Je vais me répéter (mais on s'en fout parce que personne ne se souvient de mes retours) mais les romans de
Michael Mention sont particulièrement visuels. Je l'ai lu ou je pourrais dire regardé en même pas une journée. Idem, comme d'habitude, le plus difficile avec les romans de l'auteur c'est de fermer le bouquin et attendre plusieurs heures avant de pouvoir reprendre. Hier, je me suis payée le luxe de ne pas m'arrêter.
Encore une fois, on oublie tous les univers explorés par l'auteur pour en découvrir un tout autre différent.
Ici, nous allons suivre Franck, dont la fille a été tué il y a 6 mois. 6 mois où le temps s'est arrêté, où il attend désespérément, comme un con, des nouvelles de la Police. Qu'on arrête le meurtrier. Que sa petite fille qui continue de vivre dans sa tête, dans son âme puisse reposer en paix. Il va prendre les devant et espérer suite à un indice corporel, un tatouage, le retrouver.
Laissez-vous porter, une épopée dantesque va démarrer.
Impossible de ne pas penser à une quête digne d'un revenge movie sauce coréenne - et également à Sorcerer- dans un environnement qui évolue de manière de plus en plus dingue.
Comme à chacun de ses bouquins,
Michael Mention, fait un boulot de précision extrême, je ne vais pas vous dévoiler le fait majeure dont il fait référence qui a vraiment existé pour ne pas spoiler -pas comme le spoiler de la fin du cercle rouge dans le roman 😅- mais également pour toute l'ambiance des années 70, de la simple anecdote, aux faits marquants, à l'ancien président, mais surtout aux combats existants de l'époque avec la "dés"illusion/espoir que les choses pouvaient encore changer, que ce soit en France et ailleurs.
Les seules pauses que j'ai fait en lisant, c'était pour justement me documenter à mon tour sur des faits dont je n'avais jamais entendu parler qui m'ont percuté dans le bouquin, la pédophilie de Simone de Beauvoir, l'affaire Ranucci, etc.... (Seul le dernier qui est exploité m'était plus que familier).
En bref, une descente bien sombre que l'épopée de ce père dont le coeur est totalement déchiré par la douleur.. et tout ça sous fond de rock'n'roll -mais pas que-, je disais que l'écriture était visuelle mais j'oubliais qu'elle était aussi auditive, parfois même pas besoin d'écouter le son en live pour que le morceau cité fasse naturellement sens. Encore un roman percutant et bien passionnant, ça devient presque lassant... -je déconne -..
❤️/6
PS: et juste quand le passage du bouquin fait référence au titre ❤️