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4,07

sur 1391 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'île de Lewis n'avait pas livré tous ses mystères… Et cette fois, Peter May nous emmène dans un décor de lacs et de tourbières, de cours d'eau ou abondent saumons et truites, paradis des braconniers dont certains ne manqueront pas de créer des difficultés à Fin Macleod, engagé pour lutter contre le braconnage.

Un loch s'est vidé, c'est un phénomène qui arrive parfois, (voir explication dans le roman), et laisse apparaître un avion qui s'était abîmé là. L'épave renferme le corps d'un homme jusque-là porté disparu. Mais il ne s'agit pas d'un accident, cet homme a été assassiné…

Pour établir une relation entre ce crime et les éventuels meurtriers, Fin Macleod nous fait partager les moments forts de la vie des membres du groupe musical autour duquel il gravite : concerts, amours, tensions extrêmes, réconciliations, violence … Il évoque quelques moments clés de sa jeunesse et de celle de ses vieux amis parce que c'est dans leur passé que des événements dramatiques survinrent, événements gardés secrets par quelques-uns.
La police ne peut donc pas mener à bien cette enquête sans l'enfant du pays capable de décrypter le non-dit chez des personnes qu'il connaît bien.

La trilogie écossaise, c'est un roman policier bien classique qui tire son charme des fausses pistes et des rebondissements, mais c'est avant tout un exposé sur les lieux isolés peuplés d'insulaires façonnés par ce milieu parfois hostile que constituent les Hébrides.

J'ai beaucoup appris grâce à ces romans incontournables bien que ce troisième tome ne soit pas celui que j'ai préféré, les tensions, les amitiés, les différends dans un groupe de musique ne faisant pas partie de mes centres d'intérêt.

l'écriture de Peter May laisse en moi une envie d'y revenir et je ne manquerai pas de lire d'autres romans de cet auteur.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Ce cher Fin Macleod en finira-t-il avec les démons qui le hantent? Dans ce troisième volet de la trilogie écossaise, on le retrouve sur les terres de son enfance, bien décidé à s'y établir. On lui propose un poste de chef de la sécurité, qui consiste à traquer les braconniers. C'est ainsi qu'il retrouve Whistler, son ami de jeunesse. le plus brillant des petits gars de Lewis est devenu un clochard, solitaire, isolé de sa fille, et …braconnier. La tâche est certes délicate pour Fin, lié à tout jamais à ce drôle de zèbre qui lui a déjà sauvé deux fois la vie. Mais ce n'est pas le problème. Il se produit de temps à autre aux Nouvelles-Hébrides un phénomène étrange : l'assèchement brutal d'un lac, sous l'effet d'une poussée de tourbière. Les deux amis y assistent avec un étonnement pas seulement lié à la rareté du phénomène et à son caractère quasi-magique : au fond du lac, un avion git. Et son contenu macabre les laisse sans voix.
Avec cette découverte ressurgit tout un pan du passé de Fin, alors qu'il était le chauffeur du groupe de rock celtique Amran, dont Whistler faisait partie. L'un des musiciens avait disparu sans laisser de trace au cours d'une sortie en avion…

Avec cette enquête complexe, que Fin va piloter en sous-marin, avec la complicité du dévoué inspecteur Gunn, toutes les pièces du puzzle se mettent en place, pour comprendre les difficultés personnelles actuelles de l'ex-inspecteur.

La structure narrative est parfois un peu confuse, et l'on peut se perdre dans une chronologie fantaisiste, alors que les personnages, hormis quelques kilos en plus et quelques cheveux en moins restent fidèles à leur image.

Les femmes occupent ici encore une place centrale : Marsaili, bien sûr, avec une relation plutôt apaisée avec Fin, mais aussi Mairead, la chanteuse sulfureuse envoutante du groupe. S'y ajoutent la toute jeune fille de Whistler, une ado rebelle digne fille de son père. Quant à Catriona, l'épouse du pasteur, elle menace de quitter son Donald, en passe de subir une disgrâce en raison de son rôle dans le meurtre du truand qui menaçait la famille de fin dans L'homme de Lewis.
Par contre, on n'aura pas eu l'opportunité de rencontrer Mme Gunn, qui a une existence très similaire à celle du célèbre inspecteur Colombo et Fin n'a toujours pas dégusté son saumon sauvage …

Inutile de préciser enfin que le décor est toujours aussi magnifiquement dépeint, et que l'on sent dans ces descriptions tout l'amour que l'auteur voue à ces terres hostiles et somptueuses.

