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3,65

sur 237 notes


MALVERSATION


Peter May republie avec quelques remaniements son troisième roman plus de 40 ans après sa sortie.

Ce qui est frappant c'est avant tout que le sujet et le cadre du roman sont toujours d'actualité dans le contexte du monde contemporain.


L'histoire se déroule en 1979, à Bruxelles, avec en toile de fond les élections générales britanniques et le débat politique sur l'entrée du royaume uni dans l'Union Européenne.

Une petite fille autiste assiste malgré elle à un crime qui implique son père. Ce meutre commandité aurait pu être parfait sans la présence de ce témoin fâcheux et gênant.


Un polar à suspens, haletant et trépidant.

La plume de l'auteur est efficace, bien construite et très visuelle et la construction des personnages est bien aboutie.

J'ai aimé replonger dans le décor des années 70 avec ses téléphones fixes, ses machines à écrire...


Un polar politique qui m'a fait découvrir cet auteur écossais dont je ne manquerai pas de lire d'autres de ses romans.


Je vous le conseille grandement !





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Nous retrouvons l'ambiance de la fin des années 1970, avec des fumeurs invétérés à tous les coins de page, des téléphones que l'on décroche vraiment et, bien entendu, la façon dont l'intrigue est menée. Même si l'on ne retrouve pas le côté dynamique des auteurs de polars actuels, le style n'a pas vraiment vieilli.
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Triller politique dont le héros est un journaliste écossais qui n'a pas sa langue dans sa poche.
Neil Bannerman va être entrainé malgré lui dans une histoire de meurtre, dans une affaire politique liée à de l'argent sale qui sert à financer des armes. Ce journaliste bourru et solitaire est perturbé, touché par Tania, jeune fille autiste de son confrère assassiné. Elle éveille chez lui des sentiments forts d'amour et de protection , ce qui fait de lui un être sensible malgré sa carapace.
Un récit bien mené et bien écrit, un brin complexe mais qui captive.
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Un petit bijou qui redonne le goût des polars. Premier roman de Péter May, cette réédition nous replonge dans les années 70 avec une histoire haletante qui tient debout. Un véritable page-turner auquel on s'accroche jusqu'en terme. Ce livre vaut vraiment le détour
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Curieux et intéressé de prime abord par le résumé de ce roman policier, j'ai rapidement été déçu à la lecture de cette histoire plate, parfois ennuyeuse, sans réel enjeux ni suspense comme le prétend la quatrième de couverture.
Etonnant également le classement en Babel noir, car de noir, il n'en a que la couverture.
J'ai eu l'impression d'une histoire bâclée, où les intrigues successives s'enchaînent et se résolvent comme par magie, où certains personnages réagissent tellement illogiquement qu'ils altèrent la cohérence et la crédibilité de l'intrigue. L'auteur s'évertue aussi (peut-être un style d'écriture), à décrire exhaustivement l'environnement du personnage principal à chaque nouvelle situation alourdissant la lecture et brisant l'imaginaire que l'on pourrait avoir.
Dommage car l'idée du livre était séduisante et prometteuse.
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De PETER MAY : La petite fille qui en savait trop.

C'est le troisième roman de l'auteur paru en 1981 lorsque celui-ci
était encore journaliste à Glasgow.

_1979, les élections générales Britanniques et le débat politique sur l entrée
du Royaume Uni dans l'Union Européenne se préparent.
_Le double meurtre d un journaliste et d'un homme politique Anglais à Bruxelles par un tueur professionnel a un témoin une petite fille autiste.
_Neil Bannerman, journaliste d'investigation au Edinburgh Post envoyé sur place et touché par cette étrange enfant démêlera au risque de sa vie ce thriller politique.

Ce livre très différent de ceux que j'ai lu de cet auteur m'a fait passer d'agréable heures de lecture.
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Je me suis régalé.
D'abord, j'étais chez moi, dans le quartier européen de Bruxelles, la seule capitale de l'Europe (on est chauvin ou on ne l'est pas), ramené à une époque où je travaillais à l'ombre du Berlaymont.
Mais l'essentiel est ailleurs, dans l'approche d'une enfant autiste, détentrice d'un dangereux secret. Tania illumine une enquête corsée à souhait; elle est dotée d'une sensibilité hors père et n'accorde sa confiance qu'à de rares adultes.
Le talent de Peter May excelle déjà à détailler la géographie des lieux et le climat des caractères. La petite fille qui en savait trop (clin d'oeil à Hitchcock), un ancien roman remanié, est beaucoup mieux que Quarantaine, confiné quinze ans dans un tiroir, avant d'être publié en 2021, en résonance avec la pandémie. Il y a un monde de différence et ça me rassure. Je retrouve la densité de l'auteur de la trilogie écossaise; plusieurs pages forcent l'admiration
Bruxelles, l'autiste, le journaliste, la politique, telles furent les quatre balises qui ont guidé mon choix. Un quarté largement gagnant, emporté, ai-je été, par le galop d'une histoire trépidante ; séduit par l'humanité écorchée de Tania, Sally et Neil.
Ce polar rudement bien ficelé mérite bien des égards.
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J'ai trouvé que la narration dans ce roman policier de Peter May etait un peu lente, et que certains personnages etaient trop effleurés pour qu'on s'y attache. L'histoire est un peu confuse et ne m'a pas captivée.
J'ai ete déçue par ce roman moi qui adore le Peter May de la trilogie ecossaise
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Nous sommes à la fin des années 70. Neil Bannerman, journaliste écossais, est envoyé à Bruxelles par son rédacteur en chef (qui rêverait de le virer – si il n'avait pas autant besoin de son professionnalisme avéré …) Logé par son collègue belge – et ami – Tim Slater (père malheureux de Tania, une fillette autiste) Neil Bennerman va faire la connaissance de Sally, une jeune femme qui prend soin de l'enfant.

Kale est un tueur à gages, « missionné » à Bruxelles pour tuer Robert Gryffe, un ministre britannique qui pourrait bien devenir le prochain Chef du Gouvernement de sa Majesté, lors des prochaines élections … Ce que l'homme n'avait pas prévu, c'est la présence de Tania, l'enfant de sa deuxième victime, Tim Slater … Si la petite fille est dans l'incapacité totale de s'exprimer, elle sait toutefois formidablement bien dessiner … Et elle a eu le temps de voir le visage de Kale …

Un polar politique (un peu trop politique à mon goût d'ailleurs, je préfère nettement les intrigues policières plus « classiques » …) où viennent se mêler les souvenirs douloureux du journaliste écossais à ceux de l'assassin. Mais qui donne cependant envie de savoir si il y aura une « Happy end » pour Neil Bannerman et Tania Slater – ou pas ! –

Ma première tentative littéraire concernant l'oeuvre de cet auteur écossais, qui – en dépit d'une écriture de qualité – ne m'a pas complètement convaincue …
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Ce polar sur fond de malversations et de politique nous emmène à Bruxelles où tous les journalistes européens cherchent "l'info", celle qui fera d'eux un indispensable des salles de rédaction.

Bannerman a quitté sans plaisir Edimbourg pour la capitale européenne. Il doit y retrouver un collègue et voir ce qu'il peut trouver.

La mort de son collègue et d'un politicien est un peu trop vite élucidée pour ne pas attirer l'attention de Bannerman. Il part donc à la chasse aux secrets pour savoir qui voulait la disparition de ces deux là.

C'est une enquête pas désagréable mais qui a moins de charme que d'autres du même auteur, peut-être le cocktail, journalistes, politiques, affaires véreuses est-il un peu éventé..
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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