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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce n'est pas le meilleur roman policier de Peter May. Sa trilogie écossaise est d'un niveau nettement supérieur. Mais on passe quand même un bon moment ne serait-ce qu'en découvrant la culture chinoise car l'histoire se passe à Pékin. Il y a un gros travail de documentation fait par l'auteur et il le précise lors de ses remerciements en fin d'ouvrage. Peter May nous fait voyager en Chine sans que l'on ait à quitter notre fauteuil.
On retrouve le cadavre d'un homme entièrement brulé dans un parc de Pékin. le même jour Li Yan prend ses nouvelles fonctions de commissaire de police. C'est lui qui va enquêter sur cette mort mystérieuse mais aussi sur deux autres cadavres retrouvés peu de temps après. Rapidement il va lier ces crimes en écartant la thèse du suicide pour la première victime et en retrouvant le même mégot de cigarettes auprès des trois corps. Margaret Campbell, médecin légiste chargée de conférence, lui sera d'une aide précieuse pour identifier le premier corps et pour la suite de son enquête mais pas seulement…
La grosse faiblesse de ce roman est la romance que l'auteur développe entre le commissaire et la médecin légiste qui occupe pratiquement un tiers du livre. de plus, il n'y a pas suffisamment de suspens pour maintenir le lecteur en haleine même si le fond de l'histoire aurait pu le laisser envisager.
C'est un honnête polar, qui promet beaucoup mais qui fait « flip-flop » pour finir en queue de poisson.
Traduction d'Ariane Bataille.
Editions Acte Sud, Babel Noir, 498 pages.
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En prenant ses fonctions de commissaire adjoint à la Section n°1 du Département des enquêtes criminelles de Pékin, Li Yan ne se doute pas qu'il aura pas moins de trois meurtres à résoudre le jour même : un petit dealer poignardé en plein coeur, un ouvrier du bâtiment au chômage retrouvé le cou brisé et un conseiller scientifique du Ministère de l'agriculture à la retraite brûlé vif dans un parc de la ville. Trois crimes très différents mais qui ont en commun un indice : un mégot de Marlboro laissé sur place par le tueur. Ce qu'il ne sait pas non plus, c'est que son chef va lui mettre dans les pattes un médecin légiste de sa connaissance, Margaret Campbell, une américaine tout juste débarquée à Pékin pour une série de cours à l'Université de la Sécurité publique. Leur rencontre est explosive. Elle le trouve laid, froid et psychorigide. Il pense qu'elle est agaçante, arrogante et insolente. Pourtant, leur collaboration sera des plus efficaces, mettant à jour une terrible affaire qui menacera leurs vies et celles de millions de personnes. Entre incompréhension et attirance, répulsion et désir, prises de bec et confidences, leur relation en dents de scie les mènera jusqu'au bout d'eux-mêmes.


Dans ce premier opus de la série chinoise de Peter MAY, il y a du bon et du moins bon.
Le bon d'abord avec le total dépaysement en République Populaire de Chine. Au fil des pages on découvre Pékin, ses rues encombrées de voitures, trolleys, vélos, sa place Tiananmen, sa cité interdite, ses jardins, sa gastronomie. Mais a-delà de l'exotisme, l'auteur s'attache aussi à évoquer une société réglementée qui prône le collectif au détriment de l'individu mais pour le bien de tous. Un rappel historique de la terrible révolution culturelle et de ses séquelles dans chaque famille, une subtile allusion à la Politique de l'enfant unique complètent cette peinture intéressante et bien documentée de l'Empire du Milieu.
Le côté moins réussi du roman vient des personnalités trop caricaturales des personnages principaux : l'américaine et son complexe de supériorité et l'énigmatique asiatique. On voit bien que l'opposition de leurs caractères, de leurs visions du monde et le véritable choc culturel qui en découle est le ressort de leur collaboration professionnelle et de leur future histoire d'amour mais le trait est un peu gros et finit par lasser. Un peu de nuances dans le comportement de la belle légiste à la critique facile, qui ne sait pas s'ouvrir aux autres, agit en conquérante et ne respecte pas la sensibilité de ses hôtes aurait été bienvenue. L'ignorance n'excuse pas l'irrespect. le flic chinois est plus touchant, surtout dans sa relation avec l'oncle qui l'a élevé et qui lui sert de modèle.
En dehors de la visite touristique et des atermoiements amoureux de nos deux tourtereaux, il y a bien sûr aussi une enquête. Elle met un certain temps à prendre son allant et on s'ennuie un peu à chercher le lien entre les trois crimes mais Peter MAY égratigne au passage les multinationales occidentales qui profitent de la déréglementation et du laxisme de certains états pour procéder à des tests sans précaution aucune et s'en mettre plein les poches, au détriment de la santé et parfois même de la vie des populations locales ; une critique des scientifiques, des politiques et des milieux d'affaires très politiquement correcte mais qui a le mérite d'exister.
Une bonne lecture, facile et divertissante qui n'évite pas les clichés, sombre parfois dans la mièvrerie mais propose une sympathique immersion dans les moeurs et la mentalité chinoise.
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Peter May, qui connaît bien Pékin, en fait le décor de la « série chinoise » montrant l'émergence d'une capitale moderne au rythme de la destruction des quartiers anciens.

