« Il ne faut jamais dire jamais »
« Il ira loin, il croit tout ce qu’il dit »
Cette réflexion de Mirabeau sur Robespierre date du 20 juillet 1789, une journée où l’Assemblée constituante délibère sur les événements de juillet et les violences qui ont suivi la prise de la Bastille. À ceux qui s’indignent des crimes commis, Robespierre répond : « Peu de sang répandu, quelques têtes abattues sans doute, mais des têtes coupables. » Le même jour, un autre député, Barnave, s’exclame : « Ce sang était-il donc si pur ? » Dans le discours argumenté de Robespierre, Mirabeau a senti poindre les certitudes d’un cerveau dogmatique qui souhaite la dictature de la vertu.
« Vivre en travaillant ou mourir en combattant »
Inscrites en lettres rouges sur un drapeau noir, ces paroles constituent le mot d’ordre des ouvriers lyonnais de la soie, les « canuts ». Ceux-ci se soulèvent contre les « fabricants » qui ne cessent de baisser la rémunération de leur travail. Les commandes de cinq cents fabricants ou « soyeux » qui fournissent le fil de soie sont passées entre des ateliers, où cinquante mille à soixante mille canuts travaillent jusqu’à quinze heures par jour pour des salaires qui se réduisent.
Il n’y a que deux puissances au monde : le sabre et l’esprit ; le sabre est toujours vaincu par l’esprit.
« On subit ses frères, on choisit ses amis »
« Allons chercher l’ennemi ; si je recule, tuez-moi ; si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi. »
« Ô liberté ! Que de crimes on commet en ton nom »
« Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes »
« C’est légal parce que je le veux »
« Ce sont des bœufs auxquels il faut un joug, un aiguillon et du foin »