AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Accalia


Ce n'est pas un secret pour ceux qui suivent ce blog, j'aime vraiment beaucoup Joyce Maynard. J'ai lu plusieurs de ces romans, dont un coup de coeur avec Long week-end, qui est une histoire absolument magnifique. Je peux aussi citer Les filles de l'Ouragan, Baby Love ou encore L'Homme de la montagne.


J'adore son style et elle fait partie des auteures dont je veux découvrir tous les ouvrages. J'avais vu passer ce livre en bibliothèque, mais je ne l'avais pas pris tout de suite. Quand je l'ai vu en librairie en poche, je me suis laissée tenter.


Ce livre est découpé en plusieurs chapitre, un chapitre par an. Cela commence en 1962 et cela termine en 1973. Avant cela, il y a une première préface datant de 2013, spécialement pour la première édition française, puis une deuxième préface qui date de 2012, lors d'une réédition j'imagine. Et enfin, il y a la préface d'origine. Oui, cela fait beaucoup de préfaces avant d'entrer dans le vif du sujet!

J'ai été un peu déçue, je dois le dire. Je préfère nettement ses oeuvres de fiction. Je l'ai lu d'un bout à l'autre, assez rapidement mais je n'en ressors rien de particulier. Certaines chroniques étaient intéressantes, mais plusieurs jours après l'avoir fini, quand j'essayais de me rappeler certains passages, j'avais un peu de mal.
Son style est agréable, bien que moins dans ses romans je trouve, mais tout de même agréable.


J'ai eu du mal à éprouver un intérêt particulier pour cette génération et cette époque que je ne trouve pas particulièrement intéressante. Peut-être que j'en ai déjà trop entendu parler?


Le seul problème qu'on pourrait trouver – et qu'elle avoue d'ailleurs sans problème – c'est qu'elle n'est pas très représentative de l'adolescent moyen de ces années-là. Elle les observe -de loin- est capable de les décrire, mais n'a pas « vécu » les expériences de ses camarades. Comme elle le dit aussi très justement, c'est de son milieu social dont elle parle, un milieu plutôt favorisé, mais qui n'était pas le milieu prioritaire du pays.


De plus, elle écrit à 19 ans sur l'adolescence. On peut dire qu'elle manque un peu de recul, ce qui en fait un témoignage très frais certes, mais un peu sévère parce que cette période de sa vie n'a pas encore eu le temps de « reposer » dans son esprit.

On voit ses pensées sur la guerre du Vietnam, le culte de l'apparence ( ou plutôt le culte de la maigreur qui fait son apparition) les drogues et relations sexuelles chez les adolescents, la révolution culturelle avec les Beatles…


———————————————

C'est la première fois que Joyce Maynard me déçoit un peu…j'ai bien aimé cette lecture, mais sans plus. Cette génération ne m'intéresse pas tout simplement.

Mais je n'oublie pas de prendre en compte son âge au moment de l'écriture. Elle s'est améliorée sans problème! Je préfère tout de même ses livres de fiction et je vous conseille de commencer plutôt avec un des autres romans que j'ai cité en début d'article.
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}