Les hommes, c'est des bêtes, tu sais. Ils prennent les jolies choses et ils les rendent laides.
"Dans le temps, j'étais un grand connaisseur en cognacs français. J'avais une femme, trois enfants et une villa avec Jacuzzi et piscine." Il toucha son moignon. "J'avais aussi une autre jambe. Mais c'est du passé, n'est-ce pas? Et le passé, il faut faire attention à ne pas le ressasser, si on veut rester saint d'esprit."
Oui m'man, balbutia-t-il. Mais...Mais si y a pas de gentils soldats, alors comment on les empêche de gagner, les méchants?
Alors schlack ! Je lui tranche la tête et je vous la ramène. Je serais venu plus tôt, mais je voulais qu’elle ait fini de saigner, pour pas qu’y vous dégueulasse votre tente.
— J'ai pas peur ! beugla-t-il », en crachant des mouches mortes. Ses joues devinrent rouges. L'un de ses yeux marron vira au noir de jais, et son ossature faciale se mit à bouger, telles les fondations pourries d'une maison de papier mâché. Des plis et des rides se formèrent aux coins de ses lèvres, de sorte qu'en un clin d'œil, il avait pris vingt ans. Son cou rouge et ridé tressaillit de manière spasmodique, alors qu'il arrachait son regard de Swan pour revenir à Sister. « Croninger ! tonna-t-il. Va chercher Frère Timothy et amène -le ici. »
Roland fut soulagé de quitter la caravane.
Les hommes, c'est des bêtes, tu sais. Ils prennent les jolies choses et ils les rendent laides.
Les règles du monde avaient changé, Désormais, les mystères étaient la norme.
Ses gants étaient rouges et le devant de son manteau était couvert du sang de quelqu'un, mais il aimait cette couleur : c'était la couleur du soldat.(page 328)