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3,97

sur 462 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le récit prend place au Japon dans l'après-tsunami, alors que l'effroi et la douleur ont marqué les survivants. Pourtant les chapitres s'y enchainent de façon assez banale, avec la rencontre entre deux solitudes endeuillées et l'amour qui s'en suit.
Le tout dans un style très étrange, souvent déconcertant, mais avec de jolies phrases surgissant parfois.
J'ai surtout été captivée par l'existence réelle de cette extraordinaire cabine téléphonique, et c'est ce qui m'a portée pendant toute ma lecture, jusqu'aux notes documentées en fin d'ouvrage.
Un bien beau témoignage sur Bell Gardia et sa cabine reliée à l'invisible,
et un hommage poignant aux victimes du 11 03 2011.
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Aujourd'hui, je vous propose de découvrir un roman beau et puissant, qui marque durablement les esprits.
Avec beaucoup de douceur, par le biais de l'histoire de Yui, l'autrice va aborder des thématiques complexes telles que le deuil, les relations familiales ou encore l'amour. Et que dire de ce personnage ! Forte en dépit du drame, on la voit peiner à trouver les mots, buter voire nier l'amour qui l'entoure : en tant que lectrice, je me suis sentie profondément investie à l'égard de Yui, qui me semblait tellement réelle et que j'avais envie d'encourager. Mais au-delà de la jeune femme, c'est en réalité toute une fresque sociale qu'on nous propose ; à travers les rencontres qu'elle fait durant son périple, c'est une foule d'autres histoires, toutes plus bouleversantes les unes que les autres, qui viennent s'entremêler à l'arc narratif principal.
En clair, c'est typiquement le genre de roman profondément humain, que l'on referme avec des larmes aux yeux, un grand sourire aux lèvres, le coeur tout serré, du fait de l'émotion que l'ouvrage porte en lui.

Note : Si vous avez aimé “Tant que le café est encore chaud” de Toshikazu Kawaguchi ou encore “Les délices de Tokyo” de Durian Sukegawa
Note bis : Pour une chronique plus détaillée, rendez-vous sur mon point lecture d'avril (lien de ma chaîne YouTube en bio)
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Sur les pentes du mont Kujira-Yama, un vieil homme a installé une cabine téléphonique. Les gens y viennent pour passer des appels un peu particuliers puisqu'ils parlent à leurs chers disparus. Point de magie ou d'ésotérisme ici, juste des paroles confiées au vent et le besoin de parler aux personnes qui sont parties. Yui a perdu sa fille et sa mère lors du tsunami de 2011, elle fait donc le voyage pour leur parler. Elle y rencontre Takeshi dont la fille ne parle plus depuis le décès de sa maman.

Première incursion au Japon réussie pour moi ! Vous avez peut-être remarqué que je lis très peu de littérature asiatique, je ne m'explique pourtant pas ce manque d'attirance. Ici les points qui ont pu refroidir certains amateurs de romans japonais m'ont permis une initiation en douceur. En effet, le récit est écrit par une auteure italienne vivant au Japon depuis très longtemps et garde sûrement des caractéristiques « occidentales ».

J'ai en tout cas aimé ce voyage tout en douceur autour de thèmes difficiles tels que le deuil et l'absence et la forme originale que prend le roman avec des petites brèves entre les chapitres (petites brèves tour à tour drôles et émouvantes, intimes et humaines).

Prêts à tenter l'aventure et à vous confier au vent ?

[Ce que nous confions au vent, Laura Imai Messina – livre lu dans le cadre du Prix des Libraires 10/18]
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Roman d'une grande douceur. Qui donne foi en la capacité de l'être humain à aimer à nouveau, malgré - et même grâce- aux absents. le rythme des personnages se trouve comme profondément changé par le deuil. Refaire confiance, goûter à la joie... tout prend plus de temps. On déguste avec eux ces moments précieux.








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Quelque part, sur les pentes d'une montagne, au milieu d'un jardin se dresse une cabine téléphonique, c'est le Téléphone du vent. Chaque année, comme des pèlerins muets, des centaines, des milliers de personnes provenant des quatre horizons du Japon s'y rendent.

En mars 2011, des côtes du Japon furent envahies par un tsunami qui fît plus de 18 000 victimes et disparus ! Ce que nous confions au vent rapporte l'expérience de Yui qui a perdu lors de ce cataclysme sa mère et sa fille ; pendant plusieurs mois, elle chemine intérieurement au travers l'expérience d'un deuil presque insurmontable, elle perd le sens de la vie. Il n'y a plus rien dans sa courte existence !

Elle découvre qu'existe ce lieu où la cabine téléphonique a été installée ; les gens si rendent pour parler à leurs morts ou disparus. Pendant des années, Yui si rend sans jamais entrer dans la cabine. Au cours de ces visites régulières, elle rencontre Takeshi avec qui elle se lie d'amitié. D'autres rencontres alimenteront le chemin de sa résilience.

