Le prix à payer

On ne devrait pas vous servir vos repas dans cette chambre. Elle est trop petite, elle sent le renfermé. J'estime que l'humeur est liée à un endroit, et j'avoue que la vôtre est vraiment mauvaise

Eh bien, il semble que votre fils et son épouse se livrent à des batailles quotidiennes dignes du siège d’Édimbourg. Et je suis heureux de vous informer qu'elle est pour l'instant… plus forte que nous ne l'aurions imaginé.

- Est-ce le pire état dans lequel vous l'ayez vu ?
- Physiquement ? Non, madame. Mais avec sa langue de vipère, il anéantirait une compagnie entière de mercenaires !

Non, je… je me rends compte que j'ai de la peine pour lui. Il a perdu l'usage de ses jambes, d'un bras. Il passe ses journées dans une sorte de léthargie. Il est aussi misérable que le dernier des mendiants des bas-fonds de Londres. Pourtant, je lis de la douleur dans son regard. Il ne veut pas de cette existence.

Ce ne sont plus des garçons, mais des hommes.Ils ont engendré cette querelle : à eux d'y mettre fin.

Les hommes sont nés pour être ce qu'ils sont.

Les pommades ne font que réchauffer les articulations. Mais pour qu'il remarche, il faudrait que se taise la petite voix qui lui affirme que c'est impossible.

La ruse n'est pas un noble trait de caractère.

Pour une esclave, rien n'était certain, hormis la mort.

Même pour se rendre à une vente aux enchères sur les quais, il lui était indispensable d'être accompagnée par un homme, puisque la gent masculine était tellement plus intelligente que le sexe faible !