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4,02

sur 1268 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je présume que c'est le succès de « Betty » qui a donné l'idée aux éditeurs d'aller exhumer le premier roman de T McDaniel.
Premier roman moins bien abouti, avec trop de sujets survolés, avec trop de tout en fait.
Convoquer le Diable , c'est ouvrir la boite de Pandore, et ce n'est jamais fini.
Le petit enfant noir , Sal, qui se présente comme le démon est le réceptacle de toutes les vilénies de l'être humain blanc ou noir d'ailleurs.
Je me suis profondément ennuyée , et heureuse d'avoir enfin tourné la dernière page.
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J'ai emprunté ce livre pour deux raisons, la première étant le fait que celui-ci soit paru au éditions Gallmeister et le second sur le nom de l'auteur car bien que je n'ai pas lu Betty le fait qu'il soit encensé par bons nombre de lecteurs m'a rendue très curieuse.

J'ai donc emprunté plutôt sereine ce livre et j'ai rapidement déchanté, le récit de cette famille qui va accueillir un jeune homme nommé Sal présenté comme le diable on comprend assez rapidement la métaphore de la part de l'auteur l'action se situant dans les années 80, l'auteur nous narre parfaitement bien l'ambiance de cette Amérique moite et ou le racisme est encore omniprésent.

J'ai eu cependant l'impression d'un récit un peu fourre tout avec de l'homophobie, du racisme, de la religion le tout rendant le récit complétement indigeste et au final j'ai eu l'impression que je ne comprenais pas tellement ou l'auteur voulait en venir.

Ce récit est peut être beaucoup trop métaphorique à mes yeux même si j'ai bien compris ou cela menait comme avec ces histoires de grand de beauté qui fondent comme du chocolat?

Au final je me suis pas mal ennuyée et j'ai même du scinder la fin en plusieurs fois afin d'aller au bout de cette lecture et pourtant j'ai pourtant bien aimer le début de celui-ci.

Malheureusement je n'ai pas eu non plus d'affect pour les personnages ce qui a du jouer dans cet effet de lecture interminable à mes yeux.

Je tenterai cependant Betty de l'auteur car j'ai lu que l'Ete ou tout a fondu est en fait antérieur à Betty.
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je ne suis pas du tout entré dans cet ouvrage. Pour moi, il n'y a rien d'autre qu'une recherche maladroite de style. Les images sont puériles, la syntaxe déroutane, le sujet d'une grande pauvreté et peu original ! mon librairie me l'a conseillé : c'est la dernière fois que je lui demande de me proposer le dernier livre qui l'a ébranlé !
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J'ai été emportée par l'écriture de Tiffany McDaniel, comme la première fois que je l'ai lu dans Betty. Mais cette fois-ci là magie n'a pas opérée. J'ai aimé la poésie qui se dégage du récit malgré la noirceur de l'histoire, comme dans Betty. Mais je n'ai pas aimé ce roman. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. La présence quasi constante du surnaturel m'a dérangé. Mais surtout, c'était long, très long, tellement long. Je me suis beaucoup ennuyée.
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En cette année 1984, (la même que celle du roman d'Orwell), la chaleur est monstrueuse dans la petite ville de Breathed, Ohio, le procureur Autopsy Bliss est hanté par un souvenir, celui d'avoir condamné un innocent qui s'est pendu dans sa cellule ainsi que par l'éducation, toute confite en religiosité de sa mère. Il passe une annonce bizarre, Pourquoi ?

« Cher Monsieur le Diable, Sieur Satan, Monseigneur Lucifer, et toutes les autres croix que vous portez ;, je vous invite cordialement à Breathed, dans l'Ohio… Puissiez-vous venir en paix. Avec ma foi la plus sincère, Autopsy Bliss. »

Et que croyez-vous qu'il advint ? Et bien, son fils Fielding, treize ans à l'époque, rencontre le diable lui-même, enfin c'est ainsi que se présente le petit garçon noir « Il était si noir et si petit dans sa salopette, c'était comme si je le voyais par le mauvais bout d'un télescope ». Sortant de sa poche le journal. « T'es en train de me dire que tu es le diable ? C'est pas le premier de mes différents noms, mais il en fait partie ». Fielding l'amène à son père et voici qu'il devient membre de la famille.

Une très belle et prometteuse entrée en matière, d'autant que Sal, c'est le prénom que l'on lui a donné, semble connaître des choses sur les gens… Et puis, il est noir et l'on sait bien que c'est automatiquement la couleur du diable !

