Dans les eaux du Grand Nord

Je n'ai pas du tout apprécié ce roman que j'ai bien failli abandonner plus d'une fois en cours de lecture.
Il manque terriblement de modernité, j'ai eu l'impression de lire un vieux livre poussiéreux oublié dans le grenier d'une vieille tante.
De plus les innombrables descriptions de plaies, vomissements, massacres d'animaux ou autres violences physiques m'ont écoeurée plus d'une fois

Un baleinier. Une bande de crapules détraquées. Leur capitaine pas totalement droit dans ses bottes. Pas plus que son second. Une chasse au cétacé qui foire. Des glaces qui scellent leur sort. Naufrage. Survie. Faim. Hallucinations. Un tueur qui rôde. Et qui n'est ni un chasseur inuit, ni un ours blanc. Un médecin en repentance. du sang. du blanc.

Le roman démarre dans les tavernes des Shetlands et fait voile vers l'Arctique, avec quelques détours par les Indes. L'aventure est à chaque page. C'est assez classique dans le fond. C'est "british" aussi, mais une Angleterre de tavernes, de lupanars et de saouleries plutôt que de salons feutrés. L'originalité vient plus de la forme: le style est rêche, abrupt, cru. Massacres de phoques et viols de matelots: on n'est pas épargné par les dérives, les addictions, les pétages de plomb, les obsessions sexuelles. Les descriptions n'oublient ni la puanteur, ni la vulgarité. Assez jouissif.

Sur le genre, plutôt qu'un "grand roman" de voyage comme on pourrait s'y attendre, on a plutôt ici un roman noir en quasi huis clos, si les congères du cercle polaire peuvent être considérées comme telles. Ça m'a un peu surpris. Voire déçu. Mais on se laisse happer. Voire glacer. Comme les marins par le froid.

J avais hâte de me plonger dans un polar historique, hâte de partir dans ces eaux du grand nord poursuivre la baleine.
Réminiscence de Melville sans doute...

Malheureusement ce roman fut décevant à bien des égards :l interaction entre les personnages aurait mérité d être plus fouillée, les intrigues auraient pu être moins nombreuses et plus étayées, les inuits davantage mis en valeurs, les épreuves de survie moins superficielles ...
Le meilleur de ce récit tient dans une chasse à l ours passionnante, parmi moult décès et naufrages, au sens propre et figuré...

Il est dommage d avoir voulu tout traiter en quelques centaines de pages...
Sans doute aurait-il fallu faire des choix...

Je dois vous avouer que si je vais m'efforcer de rester la plus objective possible dans cet avis, ma lecture a tant été orientée par mon ressenti subjectif que certains éléments ne concerneront que mon opinion très personnelle. En effet, bien que j'y étais préparée, j'ai du sauter quelques passages à la lecture à cause d'un excès de violence à l'égard des animaux. Il était évident qu'embarquer à bord d'un baleinier allait être difficile pour moi et je constate ici que mon seuil de tolérance à la violence est bien plus faible concernant les animaux (en particulier les animaux marins) que concernant les humains. Cela a évidement un peu bloqué mon enthousiasme de lectrice bien que cette violence se justifie entièrement par le contexte historique et social. Justifié, certes, mais [...]

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Malheureusement cette lecture n'a pas été un bon moment pour moi.
Ce que j'ai le plus apprécié c ' est découvrir la vie à bord d'un baleinier, c est la seule chose positive que j'en retiendrai.
Pour le reste, j'ai eu vraiment du mal avec les personnages, et il y avait bien trop de descriptions sanguinolentes ou purulentes à mon goût, je ne voyais plus que ça à la fin.
Dommage car j'en attendais beaucoup.
Petit plus pour la couverture que j'adore!

Tu veux un voyage en mer arctique gratos, te retrouver au milieu de marins chasseurs de baleines pas tous très catholiques, que ça gicle un peu de partout mais toujours de sang froid? Fonce baby! Gros coup de harpon en plein coeur !
#prixpolardailleurs

A lire en été surtout par temps caniculaire ...fraîcheur garantie ! le coté sombre de l'humanité est ici bien décrit : plus d'illusion sur l'empathie de certains ... Récit d'aventure un peu à la Moby Dick".

Patrick Sumner, ancien chirurgien de l'armée Britannique s'engage à bord du Volunteer à son retour des Indes en 1859. En cette seconde moitié du XIX ème siècle, la pêche à la baleine vit ses dernières heures, les baleines étant de moins en moins nombreuses dans les eaux du Grand Nord.

Le récit est sombre, on peut sentir la crasse, le sang, l'alcool et le froid dans les descriptions plutôt réalistes des paysages et des personnages. Malgré tout, je ne peux m'empêcher d'être un peu déçue par le manque de nouveauté dans ce que j'avais imaginé être un grand roman d'aventure !

Un bon livre que j'ai lu l'été dernier. Cela commence comme un policier mais c'est en fait un roman d'aventure et de survie, qui donne un aperçu de la vie sur un baleinier. L'histoire n'est pas forcément très originale mais on ne s'ennuie pas, vous pouvez y aller sans hésiter !

Un bon roman qui dépayse, et enseigne. le ton parfois un peu cru permet de mieux s'immerger dans l'univers des baleiniers. A lire absolument.