Nous suivons Li Yang, jeune inspecteur de police nouvellement promu chef de section. le jeune homme originaire de la campagne, est surpris par le luxe offert aux nouveaux riches.
Il préfère encore son vélo à la voiture de fonction, ce qui lui permettra de faire connaissance un peu brutalement avec Margaret Campbell, médecin légiste américaine invitée par le gouvernement chinois pour faire partager ses pratiques scientifiques aux étudiants de l'université de police de Beijing.

Lorsque 3 cadavres sont découverts avec pour seul point commun, une cigarette consumée sur chaque scène de crime, Li et Margaret vont devoir travailler ensemble pour retrouver le tueur et tenter d'oublier ce qui les sépare sur le plan culturel et personnel.

Même si ce premier opus m'a semblé de moindre intérêt quant à l'enquête, j'ai apprécié cette découverte visuelle, olfactives et sonores d'une ville entre modernité et tradition.

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C'est une relecture mais un peu décevante. Autant la relecture de la Trilogie écossaise est un plaisir toujours renouvelé autant cette Série chinoise m'accroche beaucoup moins cette fois-ci.

Margaret Campbell, jeune femme médecin légiste américaine, à Pékin pour 6 mois et Li Yan récemment promu commissaire vont enquêter ensemble sur des meurtres, à leur corps défendant !

Ces enquêtes sont le ciment du parallèle que Peter May va faire avec deux pays que tout oppose, la Chine et les USA ! Il nous donne ainsi le loisir de découvrir les particularités, les coutumes et le mode de vie de chacune, différences qui ne se matérialisent pas seulement au niveau policier mais bien évidemment sur les plans sociétaux et culturels. Margaret et Li Yan vont être d'ardents défenseurs de leur civilisation.

Margaret est totalement inadaptée et non préparée à son séjour et Li Yan ne doit pas “perdre la face” devant cette étrangère ! du coup ils boudent tour à tour, n'arrivant pas à prendre le dessus de “l'autre” qui est l'exotique !

L'histoire d'amour entre deux célibataires coule de source mais n'ayant rien à découvrir à ce niveau, c'est un peu du réchauffé ! Les parties enquêtes sont bien menées mais Peter May est bien meilleur pour décrire une ambiance et des paysages que pour le polar.

Je doute relire le livre suivant.

