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4,19

sur 812 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"La Deuxième Femme" de Louise Mey est un roman captivant qui plonge le lecteur au coeur des tourments intérieurs de son protagoniste, Sandrine.

L'histoire de cette femme complexe et profondément humaine m'a fasciné dès les premières pages.

Louise Mey parvient brillamment à explorer les nuances de l'estime de soi et des relations interpersonnelles, offrant une expérience de lecture immersive et intense.

La tension psychologique est palpable à chaque tournant de l'histoire, nous tenant en haleine jusqu'à la dernière ligne.

Cependant, j'ai remarqué que la longueur de certaines phrases pouvait rendre la lecture un peu laborieuse par moments.

Malgré cela, "La Deuxième Femme" reste un roman que je recommande vivement à tous les amateurs de suspense et de psychologie humaine.
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Ce thriller psychologique montre l'emprise progressive d'un pervers narcissique. L'histoire se met en place lentement, à l'image du processus, puis la tension monte. J'ai conscience qu'il jette son dévolu sur une personne psychologiquement vulnérable, et que la terreur qu'il inspire peut être paralysante. Mais j'ai toujours du mal à comprendre pourquoi une personne maltraitée ne part pas dès les premiers signes de violence.

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Une lecture angoissante dès les premiers chapitres. Même si les violences physiques sont décrites sur la fin, on sent à chaque mot, chaque phrase, chaque page tournée la tension, l'angoisse, la peur et le mal psychologique de ce que Sandrine endure avec cet homme qui pleure, Monsieur Langlois dont on ne connaîtra pas le prénom.
La façon dont les échanges sont ponctués m'a dérangé au début, mais on s'y habitue.
Personne ne laisse tomber Sandrine, tout le monde est de son côté, malgré ce qu'elle pouvait penser au début (mais elle pensait à travers l'homme qui avait pris possession de son cerveau).

Une histoire attendue mais tellement représentative d'un quotidien de beaucoup trop de femmes, malheureusement.
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Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal a entrer dans ce roman. Je n adhérais pas a ce style d ecriture et la mise en place de l histoire est lente, tres lente. Et puis...Et puis, j ai compris... tout a pris sens aussi insidieusement que le mecanisme de l emprise
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Je n'apprécie pas toujours l'écriture (mais cette absence de fluidité est un effet de style) par contre le sujet est indispensable. Tout le monde devrait lire ce livre ! Et il devrait être étudié à l'école.
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Coup de coeur!
Un roman psychologique puissant , machiavélique.
On est dans la tête de Sandrine, ma deuxième femme.
On vit avec elle jour après jour, heure après heure l'emprise, la manipulation, la violence.
Un roman dur, très dur.
Une psychologie très étudiée qui donne une vérité de sentiments très réelle.
On ne lâche plus des que l'on a commencé!
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Sandrine est "une grosse vache, grosse, grosse moche, tête de conne...". du moins le pensait-elle avant de découvrir l'amour auprès d'un homme. Un homme, l'homme qui pleure parce que sa première femme a disparu, M. Langlois qui a un fils, Mathias, un petit garçon.
Un nouvel équilibre s'est installé, mais parfois, Sandrine se regarde dans le miroir et se trouve encore "grosse, moche et conne..."
Un jour, Caroline, la première femme, réapparaît, partiellement amnésique. Et Sandrine découvre qu'elle aussi peut être enceinte...

