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3,47

sur 188 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne me risquerais pas à conseiller ce livre à une future maman! Il s'en dégage une telle tristesse et si peu d'espérance.

Image d'une certaine Amérique profonde ou plus largement constat sociétal? Joyce Maynard, dans ce premier roman écrit en 1981 nous offre une vision bien pessimiste de la maternité et des relations conjugales.

Des très jeunes femmes, mères ou adolescentes enceintes à un âge où on espèrerait plutôt les voir faire des projets de vie personnelle indépendante, sans contrainte de charges maternelles,
Des femmes plus accomplies, en désir urgent et légitime d'enfant et de bonheur dans leur couple, pour une vie familiale harmonieuse,
Des plus ainées, naïvement ou angéliquement maternelles, face leurs enfants qui les dépassent,
Des vieilles aigries en désir pathologique de maternité...

Et les hommes dans tout cela? de la jeunesse à la testostérone conquérante, à la maturité accomplie, qu'ils soient flirt d'adolescence, compagnon, mari, tous englués par leurs pulsions, jusqu'aux plus déviantes.

Au final, des couples qui ne s'aiment plus, ou peu, ou mal...
Des couples désaccordés, quand la possibilité de bonheur s'illustre dans l'improbable, par un camping déglingué de communauté à la Peace and Love.

Dans des chapitres entrelaçant les personnages et les evènements, la sensibilité toujours juste de l'auteur et son sens du détail, abordent le thème universel de l'éveil de l'amour maternel et de l'art d'être parents.

Sexualité, grossesse, avortement, maltraitance, fidélité...
Des thèmes difficiles, peu de bonheur au fil des pages, un malaise diffus à la lecture d'un premier roman noir mais prometteur.

La romancière est déjà là mais que se passait-il dans la tête de la jeune Joyce Maynard, dans la décennie de ses vingt ans, pour motiver cette vision si déprimante?
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Un livre dont l'histoire tourne autour de quelques jeunes filles mères un peu trop tôt . L'une s'est mariée, une autre vit chez sa mère qui lui demande d'abandonner son bébé, une troisième vit seule et se révèle être une très mauvaise mère.
Autour de ces mères, une de leur jeune amie rêve de tomber enceinte comme si c'était la seule chose à faire de sa vie. Un couple sans enfant et une femme ayant quitté son foyer abandonnant son mari et sa petite fille emménagent dans cette petite ville.
Le livre tourne autour de ces multiples personnages qui se croisent, des personnages qui essaient tant bien que mal d'avancer avec plus ou moins de succès.
L'auteure sait créer des personnages intéressants et complexes. L'histoire se présente bien, l'ambiance devient de plus en plus pesante. Par contre je suis un peu restée sur ma faim à la fin du roman. Je ne l'ai pas trouvée assez aboutie à mon goût, mais s'agissant de son premier roman je suppose que cela en est la cause. C'est une auteure que j'apprécie et que j'ai découverte avec l'homme de la montagne et que je vais continuer à lire.
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J'ai découvert Joyce Maynard récemment et j'ai beaucoup aimé, voire adoré ses romans (Long week-end et les Filles de l'ouragan). J'ai retrouvé dans Baby Love le style qui m'a séduite dans mes précédentes lectures, des histoires à la fois réalistes et touchantes. L'auteur nous narre ici l'histoire de quatre jeunes filles, mères ou sur le pointe de le devenir, dans une petite ville à priori sans histoire de l'Amérique. Mères trop jeunes, sans perspectives d'avenir, et sans soutien familial, leur bébé concentre leur amour et leur espoir, mais devient aussi victime de leur détresse.
J'ai moins apprécié dans ce roman l'histoire en elle même, souvent triste et parfois cruelle, et en plus inachevée pour plusieurs personnages, ce que je trouve toujours frustrant dans un roman !
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Ce livre me laisse perplexe, je ne saurais dire si j'ai vraiment adoré. Joyce Maynard décrit avec talent la vie de ces quatre jeunes filles-mères paumées. Une m'a particulièrement dégoutée et révoltée. Je trouve la fin du roman inachevée et abrupte. Les allusions au sexe sont un peu trop nombreuses à mon goût et n'apporte rien au récit. Les personnages sont tous névrosés. le récit me laisse un goût amer.
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"Babylove", c'est l'histoire d'un petit groupe de très jeunes mères, à peine sorties de l'adolescence dans une petite ville des États-Unis dans les années 1970. Certaines ont désiré ces enfants, d'autres non, mais toutes tentent d'assurer leur rôle, avec plus ou moins de succès. Toutes ont rêvé d'une famille idéale, que cette très précoce maternité ne peut pas leur apporter. Ni leur famille ni les tres jeunes "pères" ne les soutiennent. Elles se retrouvent très seules et démunies.
J'ai été émue par ce roman, qui décrit avec justesse le désarroi et la solitude de ces très jeunes filles-mères. le terme est désuet mais juste.
Ce roman est cependant moins abouti que "Long week-end", qui est une petite merveille. Je lirai avec intérêt d'autres livres de cette auteure.
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Traduit par Mimi Perrin

Années 70, dans une ville paumée de l'Amérique profonde, l'histoire de Wanda, Sandy, Tara et Jill, quatre adolescentes comme les autres, si ce n'est qu'elles sont déjà mère ou en passe de le devenir. Sandy est d'ailleurs déjà mariée à Mark, et maman d'un petit Mark Junior. Wanda et Tara sont mères célibataires. Jill se pense enceinte de Virgil : elle a du retard dans ses règles et n'a connu aucun autre garçon. le bébé est le centre de la vie de ces jeunes mères, bien évidemment.

