Marc Mellet/5
2 notes
Résumé :
La crise de la trentaine offre parfois de merveilleux ressorts. C'est grâce à cette étape incontournable que Marc Mellet prend un jour sa décision : partir seul en voiture au fin fond de la Sibérie orientale, cette région du bout du monde connue pour ses boîtes de crabe : le Kamtchatka. Une aventure rare : 50 000 kilomètres parcourus en 14 mois à travers 20 pays. Depuis les 40 °C du désert iranien jusqu'aux étendues de neige immaculée de la Russie parcourues en hive... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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L'auteur, Marc Mellet, est parti en juin 2006 traverser 20 pays, à bord de ce qu'il appelle « l'isbamobile » (un vieux land cruiser transformé), pour revenir en France 14 mois plus tard après 47 000 km de route.
Grâce à de magnifiques photos, nous découvrons notamment à travers son regard la Turquie, l'Iran, la Russie, la Mongolie, la Chine… Au fil de ses rencontres, il prend un passager pour une étape de son parcours. Son projet, nommé « le Monde pour Passager », doit le conduire à Kamtchatka, péninsule volcanique de 1 250 km de long située en Extrême-Orient russe, en relevant de nombreux défis tels que trouver l'optimisation dans son chargement, gérer les problèmes mécaniques, passer de 40° en Asie centrale à-45° en Russie…
De ce périple, il en a tiré un ouvrage regroupant près de 500 photographies dépaysantes de paysages et visages ainsi que le récit de ses difficultés techniques, climatiques et administratives, mais aussi ses rencontres et ses découvertes.
A chaque chapitre, l'auteur fait un point d'étape avec la carte, des indications sur la durée et le nombre de km parcourus, les pays traversés ou encore la météo. Ce qui permet de le suivre dans son périple, comme si nous l'accompagnons dans son isbamobile.
A la fin du livre, des conseils pratiques pour vivre la même aventure : inventaire, préparation du 4x4, l'administratif, le budget…
Grâce à de magnifiques photos, nous découvrons notamment à travers son regard la Turquie, l'Iran, la Russie, la Mongolie, la Chine… Au fil de ses rencontres, il prend un passager pour une étape de son parcours. Son projet, nommé « le Monde pour Passager », doit le conduire à Kamtchatka, péninsule volcanique de 1 250 km de long située en Extrême-Orient russe, en relevant de nombreux défis tels que trouver l'optimisation dans son chargement, gérer les problèmes mécaniques, passer de 40° en Asie centrale à-45° en Russie…
De ce périple, il en a tiré un ouvrage regroupant près de 500 photographies dépaysantes de paysages et visages ainsi que le récit de ses difficultés techniques, climatiques et administratives, mais aussi ses rencontres et ses découvertes.
A chaque chapitre, l'auteur fait un point d'étape avec la carte, des indications sur la durée et le nombre de km parcourus, les pays traversés ou encore la météo. Ce qui permet de le suivre dans son périple, comme si nous l'accompagnons dans son isbamobile.
A la fin du livre, des conseils pratiques pour vivre la même aventure : inventaire, préparation du 4x4, l'administratif, le budget…
Citations et extraits (4)
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Chaque nouvelle épreuve fournit un prétexte pour des visites aux nomades. Leur hospitalité surprend par son naturel. Les règles qui régissent la vie de la steppe changent doucement, mais ne sont pas près de disparaître. Tenter de les connaître et de les déchiffrer vous plonge dans un univers emprunt de croyances extraordinaires. Même les citadins conservent l’usage de ces règles, sans toujours en connaître le sens. Par exemple, lorsque vous marchez accidentellement sur le pied de quelqu’un, il faut immédiatement lui serrer la main. Une coutume du XIIIème siècle qui avait pour objectif d’empêcher cette personne de dégainer son sabre et ainsi réparer l’affront que vous veniez de commettre. Autre exemple, un Mongol ne pose jamais directement de l’argent dans la main d’un mendiant, de peur que ce dernier ne lui subtilise également son bonheur.
Les températures attendues sont plutôt inquiétantes :-40° en moyenne avec des pointes à -60° les mauvais jours dans la région de Yakustk ! Mais passer l’hiver à Pékin aurait pour moi un goût amer, celui de l’abandon d’un projet qui a occupé les nuits de deux ans de ma vie. D’ailleurs plus douloureux que cet échec être lié à un accident de voyage ou à une erreur de gestion, mais simplement à une locataire qui « oublie » de payer ses loyers et ses notes de téléphone faramineuses. Si ce voyage avait été une fuite, cela aurait été une belle leçon de constater que nos problèmes nous rattrapent forcément. Ils font partie des bagages que l’on emporte toujours avec soi.
Les premiers jours m’offrent un spectacle monochrome d’une simplicité étonnante où seules quelques lignes arrivent à garnir le blanc cotonneux des montagnes et du ciel. Peut-être que plus on se rapproche du bout du monde, plus les choses inutiles disparaissent. Peut-être que la couleur dans sa fonction d’embellissement n’est encore qu’une fioriture de trop avant d’aller à l’essentiel. La combinaison du froid et du manque de couleur chamboule tous mes acquis. Désormais, tout peut arriver sans que je m’en étonne.
En partant seul, je me rends disponible à toutes les rencontres et surtout, en offrant mon siège passager pour un bout de route en ma compagnie, je m’autorise de vrais rapports, le temps d’une heure ou d’une semaine, d’une visite à la famille de mon hôte ou de la découverte d’une région.
Videos de Marc Mellet (2)
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Le Monde Pour Passager 2006/2007. De Paris à Magadan en 4X4 en solitaire
14 mois de voyage et 47 184 km en Toyota Land Cruiser BJ75.
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