Quand une personne peut lire dans notre âme, c'est difficile à vivre: on devient... vulnérable.
- Si je ne croyais pas ça impossible venant de toi, je dirais que tu viens de défendre l'honneur de Christian... Ce n'est donc plus un emmerdeur?
- C'en est toujours un, répondis-je en léchant le sucre qui me restait sur les doigts. Mais, pour les six prochaines semaines, c'est mon emmerdeur.
- Je suis impatient que cette aventure commence, déclara-t-il. Nous allons tellement nous amuser, toi et moi, Rose. On va pouvoir vivre ensemble, se coiffer l'un l'autre, se raconter des histoires de fantômes...
- Qu'est ce que c'est ? lui demandai-je en le voyant sortir un bol de viande
hachée d'un réfrigérateur.
- De la viande, répondit-il en renversant le contenu du bol sur une planche de
travail.
- Je le sait idiot. Quel genre ?
- Du boeuf. (Il tira un deuxième, puis un troisième bol du réfrigérateur.) Ca, c'est du veau, et ça du porc
- Est ce que tu as un tyrannosaure à nourrir ?
- Seulement si tu en veux un peu.
Je ne pouvais pas détacher mes yeux de la grotte où était resté Dimitri, la moitié de mon âme. Il ne pouvait pas être mort, puisque je l'aurais sûrement été aussi ...
Je détestais me faire réprimander, et encore plus par Dimitri.
Par-dessus tout, je détestais me faire réprimander par Dimitri lorsqu'il avait raison.
car si je croyais aux vampires, à la magie, et aux pouvoirs psychiques, j'étais bien certaine de ne pas croire aux fantômes. Je ne devais pas non plus croire au sommeil apparemment...
il fallait donc que ce soit la source de mes problèmes qui me découvre alors même que j'enrageais sur l'injustice de ma vie amoureuse
J’étais trop concentrée sur Mason pour m’inquiéter de ce que Dimitri pouvait penser. Il y avait quelque chose à comprendre. Quelque chose de grave. Comme les fois précédentes, Mason ouvrir la bouche pour essayer de parler, sans être capable d’émettre un son. Sauf que, cette fois, au prix de terribles efforts, il y parvint. Ses mots furent presque inaudibles.
- Ils… arrivent…
Je me mis en route pour aller tuer l'homme que j'aimais.