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3,97

sur 462 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une bien belle écoute très touchante mais aussi apaisante.
Ce que nous confions au vent, c'est l'histoire de la rencontre de survivants qui ont du faire le deuil de leur fille et de leur mère comme Yui et de Takeshi qui a perdu sa femme et élève seul sa fille.
La rencontre de ces deux personnages se fait sur le Mont Kujira-yama où grâce à un téléphone, ils s'adressent à ceux qu'ils ont perdus.
Si ces deux personnes blessées nous emmènent beaucoup dans leur passé avec leurs souvenirs et leurs regrets, leur rencontre leur permettra d'envisager l'avenir.
Il y a un peu de philosophie dans ce texte pour nous pointer les petits détails de la vie qui n' ont pas d'importance quand les êtres sont à nous côté mais qui prennent tant de place quand ils ne sont plus
La voix de la lectrice est très douce et nous emporte très agréablement dans ce texte plein de tendresse, de douleur parfois mais surtout d'espoir.


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Ce que nous confions au vent est l'histoire de Yui, une animatrice radio. Alors qu'elle présentait une émission sur le deuil, elle apprend l'existence d'une cabine téléphonique qu'un homme a installé dans son jardin. Rien de bien exceptionnel. Si ce n'est que de plus en plus de monde se rend à cette cabine téléphonique pour parler à leurs proches décédés lors du tsunami du 11 mars 2011. Yui a perdu sa mère et sa fille dans cette catastrophe et a essayé durant les années suivantes à poursuivre sa vie mais sans succès. Elle décide de se rendre à ce téléphone du vent. Lorsqu'elle arrive devant le téléphone, Yui est incapable de décrocher le combiné. Mais son voyage n'est pas vain lorsqu'elle fait la rencontre de Takeshi, un père célibataire suite à la disparition de sa femme lors du tsunami.

L'histoire de Ce que nous confions au vent est remplie de mélancolie, de chagrin, de deuil. Malgré tout entre chaque chapitre, Laura Imai Messina y inclut des petites parts de vie. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'autrice amène des choses du quotidien, banales pour nous faire prendre conscience qu'elles sont exceptionnelles et qu'il fallait les chérir.

Ce que nous confions au vent est un livre déchirant qui traite de la perte d'un proche, un chagrin universel que tout le monde a appréhendé, mais également du pouvoir de l'amour.

Magnifiquement écrit, Ce que nous confions au vent décrit parfaitement ce que nous montrons au reste du monde mais aussi les failles internes de chaque être humain. La plume douce et pertinente de l'autrice m'a touchée en plein coeur.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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"Ce que nous confions au vent" évoque une cabine téléphonique, dans un jardin, au Japon, relié à aucune ligne, où les gens peuvent téléphoner à leurs proches disparus.

Si la romancière est italienne, elle vit au Japon et on trouve, dans ce livre, ce que je découvre parfois dans la littérature de ce pays.

Une trame un peu "fouillis" où les époques et les points de vue se mélangent avec un résultat très plaisant à lire. Une certaine légèreté, tout en conservant de la profondeur. Quelques passages futiles avec des chapitres intercalés, mais si utiles pour s'attacher aux personnages. Une forme de simplicité complexe, un peu comme dans les haïkus. Beaucoup de poésie et de sensibilité.

On n'a pas forcément l'impression de lire un grand livre, par le style, quoique. On en sort pourtant ému en ayant passé un grand moment de lecture.
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Une histoire teintée de poésie.

Au Japon, sur le mont Kujira-Yama, se trouve une cabine téléphonique au milieu d'un jardin. Des gens s'y rendent afin que leurs voix soient porté par le vent et délivrent un message à leurs proches décédés. Yui s'y rend dans l'espoir de parler à sa mère et sa fille qui ont péri lors du tsunami de 2011. En se lancant dans se périple, elle va rencontrer des gens attachants, notamment Takeshi, qui va prendre une place importante dans sa vie.

Ce livre est une ode à l'amour universelle et éternel. Il y est question du deuil, et de la manière dont il faut continuer à avancer malgré la perte d'un proche. C'est avec beaucoup de talent que l'auteure nous emmène dans ce voyage vers la résilience et l'acceptation.

