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Le livre est intéressant, sans conteste. On apprend des choses sur la révolte à Haïti, on a les pensées de l'époque écrites noir sur blanc sur le papier..., on a le ressenti, la souffrance ou la joie, la peur ou l'espoir, les illusions, les faits, les actes... et on voit et on entend et on l'entend à travers Mama Ruth. Jooo !
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Pour commencer, je n'ai jamais vu ni lu "Autant en emporte le vent" (je sais je connais mal mes classiques). Aussi c'est avec un regard totalement neutre que je me suis penchée sur le destin de cette femme, Ruth. Je dois dire que le résumé m'a beaucoup attiré.

Ruth est une petite fille noire qui voit toute sa famille massacrée sous ses yeux alors qu'elle n'est pas bien grande. Un blanc et sa femme la recueille. Ils sont français et sont arrivés à Saint Domingue en pensant faire fortune. Dés lors, Ruth va être élevée comme une compagne pour la dame, Solange. Cette femme possède un caractère fort, elle sait tirer parti de toute situation et fait preuve de beaucoup de ruse. Ainsi elle parviendra à quitter l'île qui devient très dangereuse, avec son mari et la petite Ruth.

Et vient un jour où, Ruth va devenir "mama". S'occuper des enfants est inné chez la jeune fille, une vraie vocation. C'est qu'en plus elle en voit des choses, elle connaît des événements futurs, mais une mama se tait. C'est ainsi que va commencer la vraie vie de Ruth qui ne connait ni enfance, ni adolescence. Oh elle ne sera pas toujours "mama", cependant elle finira toujours par y revenir. Jusqu'au rôle que beaucoup lui connaisse dans "autant en emporte le vent".

J'ai beaucoup apprécié cette histoire qui nous fait voyager, et voir les choses du point de vue d'une petite fille noire qui va grandir et s'épanouir. La vie de Ruth est très riche, tantôt heureuse, tantôt triste, toutes les émotions y passent. Nous allons aussi croiser beaucoup de monde. Des maîtres (les blancs) comme des noirs. Des bons et des mauvais. Et des enfants... entourés d'amour, de protection, par une mama impressionnante. Ruth m'a touchée. Elle a beaucoup appris de Solange, mais son caractère, c'est elle qui se l'est forgé. Il dégage de cette femme un amour inconditionnel mais aussi une grande force d'esprit.

J'ai été complètement immergée dans ce monde. le langage de Ruth aide énormément et il faut s'habituer à son accent mais ainsi j'ai eu l'impression de l'avoir à coté de moi en train de me raconter son histoire. On ne peut que respecter et aimer cette femme. J'ai envie à présent de découvrir "autant en emporte le vent" afin de pouvoir poursuivre son aventure. Ne passez pas à coté de cette histoire riche en émotions, en valeurs, et en histoire.
Lien : http://refuge-litteraire.ekl..
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Je suis pourtant une fan du roman Autant en emporte le vent et de toutes les oeuvres qui tournent autour, mais j'avoue que je n'accroche pas à l'écriture de Donald McCaig. C'était déjà le cas avec la suite du roman le clan Butler qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable, cela se confirme avec ce roman retraçant la vie de Mama. J'ai plutôt eu l'impression de lire un documentaire déguisé en roman qu'un Roman .
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« La fureur des hommes n'a d'égale que leur incommensurable bêtise... »



Une plongée au début du XIXe siècle dans ce « Nouveau Monde » investi par les exploiteurs, les négriers, ces colons de tous poils venus de l'Europe, à cette époque, sous le joug des redondantes conquêtes napoléonienne...

L'histoire débute sur l'ile Saint Domingue en 1804 quand les noirs en esclavage se révoltent contre leurs maîtres qui, en représailles, vont se faire bourreaux et perpétrer des massacres qui mettent l'île cernée par la flotte anglaise, à feu et à sang...

