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Critique de kouette_kouette


1568-1572
C'est toujours Charles IX et sa mère Catherine de Médicis qui sont au pouvoir.
Après l'enfance de Pierre dans la campagne périgourdine... Après les études de médecine de Pierre dans la ville d'Oc de Montpellier... Voici que Pierre, fraîchement diplômé, va être amené à découvrir Paris.
Paris au début des années 70 (du XVIe) c'est 300 000 habitants, 100 000 chevaux, 413 rues et trois quartiers : l'Université ou quartier de Hulepoix, l'île de la Cité et la Ville ou quartier de Saint-Denis. En ce temps-là le pont Saint-Michel est bordé de maisons et la visite du haut des tours de Notre-Dame est faisable et payante.
Ça ne vous intéresse pas ?
Ce n'est pas grave. Vous serez peut-être plus captivés par les nombreuses explications sur les us et coutumes de la petite noblesse (Pierre est fils de baron). La différence entre les pratiques catholiques et protestantes. On découvre comment aller se baigner et s'estuver aux étuves. Ou le succès du jeu de paume (et parce qu'il y a de l'anecdote dans le détail, on y apprend l'origine du mot tennis).
Ça ne vous intéresse toujours pas ?
Ce n'est pas encore foutu. Vous serez peut-être captivés par la mode de l'époque. Corps de cotte, fraise, pourpoint, etc. On apprend que les dames dans la noblesse à la silhouette proche du sablier, apprécient les hommes rasés de près sur tout ce qui est en dessous de la pomme d'Adam.
Vraiment, il y a de quoi être conquis.

Moi, après plusieurs mois sans avoir pris de nouvelles de Pierre de Siorac, je l'ai retrouvé avec joie. Un peu plus même que ce à quoi je m'attendais.
Ce n'est pas tant la personnalité du bon Pierre qui est à l'origine de cette joie que l'utilisation qu'a fait Robert Merle de son savoir de linguiste pour créer ce vieux français. Je me rends compte que c'est la troisième fois que je l'écris parce que c'est le troisième tome. Autant vous prévenir : il y a de fortes chances pour que je l'écrive encore neuf fois. Douze tomes obligent.
Remarquez, au fil du temps, ce langage me devenant presque familier, je peux dire que je me régale presque autant du reste.
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