Il y a des rebondissements, l'écriture est belle, poétique, très bien léchée, mais la mayonnaise n'a pas prise avec moi dans ce livre où se mélangent racisme, bondieuserie, étroitesse d'esprit. Je me suis ennuyée rapidement et j'ai sauté des pages sans que la compréhension du texte n'en soit entamée. le livre souffre de trop de bavardages inutiles, presque de redites pour moi. L'autrice a voulu traiter trop de thèmes sans en approfondir aucun. J'aurais aimé en savoir plus sur Sal et non pas uniquement ce qu'en dise les autres.

Le diable se cache dans les détails dit-on, mais là, le diable n'est pas là ou certain veulent le trouver.

Tiffany Mc Daniel a ouvert trop de fenêtres, trop de possibles qui noient un peu le poisson et fait perdre le sel de l'entame du bouquin. Je sais que beaucoup de lectrices et lecteurs adorent et adoreront ce livre. D'autant plus déçue que j'avais aimé Betty. L'été où tous a fondu est son premier roman… Ceci explique peut-être cela !

Il me faut éviter ce genre de livres car je ne m'y retrouve pas trop dans cette « dégoulinance » de bons et mauvais sentiments.
Lien : https://zazymut.over-blog.com
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Il devient clair que Tiffany McDaniel a une attirance bien particulière pour le malheur et aime le faire partager.
Cette fois-ci elle nous raconte l'histoire de la ville de Breathed dans l'Ohio dans laquelle vit une famille plutôt heureuse, les Bliss en 1984.
Papa Bliss qui doit s'ennuyer, décide un jour, de passer une annonce pour savoir si le diable voudrait bien venir faire un tour dans leur petite ville. (il est procureur et un sentiment de culpabilité se cache derrière tout ça).
Son fils Fielding, un matin, va trouver un jeune garçon noir de 13 ans qui indique qu'il est venu répondre à annonce.
A partir de là, les malheurs pleuvent et ce n'est rien de le dire.
Et c'est long, que c'est long.
Je me suis ennuyée ferme, ça n'avance pas, c'est rempli d'anecdotes que le père ou Sal/le diable racontent.
Je suis passée totalement à côté et je pense définitivement que Tiffany McDaniel n'est pas faite pour moi vu que je n'avais déjà pas apprécié Betty.
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J'avoue avoir été assez déçue par ce livre qui a si bonne presse.

Déjà j'ai été très hermétique au style de l'autrice. Elle use et abuse de métaphores, façon synesthésie : on mélange les sons, les images, les sensations tout au long du récit. Je pense que beaucoup trouveront ça poétique, mais moi j'ai trouvé ça forcé et artificiel. J'ai eu l'impression d'un texte qu'on aurait passé au crible « ah attends il manque une image dans ce paragraphe, rajoutons tel ou tel truc random ». Si certaines métaphores sont belles, d'autres sont complètement sans queue ni tête, et le texte ressort maniéré, fabriqué, il n'y a rien d'organique. C'est en plus des images tellement américaines que la traduction m'a laissé encore plus l'impression d'artifice, comme si je regardais un film avec les sous-titres décalés.

Ajoutons à cela qu'il n'y a pas que le style qui m'a semblé forcé : l'intrigue, là aussi, est hautement métaphorique avec un jeune garçon noir qui débarque dans la ville et dit être le diable et va bouleverser la communauté. Pour le coup, l'aspect métaphorique est joliment géré. Mais ce qui m'a dérangée, c'est qu'on enchaîne anecdote glauque sur anecdote glauque avec la régularité d'une horloge. Chapitre après chapitre, tu remplis les cases du bingo du pathos. Alors oui bien sûr, le racisme, le communautarisme, l'homophobie, c'est violent, c'est mal… m'enfin fallait-il vraiment en rajouter à ce point pour illustrer le propos. Ca en devenait risible à un moment tellement c'était gros comme une maison. on a l'impression que l'autrice ne fait pas confiance à son message (qui pourtant est un beau message) et qu'il faut qu'elle fabrique ficelle d'écriture sur ficelle d'écriture pour toucher son lecteur, ça a eu l'effet tout inverse sur moi : à trop voir les ficelles du pathos, j'ai été totalement désinvestie.