Un roman noir qui traite d'un sujet grave, connu depuis longtemps mais nié tout autant. L'autrice à choisi de donner une fin heureuse à son intrigue. Dans la vraie vie, entre détresses cachées, séquelles graves et parfois, trop souvent, morts violentes, le dénouement est généralement plus dramatique.
Louise Mey a mis beaucoup de distance entre elle et ses personnages, donc entre eux et les lecteurs. La narration semble souvent détachée du réel. L'histoire de Sandrine est contée avec trop de recul... Je me suis senti parfois mal à l'aise, pas réellement impliqué dans le récit. de cette femme qui s'observe sans se voir telle qu'elle est, ne retenant que les défauts qu'on lui prête.
Il faut reconnaître que le sujet n'est pas facile à traiter. Louise Mey a eu le mérite de se confronter à cette difficulté. L'écriture est accessible à tous. La narration est parfois un peu lente, manquant de rythme ; n'en attendez pas une lecture addictive.
Ce livre fait cependant oeuvre utile un mettant au coeur de l'intrigue un sujet trop souvent occulté.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Je ne suis pas une grande lectrice de thrillers et j'ai longtemps entendu parler de Louise Mey avant de me décider à emprunter un de ses romans. le sujet était évident dès le départ et j'ai même eu peur de déjà trop en savoir sur le mécanisme de l'emprise et des violences conjugales pour pleinement apprécier le roman. Mais si l'idée de départ n'a pas été une surprise, tout le reste, oui. Ça a été un réel plaisir d'être à ce point captivée par ma lecture, et il y avait longtemps que je n'avais pas lu aussi tard dans la nuit pour finir un roman !
L'écriture de Louise Mey m'a totalement convaincue. Son style dans certains passages de forte intensité, avec souvent un jeu sur les répétitions, m'a fait beaucoup d'effet. Sa façon de gérer le rythme du récit fait aussi monter la tension. Tout ne nous est pas donné d'avance et les souvenirs de la protagoniste sont instillés au fur et à mesure qu'elle accepte de voir la violence de son conjoint. On nous met à la place de Sandrine, et même si on a conscience avant elle que son compagnon est violent, c'est à son rythme qu'on analyse les souvenirs de ses gestes. Ses hésitations à prendre la fuite, bien que prévisibles, créent elles aussi de la tension et une certaine angoisse. J'ai trouvé qu'à cet égard c'est un récit très habilement mené.
La présence de personnages féminins en colère sont de véritables bouffées d'air frais dans ce roman. Elle permet de souffler un peu et de se dire « ouf, quand même, quelqu'un voit quelque chose ». le soutien dont font preuve ces mêmes personnages à certains moments du récit font également beaucoup de bien. Sandrine est elle aussi un personnage très bien écrit. On peine souvent à se mettre à la place des personnes victimes de violences au sein de leur couple, et j'ai trouvé qu'on évitait ici la posture moralisatrice du « Mais pourquoi elle ne le quitte pas ? ». C'est un personnage qui est loin d'être une coquille vide, et on comprend ce qui peut pousser ses décisions. le conjoint, quant à lui, n'a pas de nom, si ce n'est « Monsieur Langlois ». le priver de prénom, c'est laisser la possibilité à tous les prénoms de le nommer. Monsieur Langlois, c'est monsieur-tout-le-monde. N'importe qui peut être auteur de violences conjugales sans être suspecté.
Je trouve que ce roman a presque une dimension pédagogique, dans le sens où je me verrais bien le conseiller à des personnes moins bien informées sur les violences conjugales. C'est un récit qui parvient à être à la fois clair et instructif sur les mécanismes de l'emprise sans rien perdre de son intensité. Une réussite !
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L'auteure propose un thriller assez singulier qui aborde le thème de l'emprise et des violences conjugales.

On fait la connaissance de Sandrine, une jeune femme très mal dans sa peau qui va rencontrer un homme, le père de Mathias dont le prénom ne sera jamais révélé, et mari d'une femme qui a tout simplement disparu.

Elle va se lier à lui lors d'une marche et pendant quelques temps elle va se sentir aimée, belle.

Mais voilà, un beau jour ils apprennent le retour de la première femme.
Et là le nouveau monde de Sandrine va bousculer.

Beaucoup de choses vont être remises en cause.
Et en parallèle des tourments internes de Sandrine, une question qui nous brûle les lèvres : pourquoi ma première femme a disparu ?

L'auteure signe un roman vraiment particulier, la construction du livre est très originale.
Les dialogues qui se suivent sans tirets, sans séparation.
Un style narratif assez surprenant, beaucoup de répétitions de mots.

J'avoue que l'intrigue de fond et les thèmes abordés m'ont tout se suite plu, mais j'ai été perturbée par cette narration et la construction qui sont à la fois la qualité et le défaut de ce livre.
J'ai trouvé le rythme au début très lent, parfois trop lent.

Et quel dommage car les derniers chapitres sont fous, puissants, anxiogènes.

Le personnage de Sandrine est bien construit, on est à la fois pris d'empathie et à la fois elle insupporte.
Le thème se dévoile très insidieusement et j'ai trouvé ça super car au départ j'avais plutôt l'impression de suivre un roman noir sur une femme mal dans sa peau.

Mais ce livre est bien plus que ça. Une histoire construite autour de Sandrine mais qui révèle un fléau bien plus grand.

Alors que j'étais plutôt mitigée à la moitié de la lecture je dois admettre que plus on arrivait vers la fin plus j'étais totalement dedans et c'est une belle découverte dans son ensemble.
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