AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 54 notes
5
3 avis
4
10 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
On découvre en lisant "Une Odyssée" qu'il s'agit du troisième volume d'une trilogie autobiographique, ce qui conduit naturellement à vouloir connaître les deux premières parties dans l'ordre. Mais si le troisième volume, récemment paru, est très réussi, combine avec habileté la réflexion, le récit et la référence classique, ces trois éléments sont encore, dans ce premier tome datant de 1999, confus, mal rattachés les uns aux autres, et surtout, la part de réflexion, d'essai sur soi-même, l'emporte largement sur celle du récit. Or l'intérêt d'une autobiographie, c'est la vie particulière de la personne qui a vécu et qui raconte sa vie à sa manière, bien plus que les généralités sur les familles ou sur la formation d'une personnalité homosexuelle aux USA dans les années 70. Des essais plus profonds, plus éclairants, ont été rédigés là-dessus, alors que rien ne remplace la saveur, la couleur, l'inflexion d'une voix personnelle et d'une vie individuelle. Mendelsohn, dans ce volume, en est encore à accorder ses instruments et ébauche confusément ce qui fera la beauté du troisième volume de sa trilogie. Malgré de brillantes idées, l'impression d'ennui a été la plus forte dans ce premier tome, comme si j'étais arrivé tellement en avance au concert que j'aurais assisté à des répétitions tâtonnantes.
Commenter  J’apprécie          150
Sentiments mitigés pour ce récit, pourtant bien écrit, intelligent, mais agaçant par la grande vanité de son auteur. Il y a des moments intéressants, mais souvent gâchés par une tendance à vouloir tout expliquer et globaliser. Les références à la culture grecque (analyse des mythes) ont été sources de découvertes mais les ratiocinations sur les chats AOL de trop. Franchement trop inégal, donc.
Commenter  J’apprécie          30
Avant Les disparus (pas encore lu) D. Mendelsohn a produit L'étreinte fugitive qui fait figure de premier opus à ce qui devait être une trilogie. J'ai donc fait le choix de lire dans l'ordre.

J'ai découvert un moment autobiographique d'un érudit, helléniste tout particulièrement, qui évoque les questions de l'identité sous trois angles : l'identité sexuelle, le rapport d'un gay à l'enfant et bien sûr l'identité familiale qui constitue l'essentiel des Disparus.

Avec un certain détachement et une expertise quasi scientifique il évoque le rapport et les ressorts de la sexualité homosexuelle. Comment on se séduit, se consomme et se possède sans forcément devoir ou vouloir s'engager plus avant. C'est sur ce point de départ que Mendelsohn extrapole sur le rôle que joueront une femme et son enfant. L'auteur n'est pas le père de Nicolas mais fera et fait office de référent mâle et cette situation nouvelle et a priori inattendue pour le moins amène Mendelsohn a réfléchir l'identité en contrepoint de sa culture helléniste.

Autre moment essentiel, l'histoire familiale de juifs issus d'Europe de l'Est dont certains auront fait le choix volontaire ou forcé de l'émigration et d'autres non, qui laisse préfigurer l'attachement à la généalogie de l'écrivain.

Au final, l'écriture, les références et l'érudition de Mendelsohn sont plaisantes mais teintées sur le fond d'une certaine forme de narcissisme un peu étonnant d'un point de vue de la conviction.

Néanmoins c'est une pensée claire qui s'exprime avec talent et qui se lit rapidement et avec un certain délice.
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre est pratiquement entièrement construit sur la dualité entre être homosexuel et père de substitution.
Très agréable à lire avec de nombreuses références aux mythes grecs.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (119) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1718 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}