De ce déluge de fer de sang et d'os, ne survit qu'une petite fille noire. Recueillie par deux Français Augustin et Solange Fornier. Obligés de quitter l'île en rébellion, ils l'emmènent avec eux, sur le continent et s'installent dans la tumultueuse ville de Savannah au Sud des États-Unis...



Là commence le périple de Ruth qui, d'enfant rieuse, véritable bougillon, délurée et attendrissante va devenir la Mama de plusieurs familles avant d'être celle de la fille de Solange, Ellen, laquelle donnera le jour à Miss Katie Scarlett O Hara, l'héroïne de « Autant en emporte le vent » ...



Donald McCaig, l'auteur de ce roman « le voyage de Ruth » nous entraîne dans cette « Amérique » cosmopolite encore toute jeune et en construction. Terre de promesses prolifiques, terres conquises et aussitôt exploitées, terres d'abondances, de liesses, d'excès en tous genres mais aussi de heurts et de malheurs où la vie d'un nègre pas plus que celle d'un indien autochtone, ne vaut rien, comparée à celle d'un blanc dominateur esclavagiste ayant souvent conduite indigne, justifiant ses exactions par son attachement à la religion des chrétiens, évangéliste ou papiste...

Des Noirs affranchis, il y en a quelques-uns tel que Jehu disposant d'un talent réel, d'un tour de main peu commun pour réaliser des escaliers en bois. Sa renommée parfaitement établie, associée à son esprit d'entreprise, sa disponibilité et son courage au labeur, lui permettent de se considérer comme l'égal d'un blanc devant lequel il n'a pas à s'incliner de gré ou de force...

La Religion, les noirs, libres ou esclaves, l'ont aussi acquise par l'enseignement ou la lecture et par, cette dernière, une interprétation différente des écritures saintes se révèle à eux, leur permettant de comprendre que, eux aussi, on droit à la juste considération, à l'équité et à la dignité humaine... cela conduira, ceux d'entre eux jugés frondeurs et arrogants, au gibet...



Ruth traverse tous ces tourments avec une force d'âme qui suscite l'admiration...



« Les mamas, s'pavannent pas. Elles voient ce qu'elles doivent voir et savent ce qu'elles doivent savoir.

La plupart du temps, elles s'taisent.

Elles laissent les autres leur dire ce qu'elles savent déjà.

Les mamas hochent la tête et sourient. »



Au fil des pages on découvre une galerie de portraits souvent hauts en couleurs, des paysages grandioses, des places animées, des assemblées entre coteries joyeuses, débauchées pouvant se faire houleuses et capables de commettre l'irréparable, l'impardonnable. Pourtant Ruth franchit tous ces revers du destin, les siens et ceux des autres autour d'elle, avec une ferveur et une volonté de vivre qui déposent en son âme la bienfaisante mansuétude, de profondes forces d'apaisement et font croître sans cesse son amour de Mama, véritable don de soi pour ceux et celle qu'elle élève et chérit...



Dans un style pétillant, au cours des chapitres tantôt emprunts de sérénité et de délicatesse, tantôt débordants de tensions vives, l'auteur nous conduit à la scène finale qui, fermant ce livre, nous ouvre le rideau sur celle correspondante, du célèbre roman de Margaret Mitchell où l'indomptable Scarlett O Hara s'est confronté dans la bibliothèque des Wilkes, à son alter ego homme : Rhett Butler … Une autre histoire est en marche et le vent, Ô Mama ! Au gré du temps qui passe, en sèmera les nombreuses et bouleversantes anecdotes dans le coeur des lecteurs eux-mêmes transportés dans cette extraordinaire aventure humaine sur fond de guerre de sécession…

