Lu après les extraordinaires une Odyssée et
les Disparus, donc en remontant l'ordre de l'écriture. Certes les ponts entre les thématiques (l'histoire familiale juive, la fascination pour la Grèce, sa pensée et son esthétique) se croisent avec finesse et pertinence. La description de la vie intime gay en revanche, paraît alambiquée, répétitive et à certains égards réductrice, surtout aujourd'hui. C'est dommage car cela occupe la majeure partie de l'ouvrage. Malgré ces longueurs, on est saisi de temps en temps, moins que dans les deux autres tomes de la trilogie, de fulgurances, de ravissements, par un style sensible et qui nous rend intelligents.