Les personnages sont tous attachants, et nous découvrons avec eux des histoires bouleversantes. La plume de l'auteure nous transporte vers un pays lointain, aux croyances puissantes, et nous nous laissons porter par ses mots. La précision des desxriptions donnent l'impression d'entreprendre ce voyage au côté de Yui, et c'est le coeur plus léger que j'ai refermé ce livre. Une histoire qui laissera forcément une marque dans mon coeur et mon esprit.
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Dans un Japon à la fois moderne et traditionnel, il existe un lieu magique où les vivants communiquent avec les morts, un lieu extraordinaire capable de suturer les âmes les plus meurtries.

À Otsushi, sur les pentes du Mont Kujira-yama au Nord du pays, une cabine téléphonique avec un vieux combiné noir est plantée dans un immense jardin. Les japonais l'ont nommée La cabine du vent, elle permet de téléphoner aux morts, et en particulier aux disparus de la catastrophe de 2011. le vieux téléphone installé par Itaru Sasaki n'est reliée à rien sinon à la mémoire de ceux qui ne sont plus, et au chagrin lié au souvenir des jours heureux.

Yui a perdu sa mère et sa fille dans la catastrophe du tsunami. Elle n'arrive pas à atténuer la douleur que lui provoque cette double perte. Animatrice d'une émission de radio, lorsqu'un de ses auditeurs évoque le téléphone du vent, elle comprend qu'il faut absolument qu'elle s'y rende.

En chemin, elle rencontre Takeshi qui est aussi perdu qu'elle. C'est son épouse qui a disparu, et depuis sa petite fille de six ans ne parle plus,. Il ne sait plus comment agir avec elle.

Ce que nous confions au vent est l'histoire d'une rencontre. Entre un homme et une femme anéantis par le malheur, mais qui espèrent trouver un moyen de communiquer avec leurs défunts. Deux rescapés parmi les nombreux destins brisés lors de la catastrophe de Fukushima.

Dans ce lieu magique créé pour favoriser la résilience et l'oubli, au fil des mois il semble pourtant évident que toute l'énergie passée à se connecter au passé empêche d'envisager un avenir. Mais pour ces cerveaux torturés et ces coeurs brisés, le temps fait son oeuvre réparatrice malgré un chemin difficile et aléatoire.

J'ai apprécié la façon dont la société Japonaise est décrite de l'intérieur, même si j'aurais aimé avoir quelques explications complémentaires sur les subtilités des relations entre homme et femme, pour mieux comprendre leurs hésitations et leur place dans cette autre culture si éloignée de notre monde occidental rationnel.

S'il n'y a rien de moins universel que le malheur, la façon dont les principaux protagonistes interagissent avec prudence, lenteur et pudeur peut parfois dérouter. le déroulé de l'intrigue et son issue sont rapidement évidents, mais tout l'intérêt du roman réside dans l'analyse de l'évolution psychologique de Yui et sur la difficulté à recréer une relation après le traumatisme d'un deuil. Mais aussi sur la difficulté à être, mère, épouse, ami, les interrogations que cela implique et les bouleversements au présent et au futur dans la vie de chacun. Une leçon de vie aussi, vivre intensément le temps présent car tout peut s'arrêter si vite, vivre sans attendre, sans penser à tout ce que l'on pourra faire plus tard, faire, agir, vivre.

