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sur 114 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un sage a dit : si tu cherches la vengeance creuses deux tombes, avec Franck ce serait plutôt un cimetière !
Depuis la mort de sa petite fille tuée dans un braquage, il est en sursis, il attend que la police fasse son boulot mais face à son inertie, il va se livrer à sa propre enquête.
Quand il retrouve la trace du toxico avec le tatouage anarchie sur l'épaule, il est trop tard ce dernier a tracé sa route pour Marseille.
Pas de problème ! Notre gentil disquaire vend sa boutique et part. Va s'en suivre un road trip époustouflant car Yannick le tox a la bougeotte.
Et nous voici embarqué pour l'Amérique du Sud où le pauvre Franck qui n'a jamais quitté Paris est légèrement dépassé.
Un polar ou Franck croisera des toxicos, des guérilléros, les illuminés d'une secte, des amazoniens, des animaux venimeux. Pour sûr quand Franck passe, les hommes trépassent. le tout en musique car il y a toujours une chanson !
Michaël Mention est un auteur que j'ai découvert avec Dehors les chiens et ce nouveau roman confirme le plaisir que j'avais eu à le lire. J'aime son humour, sa vision des années soixante-dix et ses réflexions pertinentes. le passage dans Marseille « La lumineuse, avec son soleil et son hospitalité » est un morceau d'anthologie.
Merci aux éditions Belfond Noir et à Babelio pour « Les gentils » une lecture sans temps mort.
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Franck, Franck, Franck, je ne sais pas sur les pompes de qui tu as dû chier pour posséder un karma aussi dégueulasse mais ce devait être quelqu'un de très haut placé dans la hiérarchie divine.

Il y a six mois, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Il y a six mois, ta fille était encore en vie.

Yannick, Yannick, Yannick.
Plus qu'un prénom, un mantra.
La seule échappatoire à la folie qui te guette, Franck.
L'unique moyen de te relever en éradiquant de la surface de cette terre l'assassin de ta petite adorée, de ton mariage heureux, de ton futur insouciant.
De disquaire, il allait muer en un pisteur infatigable avant de déclamer sa sentence définitive.
Yannick, profite bien de ces soirées-là car elles semblent désormais comptées...

Mention vous convie à une traque.
De celles qui ne se refusent pas.

Sur une bande-son ascendant rock n'roll, l'auteur de décrire les affres d'un père dévasté, emprisonné dans sa propre quête de vengeance.

Les mots sont courts, tranchants, acérés comme des coutelas.
L'ambiance pesante, le scénario ravageur.
Car, et c'est là qu'il est fort le bougre, non content de développer un récit hyper addictif, Michaël Mention aura eu le bon goût d'y entremêler petite et grande Histoire afin que le lecteur que je suis en ressorte un peu moins con (juste un chouia, mais quand même).
L'expression tomber de Charybde en Scylla prendra ici tout son sens en la personne de Jim Jones, pas forcément le mauvais bougre mais pas, intuitivement, le premier mec que l'on penserait inviter à la fête des voisins.

Les Gentils se révélera finalement comme un road-trip échevelé durant lequel un mec habité par le chaos n'aura de cesse de chuter alors que le lecteur, un brin naïf, voire exagérément optimiste, n'aura de cesse de se murmurer que jusqu'ici, tout va bien, jusqu'ici, tout...

Un énorme merci à Babelio et aux éditions Belfond Noir pour cette nouvelle claque littéraire.
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A l'époque, Coluche aurait dit, c'est l'histoire d'un mec… Sauf qu'elle n'a rien de drôle. C'est celle d'un gars qui a perdu pied, lancé sur une pente dangereuse ; dérapage incontrôlé.

C'est une virée en 1978, époque que Michaël Mention n'a pourtant pas connue mais qu'il décrit de telle sorte qu'on s'y croirait.

Franck a vu sa belle et tranquille vie s'écrouler d'un coup. Sa gamine se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Victime d'un braquage qui a mal tourné. Depuis, il n'existe plus qu'à travers une obsession, retrouver le responsable de cette mort injuste. de sa fille. de sa fille. de sa fille !

