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sur 101 notes

«Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme»
La citation apocryphe de Antoine Lavoisier est la leçon qu'a retenu Mattia de la vie, cette phrase lui a été ressassée par sa mère durant toute sa petite enfance.
Mattia a onze ans mais il ne voit plus sa maman, elle a disparu peu à peu de sa vie depuis qu'il a été placé sous tutelle au près de Ze, un jeune homme de 24 ans.
Mattia a onze ans mais il ne voit plus son papa, il est parti, il est mort, il s'est pendu dans la chambre
d'un Hôpital psychiatrique, l'Hôpital Charcot. Mattia n'avait que quelques mois.
Mattia a onze ans mais il y a quelques années lui aussi a voulu se suicider, il était alors âgé de 7 ans.
Mattia a onze ans mais il pressent que quelque chose ne va pas, car il observe beaucoup Mattia!
A la sortie de l'école il remarque deux individus le surveiller, flics ou malfrats, cela il ne le sait pas encore mais il est inquiet: serait-il filé? de plus, il en a pas encore parlé à Zé mais depuis quelques semaines des tags fleurissent un peu partout dans la ville: Justice pour Zaïd

Dans ce récit Cloé Mehdi évoque en toile de fonds le souvenir de mémoire pour les victimes de bavures policières, les crimes impunis par le système judiciaire, et surtout les conséquences et effets sur les familles, proches et amis endeuillés. Rien ne se perd n'est pas un réquisitoire contre la police mais plus tôt une tentative de changer l'angle de vue sur les violences urbaines car en effet c'est à travers les yeux d'un enfant grandi trop vite que l'histoire est déroulé.

Si il y en effet dans ce roman pluriel, noir, urbain et social beaucoup de souffrance, de peur, de révolte, de désespérance, d'enfermement j'y ai trouvé aussi à travers les nombreux personnages souvent cabossés et parfois borderline une part de lumière dans la volonté de s'entraider afin de sortir sa tête hors de l'eau.

Pour toutes ces raisons, tout au long de ma lecture quand je lisait«Mattia», je pensais à Momo de la Vie devant soi de Romain Gary, quand je rentrais dans le quotidien de Mattia et des siens, j'avais l'impression de retrouver l'ambiance de Ensemble c'est tout de Anna Gavalda

Beaucoup de coeur, d'amour, d'empathie, de sincérité, de réalisme, de poésie dans l'écriture de cette jeune auteure pour exprimer les ressentis, les émotions des personnages, une intensité, une force, une vitalité qui entraînent le lecteur dans des chemins de vie cahotiques.

Alors si je remercie Cloé Mehdi de m'avoir prise à son hameçon, je ne peux que lui souhaiter de nombreuses pages à écrire encore et encore car elle à l'art et la manière de trouver les mots pour exprimer la profondeur et la complexité des choses même les pire.

Une belle découverte
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Ce roman noir est poignant. Cloé Mehdi écrit avec une plume d'une très grande sensibilité.
Rien ne se perd dépeint une atmosphère noire et des personnages auxquels on s'attache instantanément.
On a envie de protéger Mattia, jeune garçon de onze ans confié à Zé tout aussi attachant. le regard sombre, sans illusion de Mattia sur la vie, sur la société fait tristement écho à la réalité.
Cloé Mehdi confirme son grand talent avec ce livre, j'avais déjà été impressionnée par la qualité de "Monstres en cavale".
Son regard sur la société est noir mais aussi teinté de poésie et de tendresse. Cette jeune romancière a vraiment un style à elle , j'attends avec impatience qu'elle écrive son prochain roman. Bravo !
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Quelle étrange impression que de se lancer dans une lecture sans rien en attendre de particulier et de la terminer pantelant. Les moments d'émotions littéraires qui vous chamboulent, vous meurtrissent (et vous enthousiasment), sont suffisamment rares pour qu'on tente de les partager en mots.

Il faut dire que Cloé Mehdi fait montre d'un talent unique pour conter un genre d'histoire qui a tendance à devenir par trop banal dans notre société actuelle. Elle fait preuve d'une expressivité hors normes à travers ce récit carné où elle incarne littéralement ses personnages. Des protagonistes qui ont du corps, au point qu'on a l'impression qu'ils vivent toujours à nos cotés même lorsque les pages sont refermées.

A l'image de Mattia, du haut de ses onze ans. Si on accepte d'intégrer le concept ; côtoyer un gamin à part, qui s'exprime comme un adulte et réagit parfois comme tel ; la rencontre devient marquante. Car Mattia n'est décidément pas un gamin comme les autres, et son environnement « familial » non plus.

