Citations sur Vénère : Être une femme en colère dans un monde d'hommes (14)
« Ce qui me fascine dans cette émotion et le rapport qu’on entretient avec elle, c’est son côté cheval de Troie. Quand la colère domine notre bouquet d’émotions personnel, elle cache toutes les autres en elle. Quand on ouvre la trappe, on peut voir tomber la peur, la tristesse, l’anxiété, les névroses diverses et variées accumulées au fil des années, tout est lié. » (p. 20)
« Comment pourrais-je lutter contre les hommes si je leur apparais aussi bête et aussi futile qu’ils m’imaginent ? Comment faire valoir ma parole si mes références sont plus hollywoodiennes que sorbonnesques ? Et pourtant, c’est là que j’ai trouvé, pour l’instant, la meilleure illustration de ma rage. C’est là que je vois mon reflet, que je me sens entendue, écoutée, comprise et représentée. Alors j’y vais à mon rythme, et chaque jour je lutte pour ne pas culpabiliser, pour ne pas me juger, pour ne pas me mépriser, et je me nourris des autres plutôt que de me compare à eux, et un jour, peut-être, viendra l’équilibre. Et ma colère trouvera mieux à faire ailleurs, je l’espère. » (p. 13)
« Ne me regardez pas, sauf si c’est pour me craindre, m’admirer respectueusement, ou vous prosterner sur mon chemin. C’est pourtant pas compliqué. » (p. 40)
Nous sommes les mères, celles qui élèvent, qui nourrissent, qui inculquer les valeurs importantes et les bonnes manières. [...] c'est à nous aussi de décider ce qu'on transmet.