Son absence est omniprésente. Depuis qu'elle n'est plus là elle est partout, tout le temps.

Douleur. Douleurs. DOULEUR. La vengeance comme seul moteur. Doux leurre à penser l'étancher en se transformant en bagarreur.

Ce n'est pas juste une descendre aux enfers, car l'obsession de Franck va le pousser à l'aventure. Une aventure humaine et une expédition hallucinatoire qui prend une direction sacrément surprenante. La quête de l'assassin se transforme en quête de soi, à son corps défendant.

Le nouveau roman du génie Mention est un livre de genre qui ne fait pas genre. 350 pages qui vous collent à la peau et vous balancent des mandales à répétition. Une putain de lecture hallucinante. Férocement noire, ténébreusement nihiliste.

Mais qui procure aussi des émotions à vous flanquer la chair de poule, à l'image de ces dialogues père-fille (morte) qui traversent le récit tout du long.

Un roman que j'ai lu au ralenti. Rarement, j'ai lu aussi lentement un roman. Parfois en devant faire des pauses ; indispensables. Besoin de respirer ; lecture en apnée. Pour revenir ensuite me gorger de ces mots, à savourer goulûment, à dévorer doucement ; paradoxal.

Une lecture qui demande de l'investissement, et une envie de ne rien lire de tiède.

Sans l'ombre d'un doute, un des meilleurs livres d'un auteur que j'admire plus que tout. Dont il parle comme de son plus personnel.

En matière d'écriture, comme le parangon de son talent. Je le sais depuis longtemps, personne au monde n'écrit comme lui. Personne. Ce roman en est une immarcescible confirmation.

Les gentils, du Michaël Mention pur jus. Ça gicle et éclabousse, violence et talent entremêlés. Un texte noir bourré jusqu'à la moelle d'émotions fortes, de phrases à relire, à relire et à relire. Pour sortir essoré de cette expérience de lecture singulière.
Lien : https://gruznamur.com/2023/0..
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Quelle claque ! Il y avait bien longtemps qu'un récit ne m'avait autant happé si intensément !
Le fil conducteur de Franck Lombard c'est la vengeance. Cette énergie dévastatrice qui s'est emparée de son âme depuis la mort de sa fille dans un braquage de boulangerie le 28 juin dernier. Depuis cette date il ne vit que pour retrouver le responsable , lui cracher sa haine à la figure avant de le tuer. Son couple ayant explosé peu après, il ne survit que grâce à la musique, ce rock qui est devenu une passion, qu'il écoute à longueur de journée et dont il vend les disques dans sa boutique spécialisée parisienne . Alors, quand les flics lui avouent que l'enquête fait du sur place , il décide de la reprendre à sa manière , fouillant les bas-fonds de la capitale, suivant les maigres pistes qu'il a pu déterrer : un tatouage et un prénom. Quitte à traverser la France , du Nord au Sud .,,,jusqu'en Guyane pour débusquer l'assassin de sa fille. Quitte à prendre tous les risques, frôler la mort à de multiples reprises pour atterrir au Temple du Peuple fondé par un certain Jim Jones qui fera couler beaucoup d'encre dans les journaux en ce mois de novembre 1978.
Quel roman ! Quel scénario où l'aventure vengeresse et rocambolesque d'un homme rencontre la dangereuse folie d'un autre. Quand la fiction et l'Histoire se percutent. Que dire de l'écriture frénétique qui donne le tempo à ce road trip sous adrénaline ? Des phrases courtes, des mots qui frappent et marquent le chemin chaotique suivi par cet anti-héros magnifique. Difficile de suivre le rythme implacable imposé par Franck dans sa quête punitive. Ceux qui croiseront sa route s'en rendront vite compte , certains à leur dépend. Franck, lui , est en mission , sa fille l'accompagnant partout il va - les dialogues incessants qu'il a avec elle le rassure et le pousse dans ses derniers retranchements. La beauté du roman vaut aussi pour la galerie de personnages croisés le temps d'un instant sans parler de quelques représentants du règne animal qui peuplent le récit comme cette forêt amazonienne dont on ne voit jamais le bout. Un roman qui sort lui du bois avec cette intensité et cette force narrative rare et qui, malgré toute cette atmosphère poisseuse et parfois étouffante , vous donnera peut-être envie de remettre une bonne vieille cassette de rock seventies dans le lecteur .