En plus l'autrice a zéro subtilité pour faire comprendre des trucs au lecteur. Pour moi, l'exemple type, c'est la façon dont elle traite l'histoire du frère du narrateur. Je développe sous balise spoiler :



Bref, un livre que j'ai trouvé très maladroit, forcé, artificiel et décevant. Pas pour moi.
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Tiffany McDaniel, née en 1985 dans l'Ohio, est une romancière, poétesse et artiste visuelle américaine. Auteure autodidacte sans formation artistique universitaire particulière, elle écrit de nombreux textes non publiés avant que son premier roman, L'Eté où tout a fondu (2016), soit finalement accepté par un éditeur. Mais c'est avec Betty (2020) qu'elle va connaître un grand succès. L'Eté où tout a fondu vient d'être réédité dans une nouvelle traduction.
Eté 1984 dans une petite ville de l'Ohio. Autopsy Bliss, procureur, imprégné de religion par sa mère et hanté par un souvenir pénible, passe une annonce dans le journal local, il invite le Diable à venir lui rendre visite ! Son fils, Fielding était alors âgé de treize ans, aujourd'hui un vieil homme vivant misérablement dans un mobil-home, se souvient de cette époque dramatique… Car effectivement, le Diable est arrivé en ville, mais loin de l'idée que quiconque s'en ferait l'image, c'était un gamin pouilleux et Noir de l'âge de Fielding, qu'on nomma Sal.
Si cette histoire de diable vous incite à délaisser ce roman, ne prenez pas le terme au pied de la lettre, ici pas de machins surnaturels ou d'horreurs cornues, d'ailleurs on ne saura jamais réellement si Sal était réellement une incarnation du Malin.
Le début du roman est très bien, intrigant d'abord par cette idée d'annonce dans le journal et deuxièmement par ce gamin qui débarque. Il y a bien sûr quelques éléments troublants, Sal semble savoir des choses intimes sur certaines personnes mais dans un cas, il aurait pu être informé par un article de presse. La fin du livre est elle aussi très belle quand il s'avérera que le Mal n'est peut-être pas là où on le pense et d'autres passages sont eux encore remarquables et touchantes, comme ces pages entre le vieux Fielding d'aujourd'hui et le gosse, orphelin de père, qui vit avec sa mère dans une caravane proche.
Mais mon Dieu ou que diable (?) comme tout cela est long, trop long, épuisant à lire pour moi.
Notre diablotin n'est qu'une image illustrant la parabole du récit. le gamin est doué pour mettre le doigt sur les secrets psychologiques des uns et des autres, ce faisant il les incite à crever l'abcès, au risque de créer malaises et troubles. Pour ne citer que quelques exemples, la mère de Fielding ne sort jamais de chez elle tant elle a peur de la pluie (qui ne vient jamais), son frère ainé masque son orientation sexuelle etc. Tout le monde se débat avec ses démons intérieurs.
Cette agitation inhabituelle dans ce bled, « cicatrice du paradis que nous avons perdu », accompagnée comme par hasard d'une canicule de tous les diables, sort la population de ses gongs, le racisme perce, poussé par un vieil homme un peu dingo depuis la mort de sa femme.
L'écriture est très belle, extrêmement poétique, trop à mon goût, d'où mon intérêt très mince pour ce livre. Pour conclure, un bouquin avec beaucoup de qualités mais pour des lecteurs autres que moi.
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Franchement je n'ai pas compris ce roman. Pour commencer, j'ai littéralement buté sur le nom d'un personnage alors qu'en général cela m'est bien égal mais comment le baptiser Autopsy ? Je suis restée scotchée même avec l'explication de l'étymologie du mot. Puis la très mauvaise maîtrise des flashbacks et du présent où je me suis souvent perdue dans la temporalité. Et j'ai trouvé que l'histoire traînait vraiment en longueur, j'ai tourné et tourné des pages avant de sentir un semblant d'intérêt. Et l'autrice maitrise assez bien l'écriture, même si je ne suis pas du tout adepte de ses figures de style et descriptions assez lourdes, saugrenues, qui font autant grincer de dents qu'éclater de rire en rapport avec le thème du livre, je suis convaincue qu'elle ne souhaitait pas que j'en ris tout le long. Dommage car l'idée du roman était pour moi assez convaincante mais le rendu final beaucoup moins.
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Comment sortir indemne d'un tel livre ? Même si l'idée de confronter l'âme humaine dans ce qu'elle a de plus sordide à des principes plus nobles présente un intérêt, se complaire à ce point dans l'horreur dépasse ma compréhension et tolérance. A mi-chemin de ma lecture cette accumulation de noirceur m'a donné tout simplement l'envie de passer mon chemin. Il y a pléthore de documents historiques tout aussi insupportables de bêtise et de cruauté humaine, je ne vois donc pas personnellement l'intérêt d'en produire de fictifs à leur image. Il n'y a d'ailleurs qu'à allumer sa TV pour être largement servi !
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