Quel paradoxe que de ressentir de telles émotions pour un gosse qui, lui, pense être invisible. Quelle singularité que d'être bouleversé par des personnages qui ne savent pourtant rien exprimer entre eux de leurs ressentis au quotidien.

Rien ne se perd, ou la perte de repères. Un roman terriblement sombre d'où émane une certaine lumière, particulière. Des personnages qu'on aimerait sauver alors qu'ils sont si proches de la noyade.

Cloé Mehdi arrive à faire vibrer la corde sensible dans un monde qu'on pourrait croire désensibilisé. Un univers terrible de solitude et d'injustice, dans lequel plus personne ne trouve sa place.

Sujet très sensible s'il en est (les violences policières), thème dérangeant autour duquel l'auteure développe son intrigue. J'aurais pourtant tendance à dire que ce n'est pas la seule matière du roman, ni même la plus importante. C'est un contexte dans lequel se meuvent ces personnages si humains, engoncés dans leur mal-être, très loin des stéréotypes habituels des banlieues.

Des protagonistes qui baignent littéralement dans ce qu'on a trop vite tendance à cataloguer comme de la folie. Ne pas savoir comment vivre et tout le système psychiatrique se met en branle autour de vous. Rien ne se perd est imprégné de ce malaise psychologique et c'est sans doute ce qui est le plus perturbant dans ce roman.

Rien ne se perd, mais tout se transforme t-il ? En tout cas, ce roman de Cloé Mehdi m'aura transformé quelque part, par sa sensibilité à fleur de peau et son humanité désespérée. Une jeune auteure qui a tout d'une grande.
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Rien ne se perd, tout se transforme même, et surtout, le sentiment de culpabilité. Mattia n'a que onze ans mais déjà toute une vie lourde derrière lui. La culpabilité il connait, avec un père suicidé, une mère démissionnaire et un tuteur bourrelé de remords, Mattia regarde le monde des adultes et déjà se demande déjà à quoi ça sert de vivre ?

Un faits divers vieux de quinze ans remonte à la surface et met en émoi la petite ville de banlieue, une bavure policière, un adolescent mort et un policier relaxé. Tous les adultes qui rayonnent autour de Mattia ont un lien avec cette histoire ancienne, alors le jeune garçon sait, en lisant, un matin, sur un mur de la cité : « Justice pour Saïd » que l'histoire c'est remise en marche et que rien ne pourra l'arrêter.

L'injustice et l'oubli est un couple toxique qui ne peut engendrer que la haine, mais l'injustice et la haine sont souvent d'excellents ressorts pour un vrai polar urbain. La cité devient un ring où tous les tristes protagonistes de cette tragédie vont s'affronter. Cloé Medhi est une très jeune romancière et on ne peut s'empêcher de penser en lisant « Rien ne se perd » que les yeux de Mattia sont les siens.

Audacieuse et sincère elle utilise avec brio la matière sociale et psychologique pour nous offrir un opéra tragique où les destins inextricablement mêlés devront aller au bout de leurs sacrifices.

Un roman de jeunesse très prometteur.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je vous parle aujourd'hui d'un roman très touchant aux éditions J'ai lu, il paraîtra le 20 septembre 2017 et je vous invite d'ors et déjà à vous le procurer dès sa sortie. Mattia, un garçon de 11 ans à qui la vie n'a pas épargné grand chose m'a littéralement bouleversé…
Une narration principalement faite par un enfant, qui pourtant fait preuve d'une maturité et d'une lucidité incroyable mais logique quand on connaît son vécu.
Un roman, qui a pour toile de fond une bavure policière qui s'est déroulée il y a plusieurs années et qui pourtant refait surface sans que l'on comprenne immédiatement pourquoi. Mais Chloé Medhi va bien plus loin, elle nous plonge dans une réflexion multiple, sur la famille, la société, le bien et le mal, la justice et son impartialité et sur le sens de la vie en général.
Une histoire très touchante car elle ramène chacun à sa propre conception de la vie, de la société et de l'éducation, elle chamboule nos valeurs et je dois l'avouer me laisse en fin de lecture un sentiment étrange. Elle met en défaut notre système judiciaire, l'impartialité, l'égalité, qui sont les mots d'ordre de notre beau pays...
Lien : https://livresque78.wordpres..
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De nombreux prix littéraires et une note moyenne élevée sur Babelio m'ont amené à choisir de lire ce polar, le deuxième ouvrage de Cloé Mehdi.
Le bouquin est bien écrit, dans une langue simple et efficace et je dois admettre que j'ai avalé certaines parties du roman sans m'en rendre compte, comme on le fait avec certains « page-turner ». L'histoire est bien ficelée et comme il se doit dans ce genre de littérature, on découvre les éléments qui éclairent l'intrigue au fur et à mesure des 350 pages. On se laisse même parfois conduire sur des chemins destinés à nous égarer sur de fausses pistes.
Pour autant, je n'ai pas été totalement emballé par le récit et j'ai eu du mal a accepté la crédibilité du personnage central : Mattia, un jeune garçon de 11 ans. A mon sens, l'auteur projette sur son personnage une vision du monde et des réflexions sur la vie qui me paraissent hors d'atteinte pour un enfant de cet âge, même dans le cas d'un Mattia que la vie n'a pas épargné jusque-là.
Au final, un bouquin agréable qui se lit rapidement mais qui dans mon cas je le crains s'oubliera très vite aussi.
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Si "Inspecteur la bavure", avec Coluche dans le rôle, était très drôle, quand un policier commet une bavure, c'est tout de suite moins drôle, surtout s'il a confondu le crâne d'un gamin de 15 ans avec une citrouille à exploser…

