entre deux personnes s'étalent en longueur. Ça n'avance pas, je me demande même s'il y'a une histoire autre que le fait de voir des êtres disparus. Ce n'est donc sans aucun regret que je referme ce livre.