Une oeuvre d'une sensibilité remarquable, intimiste. Un dialogue avec ce qui construit l'être dans son intimité, sa quête, le sens de la vie. C'est une puissante histoire de résilience, de renaissance au-delà de ce qui détruit, déchire, fracture le cours des jours. le lecteur accompagne Yui dans sa démarche intime, plonge dans les sentiments qui l'animent et les émotions qui croissent au fil des jours
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En 2011, un énorme tsunami va dévaster le Japon. Yui va perdre sa fille et sa mère. Elle va devoir apprendre à se reconstruire. Afin d'atténuer sa peine, elle va aller sur les pentes du mont Kujira-yama pour utiliser le Téléphone du vent, qui permet via le combiné de confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus. Elle va y rencontrer Takeshi et commencer à se reconstruire.
J'ai trouvé le format audio très adapté à ce roman. La voix de Clara Brajtman est douce, elle s'accorde parfaitement avec cette histoire tout en poésie, douceur, pudeur, délicatesse. La musique au début ou fin de certains chapitres ajoute encore un peu plus de douceur à cette écoute.
Un roman sur la résilience, le deuil, mais également l'espoir, l'amour.

J'ai découvert le Téléphone du vent, tout un symbole. J'ai beaucoup aimé la note de l'auteure à la fin du roman, nous rappelant que c'est un lieu qu'il faut respecter et non pas un lieu touristique.
Mon seul bémol concerne les petits chapitres intermédiaires, que j'ai trouvé un peu moins appropriés à l'écoute. J'aurais beaucoup aimé les lire, je trouve que cela ajoute toujours un rythme à la lecture mais j'avoue que j'ai été moins séduite en version audio.
Cela reste un très bon moment d'écoute. Si vous êtes tentés, prenez le temps de vous mettre au calme, en mode cocooning pour en profiter pleinement.
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C'est un texte sur un lieu qui existe réellement magnifique émouvant d'une simplicité et d'une beauté sans conteste.des passages touchants et émouvants aux larmes, Avec un espoir qui transperce l'horizon.  ce texte est poétique, D'une justesse et d'une beauté Sensationnel.  un livre que je conseille que se soit à l'écoute ou à la lecture 
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Ce livre est un émouvant récit de résilience, de deuil, de reconstruction traité avec totale justesse et pudeur.
Le « point de départ » est le tsunami de 2011, relativement peu évoquée en France alors que le drame de Fukushima avait fait les gros titres. Un lieu réel présent au Japon a inspiré ce livre : le téléphone du vent.
Nous suivons toutes les étapes via Yui qui m'a tellement touchée. Elle va apprendre à accepter de nouveau les petits et grands bonheurs de la vie.
De plus, la culture nipponne est bien présente.
L'originalité est une alternance entre des chapitres « récit » et des chapitres plus « anecdotiques ».
▫️
J'ai passé un excellent moment en écoutant ce livre.
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« Ce que nous confions au vent » est un sursaut en plein coeur de la vie pour parler avec les défunts. Yui est journaliste et a perdu sa mère et sa fille lors du tsunami de 2011. C'est lors d'une interview qu'elle est bouleversée par le témoignage d'un homme qui se rend très souvent dans une cabine téléphonique au milieu de nulle part pour partager des moments délicats avec son épouse disparue. le téléphone du vent c'est un peu comme le kintsugi, il répare non pas les objets cassés mais les âmes fracassées. Yui décide de se rendre sur les pentes du Mont Kujira-Yama à Bell Gardia pour établir une relation avec sa mère et sa fille. Mais une fois sur place, trouvera-t-elle les mots ? A Bell Gardia elle y rencontrera Takeshi qui lui aussi veut parler à sa femme disparue pour apprendre à continuer à vivre sans elle et surtout pour que sa petite fille récupère ce qu'elle a perdu, la parole. A qui peut-on parler si ce n'est à notre mère, à notre père, à notre enfant disparu pour leur dire que finalement ce qui est trop lourd à porter nous voulons le partager avec eux grâce au téléphone du vent qui emporte les voix vers le firmament. Laura Imai Messina nous en dit long avec ce très beau livre sur la force de la résilience car où puise-t-on la force pour se relever d'un sommeil qui se noie dans les profondeurs de l'infini ? C'est un livre d'une grande beauté et d'une grande profondeur qui mérite toute notre attention.
Lien : https://leschroniquesdecoco2..
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Une magnifique lecture !

Comme tout roman japonais, le thème abordé peut paraitre triste voire glauque : un téléphone pour parler aux morts ...

Mais en réalité, les thèmes abordés sont nombreux (deuil, reconstruction, famille etc ...) et traités avec douceur et poésie.

Comme à chaque lecture japonaise, j'ai fini ce livre avec un sentiment d'apaisement et une envie de profiter de mes proches.

Un magnifique livre à offrir !
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