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3,6

sur 45 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Cité Ravel, Ziz petit dealer de 15 ans
a des rêves plein la tête :
la Porche Cayenne, la montre bling bling ,
la bourgeoise accro et  les lumières de Marbella...
Ses ainés lui ont appris la leçon :
si tu veux veux gravir les échelons
et ne pas finir en zonzon
tu ne dois pas faire de fausses notes...
Hervé Mestron lui n'en fait pas quand
il se met dans la peau d'un petit caid 
qui délaisse sa capuche pour un look
respectable qu'il se taille à sa démesure...
Ziz se met en condition, se fout la pression,
affronte les requins et les coquins mais hors
de question qu'il partage son paquet de Granola...
Mestron joue en solo le Boléro de la cité de Ravel et de Debussy,
de façon magistrale, tantôt speedée, cynique, acide, cash,
 trash, pétaradant...On en prend plein le caillou.
Sa nouvelle de78 pages défile d'un trait...presque sans morts.
Après Jérémie Guez et Eric Maravelias, il y a désormais
Hervé Mestron qui nous plonge le nez dedans...
Les cendres de Marbella...encore brûlantes !
Je remercie Babelio, Masse Critique et les Editions Antidata
pour cette très bonne nouvelle noire.
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Le rêve halluciné du dealer de choc. Flamboyant, rageur et speedé.