C'est avec un peu de regret que l'on tourne la dernière page, puisque l'histoire est terminée, et que l'on n'aura plus l'occasion de croiser cet attachant « flic à la ramasse » qui semble avoir coupé le lien maudit des casseroles qui lui collaient au train. L'auteur lui-même avoue dans une interview avoir verser une larme en écrivant le dernier mot...


Très belle réussite.

Challenge pavés 2015-2016
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Fin Macleod est heureux, il vient de retrouver un vieil ami.
Mort, certes, dans des circonstances plus que douteuses, certes bis, mais prétexte idéal à une ultime enquête en terre écossaise.

Quel panard de se replonger dans cette trilogie.
Outre un dépaysement garanti à peu de frais, elle offre une toile de fond aussi rude que les autochtones qui la peuplent et le climat qui y sévit.

Où nous découvrons l'adolescence contrariée d'un Fin alors totalement déconnecté des contingences matérielles qu'un taf digne de ce nom lui aurait permis d'assumer.
Roadie d'un groupe initialement obscur avec qui il nouera des amitiés solides, le garçon aura alors connu le meilleur comme le pire.

La vie étant un éternel recommencement, il semblerait que la mort n'ait rien à lui envier.
Surtout pas cette faculté à se replonger en un passé révolu qui pourrait bien, cependant, faire la nique à cet épais mystère qui court sur près de deux décennies.

J'ai éprouvé un peu plus de difficultés à entrer dans ce braconnier, en tout bien tout honneur.
L'espace de quelques dizaines de feuillets et l'envie de ressortir mon vieux kabik me reprenait déjà.

Mes amis, mes amours, mes emmerdes.
Fin, d'une dernière pirouette, nous conte par le menu ce que fut sa jeunesse tumultueuse tout en gérant un présent amoureux compliqué et une affaire sordide qui le touche de très près.

Le tout s'amalgame idéalement.
Pléonasme Mayesque.
Les pages défilent.
Le plaisir s'accroît.
Seule ombre au tableau, la certitude de ne plus jamais refouler cette île des Hébrides si riche d'enseignements et sur laquelle, comme aux galeries Lafayette, il se passe toujours quelque chose.

Trilogie incontournable pour tout amateur du genre un tant soit peu curieux d'ailleurs.
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Chère Gabrielle ne m'en veux pas, mais je vais devoir être vache avec le traducteur. Oh pas pour pinailler sur le sens discutable donné à un mot qui ferait dire d'un personnage
Qu'il sourit alors qu'il esquisse un sourire...
Non.
Mais sur la traduction stupide qu'il a donnée au mot « midges ».
Bon sang - c'est le cas de le dire - les midges ne sont pas des puces, mais de minuscules moustiques !
Les puces n'ont jamais volé !
Et croyez-moi lorsqu'un nuage de midges s'abat sur vous - ce qui fait partie du folklore écossais - inutile de chercher sous vos manches de pantalon, il n'y aura rien.
Cette mauvaise traduction me choque vraiment et nuit à la compréhension du roman, d'autant que dans cet ultime volume il en est souvent question.
Donc pour se résumer et pour me calmer, précisons bien que lorsque Peter May vous dit que " les midges étaient de sortie", ne vous imaginez pas un troupeau de puces, mais bien une escadrille de moustiques ! Les puces sautent, les midges volent !
Ouf, ça va mieux ! Je n'enlèverai pas une demi-étoile à ce superbe roman, mais la main le démange...

Mais comprenons nous bien: le travail du traducteur, Jean-René Dastugue, est remarquable. le style est alerte, léger, agréable. C'est juste un agacement de ma part, un peu comme celui qui vient en regardant un film doublé en français avec les mots prononcés en décalage avec le mouvement des lèvres.
Basta! Ma crise de vieuconnite est terminée, disparue même, en appréciant de lire "une Range Rover" et non "Un Range Rover".
Sans commentaire.

.
Dans cet opus - le dernier de la trilogie de Lewis - les sentiments ont la part belle : Les amours enfantines, adolescentes, adultes, partagées, solitaires, souvent contrariées et objet de souffrances, de jalousies et peut être d'un crime...
C'est en tous cas là où Peter May souhaite nous mener (en bateau).