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1978. Franck est un homme défait. Lors d'un braquage dans une boulangerie, sa petite fille est morte. Depuis, Franck ne veut qu'une seule chose, retrouver le coupable et se venger. La police n'arrive pas arrêter le braqueur et Franck décide alors de partir lui-même à sa recherche.

Il s'agit de mon tout premier roman de cet auteur, et pour ma part, cela a été une vraie réussite, que cet soit au niveau de l'intrigue qui m'a tenue en haleine jusqu'au dénouement, comme au niveau de l'écriture, que j'ai trouvée particulière.

On ne peut que ressentir une profonde empathie pour la douleur de ce père que l'auteur a su retranscrire avec beaucoup de réalisme. le personnage de Franck est très bien dépeint.

Au travers de ce roman, l'auteur propose également un road trip. Cela va à toute vitesse et je me suis laissée emporter par une narration vive. Beaucoup de péripéties attendent Franck. Je ne veux pas en dire davantage afin de ne rien spoiler.

La plume de l'auteur est d'une grande fluidité. Je ressors conquise par ce style si particulier. Les petits chapitres rythment l'histoire et les pages défilent à toute vitesse.

Un roman très réussi, dans lequel l'auteur mêle une plume originale à une intrigue qui mène son lecteur dans un véritable road-trip. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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C'est une lecture choc, un uppercut que nous propose Michaël Mention avec Les gentils. Une plongée en 1978, je n'avais qu'un an et pourtant tout me replonge dans mon enfance et cette saveur si particulière qu'avaient la fin des années 70, début 80. C'est avant tout une histoire de vengeance, une souffrance indicible, celle d'un père qui a perdu sa fille et qui ne peut rester en vie qu'en s'accrochant à l'idée de la venger.
Des chapitres courts qui traduisent la sensation d'étouffement, de cette chape de plomb qui pèse sur la poitrine de Franck, de père aimant il va devenir main armée mais son expédition punitive va se transformer en une hallucinante virée, on frôle l'hystérie à chaque page. Je ne connaissais l'auteur que de nom et j'avoue que cette entrée en matière envoie du lourd, violente et sans fioriture, les heures que vient de me faire vivre l'auteur sont gravées dans mon cerveau à jamais, car hormis les barrières psychologiques que cet homme en souffrance fait sauter pour tenir sa promesse vengeresse, l'émotion est forte et puissante. Michaël Mention parvient parfaitement et de façon terrifiante, à nous immerger dans cette douleur lancinante et brutale qui semble ne jamais s'atténuer, la fuite vers un destin funeste et sanglant semble la seule issue.

