Depuis un siècle la société française a été un melting-pot d'une grande efficacité : elle a intégré des vagues d'immigrants, italiens, espagnols, polonais, et autres. Cette intégration s'est faite à travers la génération issue de la migration et l'école a été un des principaux cadres de cette intégration.
La différence ethnique s'est retrouvée résorbée. Le dispositif intermédiaire, la culture locale sur la base de l'activité professionnelle a été un cadre unificateur de gens d'origines ethniques différentes et des paysans autochtones. Actuellement le processus d'intégration par la nouvelle génération apparaît bloqué, la campagne politique xénophobie renforce le blocage et rend aléatoire son dépassement.
En effet, la première génération est renforcée dans sa production d'une identité ethno-culturelle de par le refoulement dans la condition ethnique qu'elle subit, et la nouvelle génération, en position ambivalente, est repoussée dans cette condition qu'elle refuse;