Lien : http://www.mirebalais.net/20..
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Donald McCaig nous livre ici l'histoire de la mama de la célèbre Scarlett O'Hara. Après avoir été sauvée, alors seule survivante d'un massacre perpétré sur Saint-Domingue (ex-Haiti), dont on ne saura pas par qui il a été commis (rebelles noirs ou troupes françaises), une petite noire d'environ 5 ans est recueilli par le capitaine Fornier qui l'offre à sa femme, Solange.
Solange a une relation des plus étranges avec cette enfant qu'elle traite à la fois comme sa fille, comme sa servante et comme un animal de compagnie.
A l'adolescence, la fillette, prénommée Ruth, va devenir la mama de la fille de Solange, Pauline. Bien que très jeune, comparée aux autres noires tenant le même rôle, Ruth sait s'imposer comme nurse. Sa maitresse, Solange, montre le caractère que l'on connait bien chez Scarlett : avide de liberté, refusant de se laisser dicter sa conduite par les on-dit, Solange Escarlette sera d'abord Solange Fornier, puis Solange Evans, puis enfin Solange Robillard.
Le parcours de Ruth l'éloignera un temps de sa chère maîtresse, mais après plusieurs drames, elles finiront par être réunies. Et Ruth abandonnera son prénom pour ne vouloir qu'être désignée sous le nom de « mama ».
Pour ceux qui ont lu « autant en emporte le vent », c'est un plaisir de retrouver, au fil des pages, des noms connus comme les Butler ou les O'Hara.
Ruth garde en elle tout le chagrin qu'elle a pu connaitre, elle ne se livre que rarement et jamais complètement. Elle « voit » certaines choses qu'elle préférait ignorer et st dévouée corps et âme à ses maîtresses successives qu'elle a, chaque fois, beaucoup aimé.
Le livre est divisé en trois parties. C'est dans la troisième, la seule racontée du point de vue de Mama Ruth que l'histoire rejoint « Autant en emporte le vent » avec l'arrivée sur scène des personnages que l'on a rencontré dans ce roman.
Malgré tout, avoir lu « Autant en emporte le vent » n'est qu'un plus car le roman de Donald McCraig est fait de telle façon qu'il peut se lire indépendamment de celui qui l'a inspiré.
L'auteur donne vie à Mama, et celle-ci, avec toutes les épreuves qu'elle a traversées, n'en méritait pas moins.
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N'ayant jamais lu « Autant en emporte le vent« , je n'avais aucune idée de ce que cette histoire aller m'apporter. Même si j'en ressort un peu confuse, le côté historique et les personnages m'ont tout de même bien plu. Malheureusement, j'aurais aimé être plus imprégné par leur ressentit.

Ce récit est conté par Ruth, une héroïne que la plupart d'entre vous doit connaître. Et elle commence dès qu'on découvre Ruth sur l'île de Saint-Domingue qui est une rescapée d'un gros massacre. A partir delà, elle va aller en France pour travailler. Bien évidemment, cette histoire arrive à nous touché et même nous surprendre par moments.

Même si je n'ai pas été vraiment proche de Ruth, j'admire tout de même sa force et le courage qu'elle a pour avoir endurer tout ce qu'elle a vécu. En effet, ce roman nous montre l'Amérique raciste avec la ségrégation. C'est une étape de l'histoire que nous ne voyons pas souvent et je sais très bien, que c'est assez dur d'en parler.

Il y a aussi d'autres personnages qui arrivent au courant de l'histoire. Ruth n'hésitera pas à défendre ses idéaux et les femmes qu'elles soient blanche ou noirs, et c'est en partit pour ça que ça m'a tout de même plu dans le fond. Cependant, j'en reste tout de même assez mitigé, car n'ayant pas lu l'oeuvre originale ça me freine un peu. Peut-être que j'aurais l'occasion de le relire un de ces jours en ayant lu ce dernier, pour voir si mon avis changera d'ici-là. En revanche, pour ceux et celles qui ont apprécier le roman « Autant en emporte le vent », je vous recommande ce roman qui saura vous charmer.

Je remercie encore les éditions Michel Lafon, pour ce partenariat, afin de me permettre de découvrir ce roman.
Lien : http://www.snowwhiteofmoon.f..
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