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3,78

sur 114 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1978, Paris, 14ème. Franck marine dans le jus âcre de son désespoir : voilà 6 mois que sa fille est morte, victime collatérale d'un braquage ; 6 mois que le deuil impossible lui vrille les méninges. D'autant qu'au fil du temps et faute de pistes, il a le sentiment que la police a lâché l'affaire. Alors il décide de prendre les choses en main, lui qui n'a plus rien à perdre, sa femme l'ayant quitté pour un autre. A force de fouiner dans les bas-fonds de la drogue, une piste émerge : l'assassin serait un toxico nommé Yannick et porteur d'un tatouage « anarchie ». Au volant de sa R5, la plage arrière pleine de cassettes de rock, voilà l'ex-disquaire parti pour un voyage au bout du noir ; un voyage qui le conduit jusqu'en Amazonie.

« Les gentils » est un roman écrit par Michaël Mention. C'est un roman noir, corrosif et décapant, porté par « la voix la plus singulière du roman noir » comme le précise la couverture. Je n'ai pas été déçue de mon voyage, loin s'en faut.

Les cartes sont posées d'emblée : Franck est sur une ligne de crête, l'esprit enténébré par un deuil impossible, et il va sombrer, sous nos yeux. Franck va tout plaquer et se mettre en quête du meurtrier de sa fille. Certes, il est désespéré mais tout autant pugnace ; en colère à l'extrême, et tout aussi excessif dans son acharnement ; cela le rend attachant, humain.

L'auteur prend le parti de nous immerger dans son esprit et l'on plonge d'emblée, en apnée, au coeur de son errance et des motivations qui la portent. Ses péripéties sont proprement incroyables, pour autant on s'accroche à ses côtés, épousant sa force d'esprit, sa lutte. Avec lui, on vibre au milieu de la jungle, entre fascination devant des paysages grandioses — sorte de paradis perdu — et répulsion face à une vie grouillante et dangereuse. Quelques humains émergent, çà et là, jamais très glorieux, à l'image de Franck, mais, pour autant, on avance jusqu'à arriver au Guyana.

L'écriture est particulièrement travaillée, alternant des périodes d'introspection, marquées par le monologue imaginaire avec sa fille, et des dialogues. La noirceur d'ensemble est tempérée par l'humour noir dont fait preuve Franck, à son égard et vis-à-vis d'autrui. le registre de langue familier cède de temps à autres la place à quelques envolées poético-lyriques, notamment au beau milieu de ses errances.

« Les Gentils » est un roman noir extraordinaire, qui se lit d'une traite et surprend par un final inattendu, dans lequel l'ombre de l'Histoire vient recouvrir l'histoire singulière contée jusque-là. La conclusion est époustouflante dans sa noirceur et son élan : l'impression qui saisit Franck d'avoir pu, finalement, retrouver sa fille et le parfum de ses cheveux, à l'orée d'une nuit qui l'« absorbe dans le doux parfum de ses cheveux. »
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Résumer ce livre est très facile : c'est l'histoire d'un père qui veut venger sa petite fille, morte lors d'un braquage. La police laisse courir et pour Franck, tout s'est arrêté ce jour-là, depuis sa vie le traverse et lui n'a qu'une seule obsession : le meurtrier.

Bon une fois que je vous ai dit cela, je vous en ai dit beaucoup et en même temps presque rien. On est avant tout dans un roman d'atmosphère, un petit bijou de roman noir. Thème maintes fois visité que la vengeance d'un père, oui certes mais ici Mention se démarque par son écriture. Pourtant le lecteur pourrait se dire qu'on risque de sombrer dans un écueil avec un ouvrage au présent et à la première personne du singulier mais là est toute la maîtrise de l'écrivain. Oui parce qu'il y a le style, et Michaël nous en met plein la vue. Tantôt phrases courtes, tantôt juste un mot qui vient frapper le liseur en pleine face, tantôt un chapitre avec deux mots : rouler et tatouage, martelés à l'excès, quel excès quand on est dans la peau d'un papa à qui on a retiré un être unique ! Tout cela pour montrer l'assujettissement à une pensée unique. On tutoie la psychose, une folie qui devient compagne, continuer quoiqu'il en coûte, quelque soit le lieu : des bas fonds parisiens à la jungle luxuriante. S'enivrer d'un tourbillon de mots, en fixer un et le ressasser comme un mantra, comme un objectif à atteindre aussi , une fois réalisé on saute au suivant pas de pause, une urgence à assouvir le châtiment.