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/03/06/note-de-lecture-cendres-de-marbella-herve-mestron/
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« Les Cendres de Marbella » de Hervé Mestron publié par la majestueuse maison d'édition Antidata sont brûlantes. C'est une oeuvre de souffrances, de luttes et de désespoir. Cette nouvelle aux 78 pages menée d'une main de maître est l'emblème du feu qui couve dans les banlieues. Plus que cela encore, sociologique, dure par les faits irrévocables, cette nouvelle réaliste, puissante, se lit comme si on était en face en face avec le narrateur, comme si on marchait sur un champ remplit de mines. le narrateur, enfant des cités devenu un petit dealer, grandit en même temps que sa montée dans les affres de la drogue. Aucune possibilité de s'en sortir, tant les injustices des inégalités sont pour lui des chaînes au feu vif autour de ses chevilles. Il est corps et mains lié aux trafiquants, point d'appui d'une délinquance inéluctable. Tourmenté, cherchant en force et vérité le fil à plomb d'une Marianne qu'il voudrait atteindre pour se sauver de lui-même. « Moi, tout ce que je veux c'est franchir les échelons pour un jour pouvoir investir dans la légalité. »On tremble, on a froid, on voudrait pousser d'une main dans le dos, cet être en perdition de lui-même. Les évènements s'enchaînent, l'escalade dans la violence donne le vertige, la gangrène de la drogue répand ses cendres, Marbella manichéenne, devient un mauvais rêve, un contre-sens, une voie sans sortie de secours. Cette nouvelle réaliste, au style aérien, urbain, fluide, est de haute voltige. Hervé Mestron écrit comme il regarde et ressent. Passeur d'une nouvelle qui crie à la face du monde combien les cendres deviennent des poussières collantes sur les vitres des cités, et les larmes d'une jeunesse dont on n'a pas compris le rire invisible avant la tempête. Cette nouvelle est mémoire, outil, elle devrait être offerte en partage à tous. Les cendres du Mal telles les racines du baobab du Petit Prince seraient éradiquées. Cette nouvelle triste, authentique est un film vivant. Mimétisme d'un mal sociétal, elle bouleverse le lecteur et transperce de ses cendres l'impossible renaissance. « Ici à Marbella, j'ai compris que j'avais encore du chemin à faire. Inutile se sortir les outils de mesure, c'était clair. Elle m'aurait peut-être expliqué qu'il s'agissait d'un chemin initiatique. »C'est une nouvelle qui marque de son sceau le lecteur et en devient un devoir de vérité. Cette nouvelle est dans la cour des grands humanistes. de plusieurs degrés de lecture elle est indispensable pour l'espérance d'un beau soleil levant en devenir sur les cités qui se meurent. Merci à Babelio et masse-critique et Les éditions Antidata pour l'envoi de
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Si vous êtes arrivés là, c'est que vous avez lu, ou du moins essayé de lire, Les Cendres de Marbella. Vous n'êtes pas parvenus à «rentrer dans l'histoire», n'est-ce pas ? le style «des quartiers» n'est pas votre tasse de thé? L'argot dans les paroles du narrateur vous rebute? Être plongé dans les pensées d'un dealer de drogues d'un quartier mal famé de Paris qui, soit dit en passant, existe bel et bien, vous fait vous sentir profondément mal à l'aise ? Je ne suis pas surprise. Pourtant, ce roman sonne si vrai. Pour la première fois, la tentative de parler à la place des jeunes de quartiers est réussie. Et avec brio. Alors qu'on pouvait s'attendre à une énième parodie maladroite de la jeunesse, comme nous servent tant d'auteur, Hervé Mestron nous livre un récit à la première personne empli de vérités et de sincérité. Enfin un roman qui ne dépeint pas la jeunesse des quartiers comme une population border-line et ratée, mais qui ne la place pas non plus en position de victime. Dans Les Cendres de Marbella, la justesse de l'écriture nous plonge dans un sentiment étrange d'empathie et de détestation à l'égard du personnage. Il n'est pas vraiment bon, mais était-il vraiment mauvais ? Il est ambivalent, à l'image de l'Homme, finalement. A plonger dans l'âme noire du personnage, on finit par se trouver face avec nous même : tout ce qui fait du personnage quelqu'un de détestable nous est jeté au visage, et on est honteux de réaliser que nous possédons les mêmes vices que lui. Nous sommes égoïstes, manipulateurs, vénaux, mais nous ne vivons pas dans une cité de la banlieue parisienne, alors c'est excusable. Ce qui est terrifiant dans ce roman, c'est de voir évoluer le personnage dans sa quête de la légalité. Plus il semble près d'atteindre son but, plus il s'en éloigne. Celui qui avait bon fond, celui en qui on avait mis tous nos espoirs, celui qui rachetait les populations de quartier, a finalement terminé comme tous les autres: en cabane. Mais s'il a finit comme tous ses semblables, c'est qu'il était comme eux finalement, non ? Ou bien est-ce que ce sont eux qui étaient comme lui ? La fin du roman nous plonge dans une réflexion qui nous gêne : qui sont les bons et qui sont les méchants ?
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Un début qui fait peur, mais une excellente surprise
Hervé Mestron, auteur de plus de 30 livres, nous confie dans cette nouvelle, l'histoire d'un jeune dealer dans une banlieue, et comment il gravit les échelons de son métier.
le départ de la nouvelle fait, en effet, peur, car le langage plus que familier et la façon de parler surprennent le lecteur et peuvent le repousser. J'encourage néanmoins les quelques rétissants à s'aventurer un peu plus profondément dans cette oeuvre pour y découvrir une réalité frappante et une histoire fascinante. Suivre un jeune dealer dans sa vie et « son bizness » est palpitant, surtout grâce à l'écriture d'Hervé Mestron. Il rend sa nouvelle pleine de vie, de mort aussi. Il présente cette vie atypique de façon tellement étonnante et inspirante que le lecteur ne peut lâcher le livre avant de connaître la fin ; fin qui est d'ailleurs surprenante, et, je dirai presque, envoûtante, de par la façon brutale dont elle survient. L'attachement aux personnages est immédiat, bien qu'ils soient impénétrables pour les uns ou comme absents pour les autres, ce qui donne un côté fascinant et mystérieux au récit. Les jeunes dealers que d'ordinaire nous critiquons ou haïssons sont montrés sous un autre jour, leur jour, qui nous fait nous sentir à leur place et nous pouvons presque, alors, les comprendre.
Je pense que ce livre est fait pour tout le monde : que vous aimiez la littérature profonde et sophistiquée ou les mangas et les bandes-dessinées. L'histoire est universelle, l'écriture est fluide et simple, malgré les mots de vocabulaire du personnage principal, et l'oeuvre est courte et d'autant plus efficace.
Un coup de maître et un coup de coeur.
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Cendres de Marbella : Lecture réelle
C'est une histoire qui parle de Ziz, biznessman à 16 ans. C'est un jeune garçon qui habite Aubervilliers. Il est dirigé par Dick qui est un copain à son frère K. Samy était un jeune guetteur, il avait que 7 ans lorsqu'il a été tué. Ziz a vengé Samy est a tué 2 hommes.
Ce livre m'a plu parce que quand on le lit, on sait que c'est une histoire réaliste et qu'on imagine la scène. On a l'impression de faire partie de l'histoire. Ce qui m'a le plus touché c'est quand il évoque la violence comme lorsque Samy 7 ans se fait tuer, Ziz a vu Samy avec la tête détachée du corps. J'ai par contre été choqué par le fait que Ziz est un garçon qui commence le bizness à 12 ans. Moi je trouve que 12 ans c'est trop petit pour faire ça, à 14 ans il tue.
Faites moi confiance et lisez ce livre, il est très bien et il fait beaucoup réfléchir à la violence chez les jeunes .
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Un livre à lire.
C'est l'histoire d'un jeune garçon appelé Ziz, âgé de 16 ans, dans un quartier appelé cité Ravel situé à Aubervilliers. Courageux comme il est, il commence le boulot de guetteur puis gravit les échelons petit à petit. Dick son boss est à la tête du réseau. Celui-ci lui propose un poste élevé, plus dangereux mais qui rapporte beaucoup. Un soir, il va dans un bar, il rencontre une fille nommée Elsa avec qui il va bien s'entendre.
J'ai beaucoup aimé ce livre car l'histoire principale m'a beaucoup intéressé. L'auteur utilise un vocabulaire familier ce qui va bien avec le thème de l'histoire. le personnage principal ( Ziz) joue un rôle très important à son âge. Ce livre est à la fois drôle, violent et à la fois comique et mouvementé. Quand j'ai commencé à lire ce livre, je suis direct rentré dedans, je lisais sans m'arrêter et j'étais content. L'intérêt du livre est de faire réfléchir, il procure des émotions et on peut comprendre que l'auteur veut témoigner de ce genre d'activité.
Ce livre est à lire de toute urgence.
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Le livre les Cendres de Marbella raconte l'histoire de Ziz, petit dealer de 15 ans, vivant dans la cité de Ravel.
Ziz est un jeune avec des rêves plein la tête, la Porche Cayenne, la montre bling bling , la bourgeoise accro et les lumières de Marbella...
Il a été élevé par les aînés de sa cité, ils lui ont enseigné la leçon de « si tu veux gravir les échelons et ne pas finir en zonzon tu ne dois pas faire de fausses notes... »

