En vérité, le drame d’une expérience qui détermine la vie est souvent d’une incroyable douceur.
C’est une erreur de croire que les moments décisifs d’une vie, lors desquels sa direction habituelle change pour toujours, devraient être bruyamment et crûment dramatiques, sur fond de violents bouillonnements intérieurs.
Pour pouvoir dire adieu a quelque chose, pensait-il tandis que le train s'ébranlait, il faillait s'y opposer de manière à créer une distance intérieure.
Comme le dit le livre .. un véritable orfèvre des mots!
un écrits poétique et philosophique - si vous n'aimez pas, vous n'accrocherez pas mais si c'est votre type de lecture vous ne le laisserez pas d'in instant !!
Dans notre jeunesse, nous vivons comme si nous étions immortels. La connaissance de notre caractère mortel flotte autour de nous comme un sec ruban de papier qui touche à peine notre peau. Quand est-ce que cela change dans la vie? Quand le ruban commence-t-il à nous enserrer plus étroitement, jusqu'à ce qu'à la fin il nous étrangle? À quoi reconnaît-on sa pression douce mais inexorable, qui nous fait savoir qu'elle ne se relâchera jamais? À quoi la reconnaît-on chez les autres? Et à quoi, chez soi-même? (Poche - p. 277)
” La vie n’est pas ce que nous vivons ; elle est ce que nous imaginons vi