Ça c'est une chose, mais il y a aussi cette musique, ce rythme, ces résonances dans nombre de mots, les phrases swinguent, ça titille l'oreille. Certains seront un peu perdus dans les références musicales puisque Mention a choisi comme année de référence 1978, ce n'est pas un hasard mais le pourquoi à vous de le découvrir, et un côté rock assumé. Une playlist, pas assez exhaustive au regard des références évoquées au travers des pages, vous attend en fin d'ouvrage, profitez-en pour la suivre en même temps que votre lecture, cela renforce l'intensité du récit d'autant plus que Michaël utilise des paroles qui évidemment ne collent absolument pas avec le texte en cours (rires). Et quand l'auteur n'utilise ces deux artifices, il se sert de l'environnement pour faire écho, cette jungle hostile où le silence est inexistant où tout est bruit : animaux, pluies diluviennes, sols, un véritable carnage naturel.

Et puis il a les rencontres réelles ou fictives qui parsèment le chemin de cette aventure. Parfois sous forme d'un jalon insignifiant comme une autostoppeuse qui allège un peu cette ambiance sinistre ou d'un éducateur en forme de bouée de sauvetage. Parfois le lecteur assiste à des dialogues « au présent » père/fille emprunts d'émotions, d'intimité, d'amour, de coups de pieds au cul… Bref des segments dont on ne ressort ni indemne ni insensible.

Malgré cette descente aux enfers fleuretant parfois avec l'hallucinatoire, ce roman se savoure. Une petite merveille du genre. Ne vous fiez pas au titre, qui s'explique d'ailleurs en un paragraphe poignant, ici les gentils ont plus l'allure de chimères que de points d'ancrage. Soyez prêt à être bousculé à la lecture de ce livre, l'auteur s'affranchit souvent des règles pour offrir un moment où il est peut-être bon de prendre des pauses dans le récit soit pour déguster l'instant soit pour respirer devant tant de douleurs et d'émotions.
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Ça n'engage que moi : Je me suis laissée tenter par tous les bons retours que j'avais lus. Un roman noir et puissant, d'une cruauté et d'une violence incroyable... mais tellement réaliste. L'écriture est sèche, taillée à la serpe. L'enchaînement des courts chapitres donnent du rythme à cette quête. J'ai aimé et détesté le personnage principal, je l'ai parfois trouvé irraisonné, têtu et tantôt attachant et d'une souffrance incroyable. Il n'y a pas de héros dans cette histoire, il n'y a que des victimes, l'auteur souligne avec justesse les priorités, les engagements, les désillusions de chacuns, et c'est triste. J'ai été touchée par certaines réflexions, simples mais puissantes. Au final, je ne regrette pas d'avoir écouté, pour une fois, les avis. Un roman très noir et Une très belle réussite
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Franck est un homme blessé et détruit. Ça cogne et sa claque dans sa tête depuis que sa petite est morte. Au mauvais endroit au mauvais moment, victime collatérale du braquage d'une boulangerie, sa petite fille n'est jamais rentrée. La police ne retrouve pas son assassin et Franck, ça le ronge, ça le tue à petits feux. Il ne supporte plus cette injustice alors il décide de faire justice lui-même. Il se lance dans une traque et ne s'arrêtera que quand il aura retrouvé celui qui a tué sa petite fille. Une traque quasi animale qui conduira Franck au coeur de la jungle de Guyane.
C'est un coup de coeur.
C'est une lecture addictive. Dès les premières pages, le lecteur percuté de plein fouet par la douleur de Franck.
J'ai trouvé le travail d'écrivain incroyable. Je pouvais entendre la voix rauque de Franck à cause de la cigarette, voir ses yeux injectés de sang par le manque de sommeil, la haine brûler dans son regard. Son vocabulaire claque, c'est cru, parfois vulgaire, sans filtre, a vif. On immerge dans son cerveau contaminé par la une folle douleur. On le voit perdre la raison.
Le récit à lieu vers la fin des années 70, dont on sent bien l'ambiance.
Franck est un personnage aigri qui n'en a plus rien a faire de rien sauf retrouver le coupable.
C'est un livre très visuel, haletant. La dernière partie du livre nous laisse à bout de souffle et s'est inspiré de faits réels.
Bref, je vous recommande.
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Juin 1977. Au son si particulier de « Death Walks Behind You », la vie de Franck vole en éclat. Sa petite fille est morte. Bêtement. Bousculée par un voyou quittant la boulangerie qu'il vient de braquer. Pour Frank, la perte de son enfant est le début d'un engrenage impossible à arrêter. Il perd sa femme, il perd pied. Harcèle la police pour espérer pouvoir un jour apposer le mot « vengeance » sur cette colère qui le ronge. Sauf que la police n'a pas l'ombre d'une piste. Six mois ont passé, et finalement, c'est Franck qui sacrifie tout pour reprendre le fil de l'enquête lorsque le hasard place un indice sur sa route. Il a appris deux choses : l'individu s'appelle Yannick et il porte le symbole d'anarchie tatoué sur l'épaule. Il n'en faudra pas plus pour que Franck décide de tout abandonner pour entamer sa traque. Son repos dépend de la découverte du coupable. Il entame alors, seul, son voyage vers la vengeance. Enfin, pas tout à fait seul… Car il est accompagné du fantôme de sa fille, avec lequel il dialogue sans cesse, rendant son absence insupportable totalement omniprésente.

