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4,07

sur 1403 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dernier volet de la trilogie de Peter May dans les îles Hébrides qui reprend à quelques variantes près le même type d'intrigue que dans L'homme de Lewis : un cadavre retrouvé après plusieurs années, le personnage principal qui n'est plus inspecteur mais s'entête à prendre l'enquête en mains, mettant ainsi plus d'une fois dans l'embarras le policier de service et des retours incessants dans le passé. Au final, soulagée d'avoir terminer la série et perplexe quant à la motivation des auteurs d'en rajouter.
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Comme Michfred qui a posté sa critique du "braconnier du lac perdu" le 2 janvier, j'avoue avoir été moi aussi un peu déçue par ce troisième volet de la trilogie écossaise.
Certes Peter May écrit toujours aussi bien, il sait y faire pour décrire le décor comme les sentiments, mais il y a effectivement TROP de beaucoup de choses. La fin est excessive, les évènements plus ou moins tragiques s'enchainent dans les tous derniers chapîtres. Etait-ce vraiment nécessaire?
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Dernier opus de la trilogie, je n'ai pas lu les tomes précédents mais je pense avoir réussi à saisir le principal.
Ambiance oppressante, caractères bien trempés dans une Ecosse mystérieuse et sauvage...
Une histoire d'enfance, d'amitié plutôt sombre.
Un livre bien construit même si personnellement ce n'est pas un coup de coeur.
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Le braconnier du lac perdu est le troisième et dernier volet de la trilogie écossaise, il a reçu le Prix polar international de Cognac 2012. On retrouve MacLeod, ancien policier, revenu sur l'ile de Lewis pour se ressourcer; il reprend et retape la maison délabrée de ses parents et renoue des relations avec Marsaili quoique la passion n'y est plus.

En tout cas, à l'occasion d'un phénomène local naturel absolument inouï, et de plus, auquel il a assisté, un cas d'assassinat datant d'il y a 18 ans va refaire surface.

Le phénomène local dont je fais allusion est la disparition d'un loch de 1 Km et demi de long, 800 mètres de large et entre 15-20 mètres de profondeur. Ils appellent cela « une poussée de tourbière », c'est à dire que après une longue période sans pluie, la tourbe en surface sèche et se craquelle, devenant imperméable. La plupart des lochs reposent sur de la tourbe qui elle repose sur le gneiss de Lewis; ils sont souvent séparés par des crêtes constituées d'un matériau moins stable. Et si la période de sécheresse est suivie de fortes pluies, l'eau s'engouffre dans les craquelures de la tourbe et crée un lit de boue sur le soubassement rocheux. Ainsi dans ce roman, on explique que la tourbe située entre les lochs a glissé sur de la boue et le poids de l'eau contenue dans le loch supérieur a pulvérisé l'amphibolite et tout s'est déversé dans la vallée inférieure.

Du coup, dans le roman, on va découvrir un corps à intérieur d'un petit avion qui était au fond du loch.

Macleod n'est plus policier mais travaille pour la sécurité d'un riche propriétaire terrien qui se fait braconner sans vergogne et à grande échelle (parce que à petite échelle et pour la consommation personnelle il existe une certaine tolérance). Il sera mêlé à l'histoire qu'il le veuille ou non parce que dans cette île tout le monde connaît tout le monde.

Que les relations sont compliquées entre les îliens, difficiles, ardues, parfois violentes. Ils se connaissent tous et connaissent tout sur chacun.

Petit à petit on va progresser pour élucider le cas, mais il y aura autour une infinité de situations très compliquées. Il y a dans ce troisième volet des situations qui découlent du tome précédent, voire du premier. Il est préférable de les lire dans l'ordre.

Le théâtre naturel de la trilogie est toujours aussi fascinant. Et c'est tellement bien décrit que l'on entend presque souffler le vent par bourrasques et marteler la pluie dehors. Toutes les cheminées fonctionnent avec de la tourbe séchée et l'âtre dégage, paraît-il, une odeur tout à fait particulière. Il y aurait sur les Hébrides de gros morceaux de gneiss vieux de 4 milliards d'années, depuis la dernière ère glaciaire.

Peter May sait décrire ce monde et en tirer de la poésie :…le temps que Fin Macleod rejoigne Uig, le lendemain de sa confrontation avec Whistler dans le bar, le vent était monté à force six ou sept. Mais il était encore anormalement chaud et des vents atmosphériques encore plus violents avaient aminci les nuages en d'étranges mèches et toupets, comme des plis de gaze voilant le soleil…

J'ai trouvé que la fin du livre était poussive, épaisse et j'avais hâte d'en finir avec l'histoire malgré la beauté des lieux.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Si l'on attend d'un bon bouquin une belle galerie tant de personnages que de paysages , une histoire qui vous tient en haleine jusqu'à la fin , le pari est réussi
Par contre cette histoire de braconnier et de lac ne sont que des prétextes à des allers - retours dans le passé et dans le présent qui à la longue peuvent agacer et nous éloigner de l'essentiel .
On sent le besoin de clore un chapitre , une histoire , quitte à abuser de raccourcis pas toujours crédibles .
Si Peter May est sans nul doute un excellent conteur , ce dernier volet de la trilogie écossaise manque sans doute d'épaisseur tant au sens figuré qu'au sens propre .
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Quand on reste trop longtemps isolé sur une île on commence à trouver le temps long et on peut se surprendre à rêver d'autres rivages..

