Les Gentils

Michaël Mention est un auteur éclectique et multi-genres. Son western "Dehors les chiens" est une vraie réussite. Son dernier roman "Les gentils" n'a pas le même éclat. C'est un pseudo roman noir qui vire au récit d'aventures avec la jungle comme point d'orgue et tous les clichés s'y rapportant, de la mygale à l'anaconda, des singes hurlants aux moustiques dévorantes...
En 1977, la fille de Franck, disquaire parisien, trouve la mort lors du braquage d'une boulangerie. Pour cet amateur de rock, c'est le début d'un voyage au bout de l'enfer. Miné par ce drame, il ne vit plus que pour assouvir une vengeance qui va l'entraîner dans une chasse à l'homme (ou plutôt au fantôme) de Paris à la Guyane avec un grand nombre de morts sur son chemin au gré de péripéties parfois peu crédibles.
Même si l'apothéose est spectaculaire, le style haché, misant sur les répétitions et les onomatopées pour donner du rythme à l'action survitaminée, ne convainc pas. Dommage...

J'ai souhaité découvrir cet auteur que je n'avais jamais lu et je n'ai pas réussi à accrocher à sa plume.

Ce roman m'a fait l'effet que tout tombe bien comme un super hasard. Alors que les faits sont tragiques, perte de sa fille, Franck va remonter le fil du tueur. Mais pour moi tous les indices étaient trop coulant de source pour avoir un fond de crédibilité. Je naviguais entre les "ben voyons!" et les "c'est poussé là"...

Du roman noir je n'ai retenu que les thèmes évoqués: la recherche sans faille de ce papa dans des mondes parallèles qu'il n'a pas l'habitude de côtoyer mais sa soif de vengeance est telle que rien ne l'arrête, ni la distance (nous partirons dans la jungle) ni le milieu humain hostile qu'il va approcher.

J'avoue que cela ne me donne pas plus envie que ça de le découvrir par ses autres romans pour l'instant. Cette histoire n'était tout simplement pas pour moi, et sa façon de la raconter m'a perdue plusieurs fois. Cela m'a tout de même permis de me rendre compte qu'il a écrit beaucoup de romans, peut-être que dans cette liste d"autres me plairont plus.

Mais comme toujours, ceci est mon ressenti tout à fait personnel et subjectif et que cela ne vous retienne en rien de lire ce dernier roman.

Enjoy!
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une embarquée dans le road Trip d'un père fou de douleur et de rage après la mort de sa fille de 8 ans lors d'un braquage, qui le mènera de Paris, jusqu'en Amazonie, sur les traces de celui qu'il est prêt à faire payer.

Une plongée dans la France sociale, politique mais aussi musicale de la fin des années 70 qui ne m'aura pas conquise, ni par l'histoire ni par l'écriture, en "rafale" qui ne m'aura pas plus séduite.

Ça partait super bien, ça m'a pris aux tripes. J'ai relu plusieurs fois un passage où les larmes me montaient. C'était brut, poignant, criant de rage ! Et ça m'a perdue sur toute la partie du "voyage" de Franck. Beaucoup de passages où, clairement, on n'y croit pas tellement les coïncidences sont énormes... Et déçue par le final que j'imaginais tout autre...