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J'avais beaucoup aimé la trilogie écossaise de Peter May, alors j'ai décidé de me lancer dans sa série chinoise, dont "Meurtres à Pékin" est le premier titre.
Margaret est une jolie médecin légiste américaine spécialisée dans les macchabées carbonisés. Bouleversée par un mystérieux trauma, elle débarque à Pékin pour se changer les idées, et accessoirement donner quelques cours à l'université. Son chemin va croiser celui de Li, jeune inspecteur fraîchement promu, qui au travers d'une sordide affaire de meurtres, va bon gré mal gré lui faire découvrir la Chine et ses coutumes, et à nous aussi par la même occasion...
Finies les grandes envolées sur les montagnes des îles Hebrides battues par les vents, cette fois-ci nous nous retrouvons dans la chaleur étouffante de la capitale chinoise, à la découverte d'une société dont les codes nous sont pour la plupart inconnus. C'est ce qui constitue à mes yeux le principal attrait du livre, avec bien évidemment cette histoire d'amour latente entre nos deux protagonistes que tout oppose mais qui sont irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Ça traîne un petit peu en longueur, mais le dépaysement en vaut la peine. Allez, c'est parti pour le 2ème tome !
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3 meurtres sont commis à Pékin, la même nuit. Li Yan, fraîchement promu commissaire divisionnaire adjoint est chargé de ces enquêtes qui ont un point commun, une Marlboro près des victimes. L'une des victimes, un ingénieur spécialisé dans les OGM dans la culture du riz, a été transformé en torche dans le but de dissimuler le crime et peut-être d'autres éléments. Sur le conseil de son chef, Li Yan va demander le concours de Margaret Campbell, médecin légiste aux Etats-Unis, spécialisée dans les brûlés et venue à Pékin pour une série de conférences et de cours à l'université de la ville.
Entre le commissaire Li Yan et Margaret Campbell, médecin légiste, ce sont les cultures chinoises et américaines qui vont s'affronter.
Ce roman se lit avec beaucoup de plaisirs, l'auteur décrit très bien ce qu'est la vie à Pékin, les différences de mentalité des chinois et des américains non préparés à l'honneur de la « face » chère à ceux-ci. Il aborde également la fameuse politique de l'enfant unique.
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Ce roman me laisse assez partagée. L'intrigue de fond et l'immersion dans la culture chinoise sont intéressantes. Bien que publié à la fin des années 90, ces éléments semblent encore assez actuels. En revanche, à certains moments, je me suis demandée si je lisais bien un polar. La relation entre les deux protagonistes prend une place un peu trop importante et l'enquête passe au second plan. On oscille donc entre le polar et la romance. Je me demande si les tomes suivants sont du même acabit.
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J'avais tant aimé la série irlandaise, que je suis déçue par ce premier opus. Alors, oui, l'on voit bien Pékin modernisée mais aussi à la proie de big brother, où l'on ne peut changer d'hôtel sans être questionné et où la délation semble toujours bien se porter. et encore, je pense que tout à bien changé depuis que ce livre a été écrit. Donc les descriptions sont parlantes, je me suis promenée agréablement dans la ville. L'histoire se tient. Ce sont juste les personnages principaux, le beau LI Yan et la belle blonde aux yeux pervenche (lol), médecin légiste. C'est un peut trop cet amour, ils sont trop parfaits. Dommage. Pas sûre d'aller plus loin dans la série.
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Je n'ai pas été particulièrement séduite pas ce 1er opus de la série chinoise de Peter May.
L'histoire naissante entre Margaret le médecin légiste américain et le commissaire chinois Li Yan est assez convenue et l'attitude de Margaret particulièrement énervante.
Reste une réflexion sur la différence de culture entre ces deux grandes nations. L'intrigue n'est pas non plus très excitante.
En bref, très moyen.
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Quand le docteur Margaret Campbell, médecin légiste américaine, débarque en Chine pour donner des cours de pathologie médico-légale pendant six semaines, elle est épuisée, elle vient de vivre des événements destructeurs dans sa vie personnelle et il fait 35°c à Pékin. Sa rencontre avec Li Yan, le commissaire divisionnaire adjoint nouvellement nommé ne se passe pas bien et elle est affublée d'une espèce de garde du corps qu'elle appelle Lily, une ancienne Garde rouge de la Révolution culturelle. Elle est sous la responsabilité de Bob Wade, l'américain du bureau des affaires étrangères, mais commet beaucoup d'impairs assez drôles parce qu'elle dit ce qu'elle pense et se fiche bien de faire perdre la face à un interlocuteur chinois. Au bar de son hôtel, Margaret rencontre un certain J. D. McCord, responsable du développement d'un "super-riz" ; elle se souvient qu'il a été renvoyé d'un institut de recherche américain pour des expérimentations non autorisées avec des plantes génétiquement modifiées. Il lui explique que ce nouveau riz, avec une production augmentée de cent pour cent, permettra à la Chine d'être autosuffisante et même d'exporter. le même jour, trois meurtres sont perpétrés - on retrouve trois cadavres avec à côté de chacun un mégot de Malboro - et le commissaire Li va avoir besoin de la spécialiste des cadavres brûlés qu'est Margaret Campbell ; après des débuts plutôt explosifs, ils finiront par s'accorder un peu, beaucoup et même passionnément ...
Comme toujours avec Peter May, il y a l'énigme policière, intéressante et bien menée, avec en plus ici une histoire d'amour émouvante et drôle ; d'ailleurs l'enquête policière pourra être quasiment conjointe, les deux approches se complétant : l'américaine "insistant sur le motif", la chinoise cherchant à " établir la preuve bout par bout". Et puis, en fond, il y a la Révolution culturelle, la vie quotidienne actuelle à Pékin, les préjugés des occidentaux ; et aussi les questions soulevées à propos du génie génétique et de la possibilité de nourrir des milliards d'êtres humains.
Un bon livre, intéressant et attractif, qui se lit d'une traite.

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