Un pendu dans un bistrot bruxellois qui disparait...pour resurgir quelques temps plus tard dans une autre taverne. Voilà qui a de quoi mettre la police sur les nerfs.
Les polars belges restent relativement rares, et pour je ne sais quelle raison, ils ont souvent tendance à prendre la forme de grosses farces ou de parodies. Ce roman ne fait pas exception, une enquête déjantée dans l'îlot sacré bruxellois (le centre historique et touristique de la capitale) où les litres de bières coulent à flots. L'écriture et le style sont plutôt bons, mais j'ai eu beaucoup de mal à me passionner pour cette enquête tordue.
Plus une farce qu'un véritable polar, on découvre les quartiers touristiques de la capitale de l'Europe qui mériterait pourtant qu'on s'y intéresse un peu plus sérieusement.
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Un polar atypique.
J'en recommande la lecture. Une intrigue policière originale dont le déroulement nous permet de découvrir un Bruxelles aussi surprenant que méconnu. A lire de préférence dans une brasserie devant une bonne gueuze pour se mettre dans l'ambiance. J'ai acheté le livre à La Librairie belge.
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La jeunesse d’aujourd’hui m’inquiétait. Les valeurs, le respect, rien de tout ça ne semblait plus les intéresser. Ils avaient visiblement décidé de me gâcher le début de soirée. On aurait dit des radicaux libres, des molécules instables, s’accouplant salement, se multipliant à l’infini, capables de détruire les cellules saines et de corrompre un organisme tout entier.
L’Amour est Bleu. Des mots pour décrire le plaisir et la douleur des sentiments en termes de couleurs, avec toutes les variantes du bleu, du vert, du gris…
Un nain sans jambes ! Pendu, de surcroît. Ça ressemblait à une mauvaise blague ou alors à ce fameux « jeu du pendu », quand le dessin n’est pas encore achevé, quand on n’a pas encore trouvé toutes les lettres qui composent le mot mystère.
De l’amour ou, plus justement, un amour, sans doute perdu lui aussi. Un amour très fort, parti trop tôt… car ils s’en vont toujours prématurément, les amours.
Rien de ce qu’on peut dire ne rendra jamais heureux le type qui se sent dans une merde noire parce qu’il a perdu celle qu’il aime.