C'est ce qui est arrivé à Saïd, 15 ans, récidiviste au casier déjà chargé, lors d'un contrôle d'identité. Un flic a pété les plombs et bardaf, ce fut l'embardée. Il ne fut pas condamné.

Ce fait divers horrible, Mattia, notre narrateur de 11 ans ne l'a pas vécu, il n'était pas né, et ensuite, ce fut une chape de plomb sur cette affaire. Mais ça l'intrigue, surtout depuis que des tags « Justice pour Saïd » éclosent sur tous les murs.

L'auteure nous a écrit un roman terriblement noir avec pour narrateur un jeune garçon qui a vu son père interné en HP (pas Harry Potter) où il a fini par se suicider, où il a vu sa famille se disloquer et sa mère le confier à un jeune homme de 24 ans, Zé, lui même au passé plus que lourd qui vit avec une copine aux tendances plus que suicidaires.

L'ambiance est lourde, plombée, dans cette citée qui a vécu des émeutes et la mort d'un de ses enfants. Certes, ce n'était pas un enfant de coeur, mais sa mort était purement gratuite et le coupable n'a pas été châtié, ce qui fait que la rancoeur est toujours là.

Un air de déjà-vu, non ? Quand une bavure est l'étincelle qui fait exploser les barils de poudre… Terriblement contemporain.

Les portraits des personnages sont forts, réalistes, et les détails sur leur passé seront distillés avec parcimonie, divulgués au fur et à mesure des découvertes de Mattia, notre jeune garçon qu'on aurait envie de serrer dans nos bras tant il est émouvant à se protéger derrière des murs érigés dans sa tête.

Mattia voudrait être invisible, mais pourtant, il est très présent dans ces pages, à tel point qu'une fois le roman refermé, il vit toujours parmi nous et on aimerait presque que l'auteure nous donne de ses nouvelles, de temps en temps.

Toute sa vie n'est que souffrance, celle des autres aussi : les gens de la cité, sa soeur, sa mère, dans la famille de Saïd,… Pourtant, malgré cette ambiance plombée et triste dans laquelle évolue nos personnages, on se trouve face à un récit enthousiasmant, si je puis dire, tant il apporte des émotions fortes à son lecteur.

On pourrait dire que ce roman, c'est un semi-remorque d'émotions qu'on se prend dans la gueule, ce sont des vies disloquées, éparses, des gens blessés qui tentent de panser leurs plaies vaille que vaille, en comptant sur la présence de certains pour les soutenir, pour les aider à avancer dans le chemin de la guérison.

Il y a des tas de messages importants dans ses pages, des messages sur lesquels on devrait méditer afin de trouver des solutions pour que cela n'arrive plus à l'avenir…

Un roman noir fort, sombre, rempli d'émotions à l'état brut, de vies éclatées, de vies suicidées, de vies en lambeaux, des personnages réalistes, flamboyants, qui tentent de s'en sortir comme ils peuvent, eux que la vie a fracassé et laissé en miettes.

Un roman qui m'a emporté et qui m'a laissée sans voix, sans mots pour exprimer ce que je ressens vraiment après sa lecture. Pas grave, d'autres en parlent mieux que moi.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Cloé Mehdi est une très jeune auteure (née en 1992, ça ne me rajeunit pas !), un peu confidentielle, dont j'avais entendu beaucoup de bien sur la blogosphère. La sortie de son deuxième roman en format poche a été l'occasion de découvrir cette artiste précoce.