Cette quête pourrait n'être qu'une banale histoire de vengeance. Mais elle devient rapidement bien plus que ça. C'est l'histoire du cri de rage et de douleur d'un père qui va l'emmener loin, aux confins du monde et au plus profond de lui-même. Un voyage introspectif et historique, dans lequel l'auteur nous emmène dans des contrées exotiques dans lesquelles sa plume nous immerge totalement ! Et le voyage de Franck tout autant que celui du lecteur prend des tournures totalement inattendues, sur fond de climat socio-économique, géopolitique mais, surtout, sur un fond musical qui apporte une profondeur au récit déjà très immersif que nous propose Michaël Mention.

Une expérience de lecture totalement inédite pour moi, aux premières loges de la douleur de Franck, incapable de l'apaiser, de l'aider.

Tout, dans sa vie, lui a été volé, alors peut-on lui en vouloir d'aller jusqu'à se perdre lui-même pour panser ses plaies ? Cette vengeance à laquelle il croit tant en sera-t-elle d'ailleurs capable ?

C'est totalement en apnée que j'ai suivi ce récit, ne reprenant mon souffle qu'au terme d'un final qui porte un coup fatal à notre coeur de lecteur. Une lecture coup de coeur pour laquelle je remercie les éditions Belfond et NetGalley, et de laquelle je vous parle dans le podcast « Un certain goût pour le noir #126″ de BePolar.
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Quelle claque ! Il y avait bien longtemps qu'un récit ne m'avait autant happé si intensément !
Le fil conducteur de Franck Lombard c'est la vengeance. Cette énergie dévastatrice qui s'est emparée de son âme depuis la mort de sa fille dans un braquage de boulangerie le 28 juin dernier. Depuis cette date il ne vit que pour retrouver le responsable , lui cracher sa haine à la figure avant de le tuer. Son couple ayant explosé peu après, il ne survit que grâce à la musique, ce rock qui est devenu une passion, qu'il écoute à longueur de journée et dont il vend les disques dans sa boutique spécialisée parisienne . Alors, quand les flics lui avouent que l'enquête fait du sur place , il décide de la reprendre à sa manière , fouillant les bas-fonds de la capitale, suivant les maigres pistes qu'il a pu déterrer : un tatouage et un prénom. Quitte à traverser la France , du Nord au Sud .,,,jusqu'en Guyane pour débusquer l'assassin de sa fille. Quitte à prendre tous les risques, frôler la mort à de multiples reprises pour atterrir au Temple du Peuple fondé par un certain Jim Jones qui fera couler beaucoup d'encre dans les journaux en ce mois de novembre 1978.
Quel roman ! Quel scénario où l'aventure vengeresse et rocambolesque d'un homme rencontre la dangereuse folie d'un autre. Quand la fiction et l'Histoire se percutent. Que dire de l'écriture frénétique qui donne le tempo à ce road trip sous adrénaline ? Des phrases courtes, des mots qui frappent et marquent le chemin chaotique suivi par cet anti-héros magnifique. Difficile de suivre le rythme implacable imposé par Franck dans sa quête punitive. Ceux qui croiseront sa route s'en rendront vite compte , certains à leur dépend. Franck, lui , est en mission , sa fille l'accompagnant partout il va - les dialogues incessants qu'il a avec elle le rassure et le pousse dans ses derniers retranchements. La beauté du roman vaut aussi pour la galerie de personnages croisés le temps d'un instant sans parler de quelques représentants du règne animal qui peuplent le récit comme cette forêt amazonienne dont on ne voit jamais le bout. Un roman qui sort lui du bois avec cette intensité et cette force narrative rare et qui, malgré toute cette atmosphère poisseuse et parfois étouffante , vous donnera peut-être envie de remettre une bonne vieille cassette de rock seventies dans le lecteur .

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J'ai lu, en moins de 24h, hallucinée, le dernier roman de Michaël Mention. Franck est le père d'une petite fille qui a perdu la vie dans un braquage foireux, dont le coupable n'est pas retrouvé par la police. Ivre de haine et de désir de vengeance, il part à la recherche du meurtrier, vers le Sud de la France, où sa proie lui échappe. En effet, le jeune homme est parti en Guyane, et de là, vers Jonestown. Et donc le roadtrip de Franck, commencé à Paris se conclut au sein de la secte du Temple Solaire, tristement fameuse.