Les souvenirs que Franck partage avec sa fille dans des dialogues purement imaginaires (puisque sa petite fille est morte) nous rappellent sans cesse ce manque et cette incapacité à se détourner de cette quête inconsidérée, cette enfant que l'on ne connaît pas, nous émeut à travers les souvenirs de son papa et tout cela nous ramène à notre condition de parent...
Lien : http://livresque78.com/2023/..
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Paris, 1978. Six mois que Franck traîne sa peine, incapable de surmonter la mort de sa fillette tuée par un minable toxico, braqueur amateur de boulangerie. Seul indice recueilli par la police, un logo Anarchie tatoué sur l'épaule du coupable. Alors Franck écume les bas-fonds de la capitale et parvient à découvrir que le suspect, Yannick, se planque dans le sud de la France.
Sur les traces du tueur, Franck rallie d'abord Toulouse, puis Marseille, la Guyane et la jungle amazonienne contrôlée par la guérilla locale, mais cette soif de vengeance qui le motive porte en elle ses propres limites et cette traque ne peut que mal finir. Et de fait, au fil des pages et des rencontres, la situation de Franck se dégrade inexorablement, entraînant notre héros dans un ouragan de violence avec un final apocalyptique au coeur de la communauté agraire de Jonestown (Guyana).
Avec le talent qu'on lui connait, Michael Mention ressuscite le monde des années soixante-dix traversées de désillusions et nous offre un road trip sauvage avec comme bande-son le rock énorme et intemporel de l'époque. Et puis il y a Franck qui, au gré des poignants dialogues imaginés avec sa fille, se dévoile et nous offre la vision d'un beau personnage torturé, en souffrance absolue. Une belle réussite !
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Deux ans déjà que j'attendais ce livre. Deux ans que je n'avais pas lu de Michaël Mention, autant dire une éternité pour moi qui suis une fan de la première heure.
Aussi quand j'ai eu ce livre entre les mains je n'ai pas pu résister, tout de suite, il a fallu que je l'ouvre que je hume un peu les mots de Michaël pour me faire une petite idée de l'atmosphère de ce nouveau roman d'un génie méconnu de la littérature française contemporaine.
Oui mais alors que nous raconte « Les Gentils »
Nous sommes à Paris du coté de Belleville, à la fin des année 70. En 77 ou 78 Yannick, un toxico, braque une boulangerie pour se fournir sa dose. Et là ça tourne mal. Et il y a un dommage collatéral comme on dit. La fille de Franck est tué lors de cette attaque. A ce moment là le monde de Franck s'écroule. Et lui pour continuer à avancer veut connaitre l'entière vérité. Oui mais voilà, l'enquête piétine. Et Lassé d'attendre que la police trouve une piste, Franck entame sa propre enquête et recourt à des méthodes parfois violentes pour amasser les indices. Animé par une soif de vengeance, il traverse la France tandis que Yannick est parti pour l'Amazonie vivre parmi les hippies et se racheter de ses fautes.
Et nous, on va suivre le parcours chaotique de ce père dévasté par la perte de sa gamine. Il ne voit plus que ça, sa fille perdue, sa fille adorée, sa fille comme un manque, une défaillance, une déficience, comme une perte incommensurable. le coeur de Franck est dévasté, sa vie va l'être aussi. Franck va vriller et là on peut dire que pour lui va démarrer une lente et inexorable descente aux enfers, en Enfer !
Et nous avec lui, on va sen prendre plein la tronche aussi. On va être avec lui dans sa petit voiture quand il décide de descendre dans le sud pour retrouvé le toxico qui a blessé mortellement son enfant. On va aussi être avec cette enfants que Franck traine comme un fantôme qu'il refuse de laisser partir. On va assister là à des dialogues improbables mais tellement bouleversants pour nous lecteur-spectateur.
Chaque coup que prend ou donne Franck c'est pour nous des coups que nous prenons en pleine face
Et c'est vrai, que j'ai été en apnée tout au long de cette lecture et que parfois j'ai été prise par trop d'émotions. Aussi j'avais besoin de faire des pauses. Mais difficile de se détacher des mots de Michaël. Et heureusement parfois je suis arrivée à en sortir, difficilement il est vrai, pour reprendre mon souffle. Pour m'aérer la tête. Pour tenter de percevoir la suite et la fin de ce drame qui se joue devant moi.
Alors je replonge dans l'univers noir de Franck et de Michäel !
C'est dingue, ce roman sombre m'a mis dans une ambivalence continue tout au long de ma lecture. Passant de façon équivoque d'un sentiment à l'autres, d'une émotions à un autres. J'ai été je crois bousculée par ce puissant réçit mais le pire c'est que j'ai aimé ça.
A la fin je me suis dis que notre auteur a ici exorcisé ses peurs de jeunes papa. Qu'il a vraisemblablement situé l'action de son histoire juste un peu avant sa naissance pour tenter de garder une certaine distance avec ce drame sans nom. Et vraiment, Michaël a réussi son coup, il nous immerge totalement dans le destin tragique de ce père de famille totalement perdu. Et avec lui on dérive dangereusement aussi. Bravo c'est du grand art monsieur l'auteur.
Encore une mention très bien pour cet excellent roman noir et pour notre génial auteur et son talent !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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" Les Gentils " sont parfois les plus méchants et c'est dans ce roman que vous allez le comprendre !

