Peut-être ne sommes-nous conviés
qu'à de blancs apprentissages.
Brièvement. (p. 17)
Le vrai demeure introuvable si ce n'est qu'il
cherche des outils en nous.
Quelque chose a plus voir avec ce qu'il faut
abandonner parce que le monde n'est qu'une
recherche et que nous n'avons que le temps.
L'œuvre seule passe par la terre- par le vide.
C'est toujours le dénuement.
Et chaque fois un recommencement.
Vers ce qu'on ne sait pas. (p. 50)
écrire ne sera qu’entendre…
écrire ne sera qu’entendre l’eau et le feu
aligner sur la feuille
l’abstinence de chaque mot
ainsi
cette brûlure au seuil du cahier.
Je n'agis que pour retrouver- et me retrouver-
au bord d'un fleuve.
L'eau, le sable et la rive: un peu de chaque, mais
les bords sont lointains, ne sont que l'inaccessible,
ne le seraient sans la main. (...) (p. 53)
Peindre alors jusqu'à ce glissement de tout ce qui
est nous, sinon comprendre, mais réaliser-entrer dans l'essai de soi, maintenir tant soit peu les
origines qu'ouvre une brèche à œuvrer; cet atelier
-mais seulement sur le seuil.
Marc ne fait pas autrement.
Me laissant quelques cailloux. Et autant de cendres
-défiantes. (p. 59)
écrire ne sera qu'entendre l'eau et le feu
aligner sur la feuille
l'abstinence de chaque mot
ainsi
cette brûlure au seuil du cahier. (p. 41)
écrire ne sera qu'entendre l'eau et le feu
aligner sur la feuille
l'abstinence de chaque mot
ainsi
cette brûlure au seuil du cahier. (p. 41)
Matière à feuille et caverne
un feu noir exile chaque mot
retourne au regard. (p. 64)
Non
ce noir
j'écris là avec le noir du poème
et quand je
reviendra
je ne serai plus. (p. 67)
Non/ce noir…
Non
ce noir
j’écris là avec le noir du poème
et quand je
reviendra
je ne serai plus.