Dès les premières lignes, l'écriture est fluide, accessible et on entre rapidement dans le vif du sujet. Et le sujet en l'occurrence, c'est la banlieue. Par le regard d'un enfant, on ouvre la porte d'un appartement de quartier. On se retrouve au milieu d'une famille de fortune composée de personnages aux destins tourmentés. Chaque acteur porte sur ses épaules de lourds secrets et de lourdes culpabilités qui hantent son quotidien. Ils errent donc dans leurs petites vies défavorisées, toujours sur un fil, embourbés dans leur détresse. Par ailleurs, autour d'eux, règne une atmosphère encore plus malsaine. Un terrible drame est survenu quelques années auparavant et les séquelles sont encore présentes dans tous les esprits. L'ambiance de l'histoire est donc particulièrement tendue et navigue entre mélodrame familial et véritable tragédie.

Cloé Mehdi utilise un style simple afin de nous entraîner dans les engrenages d'une justice partiale qui déclenche les désillusions des exclus de la rue. La misère et le désespoir s'ajoutant au tableau, les représailles ne sont pas loin.

L'atmosphère désenchantée m'a beaucoup plu. On sent que l'auteure maîtrise son thème, les personnages sont attachants et l'étude sociale est très intéressante. J'apporterais seulement une petite nuance à l'engouement général. J'ai trouvé que le texte perdait parfois un peu de son objectivité. le parti pris de l'auteure est flagrant et tourne à certains moments au règlement de compte. Elle tombe même par moments dans le jeu des préjugés qu'elle voudrait combattre. Sinon, malgré ce mini bémol, j'ai beaucoup aimé cette immersion au coeur de la cité, à la fois dure et tendre, qui frappe fort en donnant la parole aux écorchés.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Rien ne se perd de Cloé Mehdi c'est l'histoire d'un gamin, d'une banlieue, d'un espoir anéanti et de survie.

Mattia a onze ans. Sa famille est disloquée, sa mère ne peut plus l'éduquer, sa soeur va-et-vient, son demi-frère ne souhaite pas l'avoir dans les pattes et son père est mort. Ne lui reste plus que Zé, un jeune homme instable qui aime une jeune femme suicidaire. Voilà, c'est le monde de Mattia. Mattia et la cité, et ses interrogations, et les affiches d'un jeune mort depuis plusieurs années qui réapparaissent.

A 19 heures on passe à table. Gabrielle invite les travailleurs sociaux à se joindre à nous. Titre du documentaire : « La famille dysfonctionnelle dans la vie quotidienne ». Ça pourrait même faire une bonne émission de télé-réalité. J'imagine le pitch : Un meurtrier passionné de poésie, une dépressive suicidaire et un enfant perturbé tentent de vivre ensemble au-delà de leurs différences, mais les services sociaux s'en mêlent. Zé, Gabrielle et Mattia parviendront-ils à faire illusion et à déjouer la menace ?

Ce qui est bluffant dans ce roman, c'est l'intelligence, la perspicacité de ce gamin de 11 ans. On comprend ses non-dits, sa retenue. Il a un langage d'adulte avec une réflexion encore plus mature que son entourage, mais avec ses peurs d'enfants. Ce môme est très attachant, lui qui pourtant est si seul.

Cloé Medhi, nous offre un roman noir, saturé de résignation. Habituellement on entend « Rien ne se perd, tout se transforme » en l'occurrence je dirai plutôt » Rien ne se perd, tout se transmet » . Car dans ce roman, c'est exactement ça ! On transmet nos peurs, nos constats. On transmet notre passé, notre histoire. On transmet notre souffrance, notre résignation ou on contraire notre combativité . Et Mattia est le réservoir de tout cela. du haut de ses 11 ans, il comprend tout ça.

Vous l'aurez compris, il y a deux histoires dans ce roman : l'histoire de Saïd , le jeune homme mort lors d'une bavure policière et celle de Mattia. Celle de Saïd est la toile de fond de celle de Mattia. Tout est enchevêtré brillamment et avec beaucoup de sensibilité.

Un deuxième roman pour cette auteure. Une très belle réussite. Quand la désespérance frôle la folie, cela donne des personnages captivants. A découvrir !
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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L'histoire se passe sur les ruines d'une cité.... Mattia a onze ans, et est à la charge de son tuteur Zé, 26 ans.
Sa mère ne veut plus s'occuper de lui....
Zé vit avec Gabrielle qui ne veut qu'une chose mourir, pour ne plus subir le monde.

Comme le père de Mattia, qui s'est pendu avant la naissance de celui-ci. A cause d'une bavure policière, lui qui était éducateur et connaissait la vérité.

Mattia part à la recherche de son histoire, et du sens des choses dans le monde qui l'entoure. Heureusement il y a sa grande soeur Gina, mais qui est tout le temps partie.

C'est tellement bien écrit ! Tellement criant de vérité, sans misérabilisme.... La vie de ceux qui ne sont rien... le manque d'amour, le sens des choses qui nous entourent.

Quel bouquin !!!! J'ai tout simplement adoré, j'ai pris une grande claque !
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