Quelques incohérences et rebondissements un tantinet trop gros pour mon esprit cartésien m'ont un peu titillée, mais le style sec et nerveux et le talent de conteur de l'auteur m'ont rapidement happée à nouveau et ramenée vers la fin des années 70 dans un voyage aussi fascinant qu'épouvantable.

Bref, j'ai absolument adoré ce roman que je vous recommande très chaudement. C'est le premier que je lisais de l'auteur, mais certainement pas le dernier, c'est excellent.
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J'ai découvert cet auteur complètement par hasard suite à un concours gagné sur Instagram (merci aux @editionsbelfond d'ailleurs 🥰)! Et quelle belle révélation !
C'est un auteur qui gagne à être connu en tout cas pour moi.

Penchons nous sur "Les gentils".
Singulier. Original. Réaliste.

Singulier. Il réinvente le polar avec un style bien à lui ou s'enchaîne des chapitres très courts, qui font monter l'angoisse crescendo. Parfois, juste des mots en guise de phrases, et on ressent l'émotion du personnage qui s'insinue lentement mais sûrement chez le lecteur.

Original. Chaque moment de vie de Franck -le personnage, qui est un ancien disquaire- est ponctué de chansons de rock. Un road trip à travers le monde, des bas fonds de la capitale parisienne jusqu'à la Guyana, en passant par Marseille et la jungle amazonienne. Un road trip musical où on découvre que chaque chanson a son importance chez Franck, qui tend la douleur un peu plus supportable.

Réaliste. Des phrases courtes, succinctes qui vont à l'essentiel. Des mots forts pour décrire la douleur de perdre un enfant, l'acharnement a vouloir se venger et a trouver son assassin. La douleur d'un père qui n'a jamais cessé de se battre, qui le maintient en vie. Un homme qui va côtoyer la misère, la mort de près, qui va se retrouver dans un get-apens où il n'en ressortira pas indemne.

C'est bien écrit, c'est court, mais très efficace. J'ai été embarqué direct, me sentant proche de Franck et de sa douleur.
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-Papa…
-Quoi ?
-Quand il m'a poussé, je crois pas qu'il voulait me tuer.
-Ça change rien.
-Ben…c'est qu'il a pas fait exprès…
-Je m'en fous. Je le tuerai.

Le décor est posé. Glaçant !!! Une promesse, une seule : traquer, jusqu'au bout du monde s'il le faut, ce salaud qui a ôté la vie de sa fille un jour d'été 78.

6 mois que l'enquête piétine, la rage grandit, gronde, s'immisce insidieusement chaque jour davantage.
Franck, père inconsolable, mari abandonné, prend alors la décision de revendre son magasin de disques. La chasse à l'homme peut commencer ….
Un road-trip effréné sur fond de rock des années 70.

Je ne vous dirai rien de plus sinon que c'est un roman à l'état brut, que l'écriture claque, que nos émotions sont décuplées et qu'on en ressort pas totalement indemne.
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Lepoint de départ de ce roman, la vengeance. Celle de Franck, disquaire à Pigalle devenu l'ombre de lui-même depuis ce jour de Juin 1977. Tout s'est effondré pour lui lors de ce braquage de la boulangerie de Belleville, là où se trouvait sa fille, venue chercher des bonbons...
Six mois plus tard, Franck traîne sa détresse et sa colère et attend des flics qu'ils trouvent et condamnent le salaud qui a tué sa fille.
Alors, ne voyant rien venir, il se lance dans cette chasse à l'homme. Il remonte la piste de ce Yannick, du Sud de la France à La Guyane, Franck n'a qu'une obsession: le trouver!

Je découvre Michaël Mention avec ce roman, Les Gentils, qui n'a rien de gentil. Un roman noir qui nous plonge, dès les premières pages, dans une chasse à l'homme sur fond de rock. Oui oui, mettez-vous la playlist en parallèle car les titres sont extrêmement bien choisis et collent à la situation de Franck.
Passé l'intro, on enchaîne avec des chapitres courts. On ressent l'urgence et la colère de Franck. Sa rage de retrouver celui qui a ruiné sa vie, sa douleur de ne plus voir sa fille, sa détermination à faire payer son injustice. Et avec lui, on s'enfonce dans les bas fonds de Belleville, on part à la chasse au tox. On voyage, on tombe, on se relève. Puis, à l'approche du Suriname, tout bascule. Je me suis demandée si Franck n'était pas en plein bad trip, cauchemar ou hallucination? Comment Franck allait il sortir de ce monde? Je ne peux vous en dire plus mais sachez que Franck parcourt les routes de l'enfer...alors, soyez prêts, au pire...

Ce roman vous plonge dans le deuil, la vengeance, l'Histoire mais surtout dans la noirceur de l'âme humaine.
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