L'auteur de ce livre, Hervé Mestron a déjà obtenu trois prix littéraires différents : le Prix des jeunes lecteurs en 2010, le Prix littéraire de la citoyenneté en 2013 et le Pris REAL en 2016 et il est l'auteur d'une cinquantaine de livre.
Son livre nous met dans la peau d'un petit caïd qui veut devenir le boss, il nous plonge directement dans son histoire à un tel point qu'on peut le lire d'un coup. Il est vraiment très entraînant. Il nous montre une autre perception de la vie, un autre point de vue. Hervé Mestron à travers Ziz nous fait découvrir un monde qu'on ne connaît peut-être pas tous, le monde des cités. Les cités sont pour la plupart jugées et critiquées par le monde extérieur. Ziz est l'homme « typique » des cités, mais il contredit aussi certains préjugés en montrant qu'il veut devenir meilleur et en jouant un double jeu, en faisant croire à son entourage qu'il est quelqu'un d'autre. Mais on se rend bien compte qu'il ne s'agit pas simplement de ça, il montre de lui la personne qu'il aurait voulu être. On est plongé dans la vie dangereuse que mène Ziz avec ses trafics de drogues. Ziz est un personnage intrigant car il peut être aimé comme détesté, on ne peut pas être en accord avec tout ce qu'il fait, il menace des personnes, parfois les tue, il en manipule et surtout il est lié à un trafic illégal et dangereux.

En conclusion d'après moi les Cendres de Marbella est une très bonne oeuvre, avec un personnage principal très intéressant. Je recommande vivement ce livre: son histoire est très bien écrite, prenante, elle éveille notre curiosité et peut être comprise de tous.
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L'auteur de Cendres de Marbella est Hervé Mestron, cet auteur est aussi musicien étant donné qu'il est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique à Lyon. L'auteur n'est pas à son coup d'essai, effectivement il a déjà écrit une cinquantaine de livres, la plupart destinée aux jeunes.