C'est l'histoire de Franck Lombard qui part à la recherche du meurtrier de sa fille. Il a pour seul indice un tatouage sur l'épaule droite intitulé " Anarchie". Sa fille voulait choisir une seule sucette dans une boulangerie et un braquage bouleverse la situation. La vie de Franck, un disquaire incontournable, s'est effondrée tel un disque rayé sur la platine. L'enquête piétine, alors Franck prend la décision d'être lui-même le justicier. le goût de la vengeance se fait sentir. Il sillonne Toulouse et l'Amazonie afin de  poursuivre dans un état de rage bien compréhensible ce mafieux de Yannick.

" Je le trouverai, lui arracherai le coeur avec les dents et pisserai sur son corps démembré, je t'en fais le serment. "  

Malgré le titre « Les gentils », on est loin du monde des Bisounours. Et pourtant Franck aurait aimé garder auprès de lui l'univers tendre de l'enfance, celui de la fille qu'il a perdu à cause d'un braqueur.


Ce roman de Michaël Mention est pour moi inclassable même si c'est au départ un thriller réussi. C'est un livre qui brise les codes et les cases. J'ai assisté durant cette lecture à une descente aux enfers d'un homme à peine vivant ne ressentant plus qu'une douleur absolue. D'ailleurs la souffrance est une carapace qui donne un semblant de vie lui permettant de déambuler sur le chemin de la vengeance. L'aventure que poursuit Franck est vertigineuse car les chemins qu'il prendra sont semés d'embûches.


Inclassable aussi est le style avec des phrases qui coupent le souffle tels des uppercuts à répétition. Là-dessus, Michaël Mention plaque une bande-son au diapason de l'atmosphère de cette histoire très prenante. Ces années 70 finissantes sont le décor idéal pour le road trip de Franck ; un crépuscule collant à la peau d'un personnage noir, très noir. L'émotion transparaît au fil des pages surtout quand intérieurement le père dialogue avec sa fille morte. Il fallait oser et c'est réussi.


" Les Gentils " est un roman noir qui restera longtemps gravé en moi. L'histoire est empreinte d'une totale souffrance celle de la perte d'un enfant. Mais la soif de vengeance et de la folie de Franck sont comme une grenade, elle attend d' exploser à tout moment.


 Alors suivez sans hésitation l'itinéraire de Franck, et vous percevrez le cheminement d'un homme meurtri qu'on aimerait sauver mais certaines douleurs sont malheureusement incontournables ! 

C'est un récit qui pulse, qui démarre très fort !

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J'ai lu, en moins de 24h, hallucinée, le dernier roman de Michaël Mention. Franck est le père d'une petite fille qui a perdu la vie dans un braquage foireux, dont le coupable n'est pas retrouvé par la police. Ivre de haine et de désir de vengeance, il part à la recherche du meurtrier, vers le Sud de la France, où sa proie lui échappe. En effet, le jeune homme est parti en Guyane, et de là, vers Jonestown. Et donc le roadtrip de Franck, commencé à Paris se conclut au sein de la secte du Temple Solaire, tristement fameuse.

Quelques incohérences et rebondissements un tantinet trop gros pour mon esprit cartésien m'ont un peu titillée, mais le style sec et nerveux et le talent de conteur de l'auteur m'ont rapidement happée à nouveau et ramenée vers la fin des années 70 dans un voyage aussi fascinant qu'épouvantable.

Bref, j'ai absolument adoré ce roman que je vous recommande très chaudement. C'est le premier que je lisais de l'auteur, mais certainement pas le dernier, c'est excellent.
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