Nous sentons une fois de plus que Peter May nourrit une rancune tenace contre l'église, contre LES églises écossaises.

Tout le monde se connait sur les iles, parfois mieux que l'on se connait soit même.
Le roman est baigné par la grande amitié unissant Fin et Donald , Fin et Whistler. La plongée dans la jeunesse du héros est riche d'émotions qui remontent et la nature tourmentée des îles nous assaille.
Tout ce qu'il faut pour faire un excellent May, un excellent policier, et un excellent roman écossais.

Tac ! je viens d'en écraser un !

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Aimer et déguster les Hébrides extérieures par tous mes sens...
Je ne m'en lasse pas. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que je me suis plongée dans le troisième volet de cette trilogie écossaise de Peter May.

Aux côtés de Fin MacLeod, amoureux fou de ce coin de terre, j'ai suivi le braconnier du lac perdu, entre lochs et rochers, tempêtes et plages paradisiaques pour cette nouvelle enquête passionnante !
Lorsque la découverte d'un corps au fond d'un lac dont l'eau a disparu rejoint les aventures musicales d'une équipe de potes-adolescents, lorsque les émotions d'amours perdues retrouvent la pureté des sentiments d'un père pour sa fille, lorsque l'histoire de l'Iolaire rejoint les démons qui hantent Fin MacLeod depuis tant d'années, je suis sous le charme.

Peter May est maître dans la description des paysages et des traditions qui ont touché mon coeur dès mon premier contact avec ces îles écossaises. Impossible d'y rester insensible d'autant plus que ses mots ravivent, raniment et prolongent de manière lumineuse les souvenirs de mes dernières vacances estivales.

Un roman réussi, contemplatif, riche de références historiques et ancré dans une culture gaélique fascinante pour tous ceux qui ont besoin de dépaysement.

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Fin a quitté définitivement la police et Edimbourg pour s'installer sur son île natale, Lewis. Alors qu'il est engagé pour traquer les braconniers, ce sont en fait ses vieux démons qui vont resurgir et toute une partie de sa jeunesse. D'abord il se trouve confronté à son ami Whistler, qui a choisi de vivre en marge de la société, menacé d'expulsion, privé de la garde de sa fille Anna, braconnant pour sa consommation personnelle et qu'il va tenter de raisonner...Pendant une nuit d'orage, un phénomène climatique rare amène un lac à se vider et tous les deux découvrent la carcasse d'un avion...celui d'un ami, Roddy, disparu depuis 17 ans. Quand au pasteur Donald, il est mis à pied pour avoir tué un homme en légitime défense.

La vie est loin d'être paisible sur ces îles battues par les flots et les tempêtes. D'autant qu'une nouvelle figure du passé, Mairead, la chanteuse de leur groupe d'adolescents, surgit à son tour. Toujours aussi belle, talentueuse, grâce à elle le groupe a fait carrière. Mais quel secret dissimule t-elle ?
Ce troisième tome est l'occasion d'en finir avec les fantômes du passé et peut être d'arriver à un certain apaisement qui permettra de repartir de l'avant. Beaucoup vont y laisser leur peau, le climat n'est pas à la paix, on n'échappe pas à son destin dans un univers aussi restreint, même pour ceux qui ont voulu fuir...La Nature gronde, les cieux sont impitoyables et les hommes les jouets de forces obscures. Encore un très bon, et malheureusement dernier, volume de la Trilogie de Lewis de Peter May.
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Insulaire. Naître et grandir sur une petite île en Écosse, il semble que ça forge le caractère, des amitiés solides, des souvenirs tenaces, des relations particulières, des secrets et évidemment des trahisons.
Avec le braconnier du lac perdu, nous sommes toujours à Lewis. Lewis et Harris la plus grande île des Hébrides. Déjà, le paysage spectaculaire et le patrimoine naturel et historique riche, passionnant prennent toute la place (ou presque) et influencent grandement la vie , les moeurs, les traditions. Vent, pluie (jamais très loin , la pluie) plage, tourbe, collines, côtes accidentées, escarpements, grottes, mer, nommez et ça fait partie de ce décor. Peter May nous décrit trop bien cette beauté brutale, sévère, implacable et on y sent tout son attachement. Dernier opus de la trilogie écossaise, je boucle ma valise et je rentre chez moi. Satisfaite. Fin McLeod aussi semble avoir trouvé ses marques, il s'est apaisé. Même recette que dans les 2 romans précédents, Peter May nous finit ça en beauté sans trop diluer la sauce. Des personnages attachants, que l'on a retrouvé et que l'on quitte sans regrets. Surtout tous ceux sortis presque directement de l'Inquisition et de leurs tribunaux religieux. Quelle rapace que ces hypocrites. Bref, ce fut de belles rencontres, un beau voyage qui nous forgera aussi de bons souvenirs. Mais oui, il est temps de passer à autre chose.
PS. Préférable de lire les 3 opus dans l'ordre.
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3e tome de la trilogie écossaise de Peter May.
Toujours cette ambiance qui m'a bien plu. Peut-être juste un peu en-dessous des deux tomes précédents (découverte de particularismes, de l'histoire propre à ces îles écossaises, qui manquent dans ce tome plus "traditionnel"), tomes que j'ai préférés.
Mais franchement j'ai passé un bon moment avec le héros qui s'installe définitivement dans son île natale.
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Un petit avion monoplace retrouvé au fond d'un loch asséché, pilote en squelette accroché au manche...