C'est le sentiment que j'ai eu en lisant le 3eme tome de la trilogie écossaise "Le braconnier du Lac Perdu".

Oh peut être est ce du, à ce que cette fois-ci je n'était pas sur une île bretonne quand j'ai lu ce livre, mais sur une presqu'île...
Ca peut jouer..

En tout cas, je me suis vite ennuyer dans ma lecture...

Les descriptions des lieux ont ravivé mon goût (jamais perdu) pour le Single Malt, mais le soleil du Cap Ferret, ne remplacera jamais les embruns d'une île bretonne...

A relire, ou plutôt à redécouvrir lors d'une immersion en Finistère...
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Troisième opus de la série sur l'Ile de Lewis.

Comme d'habitude, le livre mélange passé et présent, enquête policière menée par Fin Macleod, découverte par le lecteur du passé de Fin et de la construction de sa personnalité et évolution de ses relations avec les autres (Marsaili, Mona...).
En revanche, les aspects locaux que l'on avait dans les précédents tomes (la chasse aux gugas, les homers...) sont limités : récit de la tragédie de l'Iolaire en 1919, vie des adolescents dans un milieu insulaire clos et la naissance et la vie d'un groupe de rock dans les années 80. L'accent est mis ici sur la beauté des paysages et de la nature.

L'enquête est là encore assez secondaire.

On constate une incohérence avec le premier tome : Big Kenny et Fin y étaient de parfaits inconnus, ici ce sont des camarades d'enfance qui se retrouvent.

On découvre les années de collège, de lycée et d'université (un peu) de Fin, sa rencontre avec Mona, qui allait devenir sa femme (mais qui reste très secondaire dans l'histoire) et Mairead.

Sur le plan personnel, Fin a du mal a trouver sa place sur le plan professionnel et sentimental ; les relations avec Marsaili sont ambigües, Fionagh et Donna sont partis étudier, Fin s'est éloigné de ses amis d'enfance, ou ils disparaissent après leurs retrouvailles. Fin se montre assez solitaire dans cet ouvrage.

"L'Ile des chasseurs d'oiseaux" était, entre autres choses, le récit de mauvais choix et de vies gâchées. C'est le livre le plus noir de la série ; l'ile montre d'ailleurs plutot ses aspects négatifs.
"L'homme de Lewis" mettait plutôt en marche le destin (les bouleversements dans la vie des personnages résultent plutôt de personnages extérieurs).
Ici, Fin fait des choix, courageux et judicieux (vis à vis de son employeur, de Mairead et de Donald). On peut donc imaginer une suite plus positive avec Fin ayant réglé ses problèmes (notamment la mort de son fils) et s'occupant de la fille de Whistler.
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Fin Macleod a trouvé du travail sur son île de Lewis. Il devient chef de la sécurité du domaine des Woolbridge. Sa première mission est de se débarrasser des braconniers. le problème de Fin c'est que le premier braconnier qu'il doit arrêter est un ami d'enfance : Whistler. C'est en partant à sa recherche dans les montagnes de Lewis, que Fin tombe sur un avion abandonné. Ce dernier avait disparu dix sept ans plus tôt, l'assèchement d'un loch l'a remis au jour. le pilote de l'avion, Roddy Mackenzie, était un ami de Whistler et Fin, un chanteur de rock celtique dont le groupe commençait à connaître la célébrité. La redécouverte de l'avion réserve une surprise de taille à Fin : Roddy n'est pas mort d'un accident mais il a été assassiné.

Retour sur l'île de Lewis pour la dernière fois où nous retrouvons Fin qui ne peut s'empêcher d'enquêter (je rappelle qu'il n'est plus policier depuis la fin du tome 1), son âme de flic est toujours en service. Il faut dire que les anciens amis de Fin se sont donné le mot pour se faire assassiner. C'est la grosse invraisemblance de la trilogie, tous les morts suspects de l'île de Lewis sont liés à la vie de Fin. Il vaut donc mieux éviter d'être ami avec lui pour garder la vie sauve ! Cette nouvelle aventure est de nouveau le prétexte à des retours sur l'histoire de Fin. Cette fois, nous sommes plongés dans la vie d'un groupe de rock : les coulisses, les jalousies, les rivalités, la reconnaissance et ses effets sur des amis d'enfance. L'intrigue est une nouvelle fois bien ficelée avec de lourds secrets et de nombreux rebondissements. Et le charme des paysages opère encore une fois. Les personnages évoluent dans une atmosphère tourmentée, humide, ombrageuse et peuplée de midges !

"Le braconnier du lac perdu" clôture bien cette série sur l'île de Lewis. L'intrigue et la construction m'ont plus emballée que celle de "L'homme de Lewis". Les personnages attachants évoluent au fil des livres et je les quitte à regret. L'île de Lewis avec ses paysages tourmentés va me manquer !
Lien : http://plaisirsacultiver.wor..
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J'ai beaucoup aimé ce dernier tome, à mon avis le plus réussi de la trilogie.
(lu 2014)
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