Mes lectures obéissent à une règle simple : prendre du plaisir. Cela me permet de ne pas m'enfermer dans un style en particulier, même si dans l'ensemble je sais que je ne prends pas de plaisir avec certaines littératures : les essais m'ennuient souvent, la science-fiction (ou la fantasy, je ne suis pas assez expert pour connaître finement les genres et les sous-genres) me perd, les romances ont souvent tendance à m'agacer d'un sentimentalisme dégoulinant. Notez que cela ne m'empêche absolument pas d'être agréablement surpris par quelques titres de ces genres là, et à l'inverse, d'être parfois terriblement ennuyé avec des romans qui, sur le papier, étaient censés me plaire.
C'est exactement ce qui s'est passé avec ce roman australien, Les soeurs van Apfel ont disparu de l'autrice
Felicity McLean, que j'ai repéré dans les nouveautés des éditions Presses de la Cité et dont j'avais hâte de débuter la lecture. Après avoir franchi le cap symbolique de la moitié de la lecture (que je m'oblige toujours à atteindre avant de baisser les bras), et en voyant pas d'amélioration, j'ai capitulé : je n'accrochais pas.
Il ne s'agit donc pas de dire du mal de ce roman, ni de le dénigrer sournoisement : c'est aussi inutile qu'irrespectueux. Je dirais simplement que ça n'a pas accroché. La rencontre entre un livre et un lecteur est une expérience parfois riche, parfois décevante, et c'est ainsi, il ne faut pas toujours y chercher d'explication. J'ai globalement apprécié le style de l'autrice mais après avoir atteint la moitié je ne voyais toujours pas ni de quoi ce livre parlait, ni où il m'emmenait. Mes yeux lisaient, pages après pages, sans rien y comprendre, sans jamais accrocher à quelque chose, comme poussés par une sorte d'habitude mécanique. Objectivement, je serai même bien incapable de résumer ce que j'en ai lu.
Faites-vous votre propre idée, et partagez avec moi ce qui vous a plu dans cette lecture !
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