La lectrice Clara Brajman a une voix douce, délicate et posée, en symbiose avec les sentiments des protagonistes. Elle n'est jamais désespérée, comme si elle voulait leur insuffler son énergie pour les faire évoluer devant nous, prendre en main leurs vies, et avancer.
chronique en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/03/22/ce-que-nous-confions-au-vent-laura-imai-messina/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Je n'attendais rien de ce livre. Je me suis plongée dedans sans même savoir de quoi il parlait. Et j'en ressors ravie et émue.
Comme d'habitude, je ne vous ferai pas le pitch. Je vous dirai juste que je comprends que ce livre puisse autant emballer certains que déplaire à d'autres.
Ce livre est une histoire que l'on se raconte à soi. Ce n'est pas une aventure, il ne se passe pas grand chose, c'est lent et long avec de temps à autre des petits chapitre qui surprennent le lecteur dans sa "monotonie".
Et tout ceci n'est autre qu'un deuil. Une longue marche obligatoire qui semble ne hamais en finir, brisée de temps à autre par des sursauts qui mènent à la résilience. le processus du deuil est long, individuel, personnel et laisse toujours des traces. C'est un processus de transformation. Nous ne sommes plus les mêmes après.
J'ai particulièrement apprécié la plume discrète de l'autrice que je ne connaissais pas. En prenant délicatement ses personnages par la main, elle nous permet de nous laisser progresser tout aussi délicatement dans nos émotions. Je me suis donc laissée guider et j'ai trouvé cette lecture tres agréable.
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En 2011, le Tsunami a emporté la mère et la fille de Yui. Par son travail, elle apprend l'existence d'une cabine téléphonique sur le mont Kujira-Yama où les gens en deuil peuvent parler à leurs défunts, confiants leurs mots au vent.
Elle y rencontre Takeshi dont la petit fille ne parle plus depuis la mort de sa mère. Ensemble, ils vont réapprendre à affronter la vie... et aussi y reprendre goût.

Ce livre assez court est un très joli roman sur le deuil, mais surtout sur la vie qui continue. J'ai beaucoup aimé les chapitres intercalés qui énumèrent les petites choses du quotidien qui font une vie.

L'écriture est délicate, très douce, et en livre audio (lu par Clara Brajtman) c'est tout à fait adapté !

Je vous encourage vraiment à découvrir ce roman si ce n'est pas déjà fait !
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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 Avec Audiolib et Net Galley : Une jolie écoute que ce roman japonais. Une jolie histoire poétique qui aborde un thème universel : la disparition de ses proches. Ici l'auteure part d'un événement réel : la mort de victimes du tsunami de mars 2011. Yui a perdu dans cet accident naturel sa fille et sa mère. Comment supporter la vie après cela ? 
La réponse lui vient par le biais d'une émission de radio, pendant laquelle on présente une cabine téléphonique particulière, au milieu d'un immense jardin, relié non au monde des vivants, mais au vent, à la nature, à l'autre côté de la vie. Elle permet de parler aux défunts, d'exprimer ses émotions, de combler l'absence, de dire ... ce qu Yui a beaucoup de mal à faire. 
Elle entreprend donc ce voyage et c'est un chemin de la résilience. Elle va rencontrer d'autres personnes endeuillées et notamment Takeshi lui aussi en deuil, avec sa petite fille. Rencontre de personnes sensibles, au milieu d'un décor incroyable : ce jardin et cette cabine téléphonique. Ce récit est émouvant et rappelle à tous ces moments de deuil où la vie n'a plus de sens et se cherche. Un récit plein de tendresse et de poésie, narrée par la jolie et sobre voix de la lectrice Laura Brajman. 
Un roman qui fait du bien, un roman humain qui rappelle puisque ce lieu existe au Japon que la spiritualité fait parti de ce monde et est une aide indispensable. 
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Un roman d'une très grande sensibilité.
L'auteur se montre très à la hauteur pour confier aux lecteurs tout le malheur du personnage suite au drame.
Ainsi, malgré tout le désespoir la lecture est rendue supportable au niveau de la peine que l'on pourrait éprouver.
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Ce roman est très beau et très poétique. Il traite d'une manière délicate du deuil et de la résilience.
La plume de l'auteure, toute en douceur et en finesse, nous entraîne à Bell Guardia sur les traces de Yui, Takeshi et M. Suzuki.
C'est vraiment une histoire émouvante et magnifique qui attendrit forcément le coeur du lecteur.
Mais, c'est aussi ce côté lyrique qui m'a perdue par moment avec certains passages un peu confus.
Malgré tout, ce fut une bonne lecture et savoir que ce lieu magique existe vraiment donne une autre dimension à cette jolie histoire.

▶️ Un roman sensible et délicat !
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