Julie part passer des vacances en Cornouailles chez son oncle et sa tante. Sur son lieu de villégiature, entre deux masturbations, elle découvre que les domestiques sont très portés sur la chose, avant de se faire kidnapper par des contrebandiers lors d'un bain de minuit (!), pour ensuite s'enfuir à poil dans des ruines hantées avec son cousin et sa cousine pas plus habillés qu'elle (!!!) et enfin intégrer la société secrète de L'aube dorée d'Hesperus, une joyeuse bande de gens qui aiment les fessées et les partouzes. Les vacances de madame Tout-le-monde, quoi.
Sans être un fana du style employé par Meadows et d'autres de ses confrères et consoeurs, avec ses personnages trapus et épais, ça se laisse bien regarder. le scénar sous acide avec ses rebondissements invraisemblables passe tout aussi bien, moitié parce que, avouons-le, on n'est pas là pour lire une histoire chiadée, et moitié parce que la narration joue sur la forme épistolaire. Julie raconte ses aventures à sa copine Lucie, chaque lettre détaillant un épisode de ses vacances, avec un certain nombre d'ellipses sur les moments où il ne s'est rien passé, et à l'arrivée l'aspect décousu du récit se trouve justifié par ce choix formel.
Bonne pioche,
Paula Meadows est une valeur sûre.
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