Il a déjà obtenu plusieurs prix, dont le prix des jeunes lecteurs en 2010 avec son roman Embrouilles à la cantine, mais aussi le prix littéraire et de la Citoyenneté en 2013 cette fois grâce à son roman Soupçons, enfin en 2016 son livre Génération mur lui offre le prix REAL.
Nous savons donc que nous avons à faire à un auteur expérimenté.


Dans Cendres de Marbella, Hervé Mestron est fidèle à lui même, nous comprenons à la thématique qu'il s'agit d'un roman pour les jeunes où est traité le sujet des quartiers et des dealers. En effet cela est très répandu en France, nous pouvons donc nous demander s'il souhaite que tous les trafics cessent, en effet le lecteur entre bien dans la peau de Ziz, le personnage principal.

Au cours du roman l'auteur nous fait part de plusieurs point de vues: tout d'abord un personnage très dévoué à sa cité qui commence à monter mais qui voudrait aussi s'en échapper. Nous pouvons remarquer que la cause du changement est aussi dûe à la mort de son frère. Cependant à chaque fois qu'il essaie de fuir, la cité le rattrape: nous pouvons évoquer Jean Gav par exemple, parfait pour illustrer ce rôle lorsqu'il le menace de dire à sa petite amie qui il est vraiment.

L'auteur nous montre aussi que d'être dealer, ça paie. Effectivement, au cours de l'histoire le personnage principal nous rappelle souvent que plus on monte en grade plus on gagne, mais aussi qu'avec tout ce qu'il a fait il est devenu riche. Cependant on nous montre aussi la manipulation effectuée par Dick représentant du chef de quartier. Ce personnage lui fait croire qu'il est son nouveau frère (vu que celui de Ziz est mort), qu'il est préférable qu'ils restent soudés, mais cela n'est que mensonge pour que Dick s'enrichisse et nous voyons cela à la fin.

Nous comprenons donc que Hervé Mestron veut surtout nous faire part du côté manipulateur de la cité.


Mais dans ce roman, il n'y a pas que l'histoire d'intéressant et ce n'est pas la seule chose qui nous montre que l'auteur écrit pour les jeunes. Tout le long de l'histoire on peut voir une façon d'écrire assez impressionnante: l'auteur utilise beaucoup de mots « vulgaires » . Que serait une histoire de cité sans le vocabulaire adapté ? Voilà pourquoi Hervé aurait pris ce risque, de plus les adultes seraient peut-être plus dubitatifs. Cependant s'il veut faire passer ce roman pour de la prévention à la manipulation, ce vocabulaire le raproche du jeune lecteur. Pourtant ces mots pouvant être jugés comme vulgaires peuvent aussi être perçus comme comique. Ziz, utilise ces mots à des moments qui peuvent inciter le lecteur à rire.


Ce livre possède d'autres qualités, par exemple l'auteur toujours dans l'optique d'être lu par les jeunes a fait un roman de 80 petites pages, ce qui rend celui-ci facile à lire, cela nous fait aussi part de l'intelligence de l'écrivain, il a pensé à tout, sans doute des qualités acquises au cours de son expérience.
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J'ai beaucoup aimé ce livre. Dès que l'auteur arrive à capter l'attention de son lecteur, il fascine son lecteur et l'entraîne à lire la suite. Dès que j'ai commencé à lire ce livre, j'ai été complètement immergé dedans et je l'ai lu d'une seule traite. J'ai presque regretté que ce soit seulement une nouvelle et non pas un roman. L'histoire m'a tout de suite passionné. L'histoire est entraînante et terrible à la fois. On se croirait dans un autre monde, alors que c'est une réalité qui n'est pas si loin de nous. le personnage m'a touché. Il inspire de l'empathie par sa situation, il est orphelin et vie dans un milieu difficile, mais il inspire du dégout et de la peur par ses actes violents. J'ai trouvé le style d'écriture original et bien choisi car il rapproche bien le lecteur de la situation du personnage et le met dans le contexte de l'histoire.
Je vous recommande ce livre pour sa moralité et la fascination qu'il m'a apporté. L'histoire est captivante et donne envie d'avoir une suite.
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