Un nouvel opus de cette SF féminine dont j'ai déjà lu quelques exemples, avec une héroïne, forcément belle et farouche, et un homme, forcément à ses pieds, qui tente de séduire sa muse qui, forcément, résiste: atermoiements de l'héroïne ("oui mais, il m'aime ou pas?"), suspense savamment entretenu ("oui mais, je l'aime ou pas?"), réflexions fortes ("oui mais, l'amour c'est bien ou pas?"), questions existentielles ("oui mais, je veux un enfant de lui ou pas?") le tout entrecoupé de sujets tout à fait SF (la vie au bureau, les problèmes de couple, les questions liées à la maternité, la pression de la manucure parfaite...), bref une Bridget Jones dans l'espace le tout dans le style plat mais efficace de la femme au foyer devenue écrivaine après avoir participé à des ateliers de creative writing.... Pour l'histoire, du classique: on prend une séquence historique quelconque, on change les noms et les lieux, et roulez jeunesse.
Alors ce n'est pas désagréable à lire et plutôt rigolo, mais ça ne va pas chercher bien loin, et le problème est qu'il ne se passe grosso-modo rien de vraiment intéressant.
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Après un 1er tome mitigé, j'entame le 2nd tome du 1er intégral de la saga Vorkosigan et...bien non en fait, ça prend pas, ça veut pas, j'adhère pas. Dommage car les 50 1eres pages sont très avenantes, on sent poindre un p'tit "planet opera" sympa, avec de l'action, du suspens, les mésaventures de Cordelia, sa rencontre avec le mystérieux Aral Vorkosigan, et puis, à partir du moment où les 2 héros décident de faire un trekking pour rejoindre un moyen de communication, le soufflé tombe d'un coup. La suite se résume à un rite nuptial vite insipide entre les 2 protagonistes, l'action se réduit à la portion congrue, la planète n'est pas exploitée (à part des méduses qui volent et un paysage à peine esquissé...) et fatalement on s'ennuie. Les dialogues sont très inégaux et plus d'une fois on ressent l'envie de violemment pousser Aral dans les bras de Cordelia pour que ça aille plus vite.
Bref, je n'ai pas aimé tout simplement, on ne peut pas être satisfait à tous les coups.
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