Elle est amoureuse
mais retenue dans la lumière
avec moi
par un silence
dont je ne sais rien
sinon qu'il sera seul
après nous
encore en vie.
(p.15)
Le poème est amoureux
bercé par les vents
près de toi
qui bouleverse mon écriture
pas à pas
heureux de n'être
qu'un étourneau.
JE M’EN REMETS AUX FEUILLAGES...
Je m’en remets aux feuillages
à l’eau à la mère
que je tiens par la main
salée comme la lumière
haute en ténèbre
qui seule a fait son terrier
dans ce que je suis
né par elle
sans chemin.
LE POÈME EST AMOUREUX…
le poème est amoureux
bercé par les vents
près de toi
qui bouleverse mon écriture
pas à pas
heureux de n’être
qu’un étourneau.
La journée dans le mur
l'auge qu'il faut vider
de soi
de sa prière
le sol n'est qu'un mot
là-bas loin
une enfance
moi je dois fouiller
dans le haut
dans l’âtre éparpillé
d’une aile
Terre – Thierry Metz
lu par Lionel Mazari