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Citations sur L'aviatrice (24)

La nature possédait une plus grande connaissance du monde que nous et nous surpassait en aptitude à vivre la réalité de l'instant. L'acacia n'était retenu ni par le chagrin ni par la peur. les constellations, et le croissant de lune, là-haut, ne se battaient ni ne s'effaçaient. Tout était à la fois passager et sans fin.
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Être obligé de faire face au danger, c'est un test. On n'est plus le même après. Se retrouver dans une situation où il faut tout risquer.
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- Mais si, je dois aller jusqu'au bout de son dressage. C'est ça le métier, Mansfield. Une ferme, ce n'est pas seulement une histoire de pots de fleurs et de décoration intérieure.
Et le voilà de nouveau parti, furieux. Il me fallut plusieurs jours pour le convaincre que je n'étais pas obstinée, mais que, comme le cheval, je suivais ma pente naturelle et que rien ne m'arrêterait.
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- J'ai rencontré votre mari une fois, en ville. Il est très charmant. (Beryl)
- N'est ce pas? Repliqua-t-elle (Karen Blixen) en m'adressant un sourire indéchiffrable. C'est ce qui m'a empêchée de l'étrangler plusieurs fois. (page 256)
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- Quand D m'a annoncé qu'il avait embauché une femme, j'ai cru qu'il était devenu fou, laissa t-il tomber finalement.
Je haussai les épaules sans quitter des yeux Dynasty (un cheval de course). Elle évoluait bien, ne manifestant aucune douleur.
- J'ai fait ça toute ma vie, Mr Long
- Je vois ça. Cela ne me déplaît pas d'avoir tort de temps en temps. Ça entretient ma vigilance.
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Les ouvreurs de nouveaux chemins et ceux qui ont perdu le leur se ressemblent, m'avait un jour déclaré Denys, et finissent souvent par échouer au même endroit, ayant chacun gagné en sagesse.
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Il sortit dans le couloir discuter avec le médecin, laissant ce que nous avions dit - et pas dit - en suspens dans l'espace de la chambre comme une brume froide qui m'empêchait de respirer.
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Que je sache, ce type d'homme venait en Afrique, attiré par les vastes espaces inexplorés, le gros gibier et l'appel de l'aventure. Des fils d'aristocrates britanniques ayant usé leurs fonds de culotte sur les bancs des meilleures écoles d'Angleterre, accoutumés à avoir tous les droits, débarquaient au Kenya et piochaient dans leur part de fortune familiale pour rafler des milliers d'hectares. Certains étaient sérieux et se bâtissaient un domaine, comme Berkeley, d'autres n'étaient que des play-boys fuyant la vie ennuyeuse du Sussex et du Shropshire et ne cherchant qu'à s'encanailler.
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Sans conteste, ma place était ici, à la ferme, au milieu de la brousse. Je faisais partie des acacias, des fractures de l'escarpement, des collines meurtries sous leur épais couvert végétal, des vallées profondes, des hautes graminées qui rappelaient le blé mûr C'était là que j'étais née à la vie, ma seconde naissance, la seule véritable. Ici j'étais chez moi, et, même si un jour tout cela allait me filer entre les doigts comme de la poussière rouge, tant que mon enfance a duré, ce paysage fut pour moi un paradis sur mesure. Je le connaissais comme ma poche. J'étais faite pour lui.
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Il dit le poème d'une voix posée, sans grandiloquence, mais son phrasé équilibrait parfaitement le poids des mots et les faisait sonner dans ma tête. Le poème célébrait la dignité naturelle des bêtes dont la vie a plus de sens que celle des hommes, puisqu'elle n'est pas encombrée par la cupidité, l'apitoiement sur soi et les appels creux à un dieu lointain.
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