Fin Macleod a rendu sa plaque de policier pour un job de surveillance de braconniers, reprenant peu à peu racines dans son île natale de Lewis. La découverte lors d'une partie de pêche des restes d'un ami d'enfance à la disparition jamais élucidée rouvre l'album des jeunes années. Souvenirs et réminiscences ressuscitent des adolescents musiciens dans un groupe de rock et folk celtique, entre amitié et rivalités. Une époque où tout semblait possible.

Peter May, en guide inspiré poursuit pour le lecteur la visite passionnante des iles Hébrides, leurs faits divers dramatiques passés et l'immersion dans ses populations accrochées aux landes et tourbières battues par les vents d'Ouest. Indépendamment de l'histoire policière toujours fort bien menée, l'atmosphère de l'île est toujours magnifiquement évoquée et la toile de fond sociologique fait tout le sel des trois tomes de Lewis.

Si cet opus est un peu moins puissant émotionnellement que les deux précédents, il conclue une trilogie écossaise* addictive, où l'auteur a su construire des personnages attachants, pétris d'humanité, que j'ai été ravie de retrouver au fil des livres. L'alternance passé-présent est parfaitement maîtrisée, l'écriture poétique et descriptive donne une furieuse envie de voyage vers les iles les plus nord-ouest de l'Ecosse.

Je conseille!

*
1- L'ile des chasseurs d'oiseaux
2- L'homme de Lewis
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Le Braconnier du lac perdu vient, après L'Ile des chasseurs d'oiseaux et l'Homme de Lewis, mettre un terme à la trilogie de Peter May. Il nous emmène une dernière fois sur cette île mystérieuse de Lewis, au nord-ouest de l'Ecosse.

Après une carrière de policier à Édimbourg, Finn Macleod revient sur son 'île natale pour donner un nouveau sens à sa vie. Il pense en avoir définitivement terminé avec les enquêtes ; eh bien, pas du tout ! À peine a-t-il retrouvé son ami d'enfance, Whistler, devenu le braconnier de l'île et vivant presque comme un vagabond, qu'il doit utiliser à nouveau ses brillantes qualités d'enquêteur pour élucider un meurtre commis dix-sept ans plus tôt : au fond d'un lac, qui s'est vidé à la suite d'un violent orage, est découverte la carlingue d'un petit avion à bord duquel se trouve le corps de Roddy Mackenzie, star du rock celtique que Finn et Whistler ont très bien connu. Fin va devoir aussi remonter le temps et renouer avec son passé tourmenté pour essayer de comprendre.

L'intrigue est simple mais bien ficelée, elle sert surtout à Peter May pour nous parler de la vie plutôt rustique de ces hommes, leurs secrets, l'odeur de la tourbe, la nature très importante et belle sur Lewis. Suspense, coups de théâtre, drames marquent ce récit empreint de finesse psychologique et d'amour des êtres, fussent-ils les plus misérables, incapables d'échapper à cette île balayée par les vents qui est leur prison autant que leur royaume. Même s'il est un ton en dessous des deux précédents volets, la magie opère encore une fois et c'est avec regret que l'on referme le dernier livre de la série. Ne pas hésiter à aller voir les photos ou les mini films sur le site de l'auteur pour s'imprégner de cette île aux paysages sauvages et puissants.

Une belle trilogie à découvrir !
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