Pourtant, oubliez le prince charmant, la vie de famille de rêve : la romance en prend un coup sous la plume Joyce Maynard, qui décrit sans tabous ni concession bien -pensante la vie de ses héroïnes du quotidien, qui bataillent pour tenter de faire face. Wanda est celle qui est la plus paumée face à son nouveau statut de mère : son bébé, le plus fragile de tous, né de plus avec une tâche de naissance, sera le bébé secoué et frappé ; elle-même sera victime d'une vieille femme et d'un employeur libidineux. Tara, aussi belle que sa petite Sunshine, frappera, bien malgré elle, l'oeil de Greg, artiste peintre trentenaire, en couple avec une journaliste, Carla. Sandy racontera sa grossesse dans les moindres détails, et sa vie de jeune femme célibataire à Carla, fascinée, elle qui n'est pas mère. Jusqu'à ce que justement, le doute s'installe sur une possible maternité, alors que Greg s'avoue qu'il n'aime plus Carla. Quant à Jill, lorsque sa grossesse sera confirmée, n'aura qu'une obsession : avorter (puisque Virgil l'a larguée dès qu'elle lui a annoncé l'événement), et cacher tout ça à ses parents chez qui elle vit. A côté de chez Jill, vient d'emménager une femme seule qui agrégera tous les fantasmes de son père et le désespoir de sa mère. Une femme seule, amoureuse autrefois de son prof de fac quand elle était étudiante, qui l'a abandonnée. Une rupture qui l'a détruite : sur un coup de folie, elle répond à une petite annonce pour célibataire. Pas de pot : l'auteur de l'annonce est un fou échappé d'un asile. Une autre folle hante ce récit : Mrs Ramsey, une vieille dame intégriste, anti-avortement, en mal de petit-enfant, prête à kidnapper et à faire chanter leur mère en menaçant de diffuser des photos obscènes les concernant, grâce à une manigance montée de toute pièce...

Baby Love est le premier roman de Joyce Maynard (publié en 1981). J'avais dévoré L'homme de la montagne (2014) et Les filles de l'ouragan, qui sont beaucoup plus récents. J'ai dévoré celui-ci aussi, mais je m'y suis perdue par moments, sans doute à cause des nombreux personnages et d'une écriture qui alterne toutes les histoires de chacun dans un même chapitre, les séparant juste d'un paragraphe. Néanmoins, on s'attache à ces adolescentes, enferrées dans leur condition de mère. Avec un faible pour Jill, qui est la seule à décider le plus difficile : renoncer à le devenir dans l'immédiat. Avec tous les risques que cela comporte. Je ne peux pas vous spoiler la fin du roman mais ce n'est pas très optimiste...

Quant aux hommes, pour les plus jeunes, ils semblent pris au piège d'un statut de père qu'ils ne se sentent pas capables d'assumer. La fuite comme solution est leur seul horizon. A cet âge-là, on préfère s'amuser que d'avoir une famille à charge. Quant aux plus âgés, ils paraissent frustrés.
Il y a beaucoup d'hormones et de sexe dans ce roman. Mais les corps ne sont pas sublimés (hormis celui de Tara qui rayonne par sa beauté hors du commun) : les traces de la grossesse ne sont pas cachées ou voilées, les nausées, les montées de lait, la peau tendue qui semble prête à éclater, les vergetures, le masque de grossesse, les contractions, le retour de couche : vous n'échapperez à rien ! :) Même pas aux effets de l'irruption d'un bébé dans une relation de couple. Quant aux scènes d'amour, oubliez le genre romance qui sublime l'acte : je ne vous fait pas de dessins...

J'aime les romans de Joyce Maynard pour leur côté sans concession et leur touche féministe avec des héroïnes fortes. Celui-ci n'est pas mon préféré à cause de l'enchevêtrement de personnages et d'histoires un peu trop serré par moments qui fait perdre le fil de l'intrigue. Il est aussi dommage que le côté thriller arrive vraiment trop tard , sur la fin du roman, pour soutenir vraiment l'attention du lecteur. du coup il y a un effet "plaqué" qui manque de crédibilité (oui je sais, c'est super mal dit !)

Néanmoins, malgré ces quelques défauts, c'est un agréable moment de lecture.
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Sandy, Wandy, Tara et Jill sont 4 adolescentes et elles sont amies. Alors que Jill apprend qu'elle est enceinte, les 3 autres sont déjà mères. Seule ou en couple, elles apprennent, parfois cahotiquement, ce qu'est d'être mère, mais aussi femme et pourquoi épouse...
J'aime d'ordinaire énormément Joyce Maynard, mais je n'ai pas accroché sur ce premier roman. Certes il se lit très facilement, les personnages sont tendres et attachants, mais le fait d'écrire des scènettes de vie m' a empêché de totalement plonger dans le monde qu'elle décrit.
Et comme je ne suis pas de ceux qui dévoilent tout, je ne dirais rien de la fin... Ou juste qu'elle m'a perturbée !!!!!!!
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Un roman qui décrit bien le quotidien des adolescentes américaines à la fin des années 70, leurs craintes et leurs espoirs quand elles deviennent maman. ce n'est cependant pas mon roman préféré de Joyce Menard.
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